sic! 2002 Ausgabe 4

"Werbekonzept". Gerichtskreis VIII Bern-Laupen vom 14. November 2001 (Massnahmeentscheid)

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 14; ZGB 28c. Ein Rechtsbegehren, das auf ein Verbot, "Prospekte, Preislisten und dergleichen herzustellen, zu verwenden oder sonst wie in Umlauf zu bringen, welche sich an Vorlagen, Werbekonzepten und dergleichen der Gesuchstellerin anlehnen, diese imitieren oder übernehmen", lautet, könnte als Verbot nicht ohne materielle Prüfung, ob eine Anlehnung, Imitation oder Übernahme vorliegt, vollstreckt werden. Eine solche Formulierung ist daher für ein Verbot zu unbestimmt, das entsprechende Rechtsbegehren ist deshalb zurückzuweisen (E. 7).
UWG 3 lit. d, UWG 2. Steht nicht die Verwechselbarkeit von Waren zur Diskussion, sondern die Frage, ob durch die Gestaltung eines Prospektes und einer Preisliste in irreführender Weise eine Verwechselbarkeit mit dem Betrieb eines Dritten geschaffen wird, ist Art. 3 lit. d UWG ebenfalls anwendbar. Bezugspunkt der Irreführung ist die betriebliche Herkunft eines Produkts oder die Identität eines Geschäftsbetriebes. Bei Prospekten und Preislisten kann eine Verwechslungsgefahr nur dann vorliegen, wenn deren Gestaltung derart kennzeichnungskräftig ist, dass sie unmittelbar mit einem bestimmten Unternehmen in Verbindung gebracht werden, so dass die Verwendung ähnlicher Gestaltungselemente zu einer Unternehmensverwechslung führt. Je mehr die Gestaltung auf der Kombination gemeinfreier Elemente beruht, desto weniger ist eine solche Kennzeichnungskraft und damit eine Verwechslungsgefahr anzunehmen (E. 9).
UWG 2. Im Lauterkeitsrecht gilt der Grundsatz der Nachahmungsfreiheit. Nur unter qualifizierenden Umständen sind Nachahmungen unlauter und fallen in die Kategorie Ausbeutung. Besondere Umstände, welche die Nachahmung ausnahmsweise als unlauter erscheinen lassen, können im unkorrekten oder hinterlistigen Verhalten liegen, durch welches der Nachahmer an die nachgeahmten Gegenstände gekommen ist, im systematischen oder raffinierten Vorgehen, aus dem guten Ruf des Konkurrenten Nutzen zu ziehen, in der schmarotzerischen Ausbeutung dieses Rufs oder in der Nachahmung einer Warenform ohne Kennzeichnungskraft, wenn ohne Änderung der technischen Konstruktion und ohne Beeinträchtigung des Gebrauchszwecks eine andere Gestaltung möglich und zumutbar wäre. Fehlt einem Werbeprospekt aber jegliche Kennzeichnungskraft, so ist auch eine systematische Annäherung bzw. Ausbeutung nicht denkbar (E. 10). . [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 14; CC 28c. Une conclusion visant à interdire "la rédaction, l'usage ou la mise en circulation sous quelle forme que ce soit de prospectus, de listes de prix ou de documents similaires imitant, reprenant ou se référant à des projets, à des concepts publicitaires ou à des pièces semblables de la demanderesse", ne peut faire l'objet d'une exécution forcée sous forme d'interdiction sans examen matériel préalable de la question de savoir s'il existe une telle imitation, reprise ou référence. Ainsi, une telle formulation est trop vague pour exprimer une interdiction, et une telle conclusion doit être rejetée (consid. 7).
LCD 3 let. d, LCD 2. Même lorsque le risque de confondre des marchandises n'est pas en cause, l'art. 3 lit. d LCD est également applicable à la question de savoir si la réalisation trompeuse d'un prospectus ou d'une liste de prix est propre à créer un risque de confusion avec l'entreprise d'un tiers. La provenance du produit d'une certaine entreprise ou l'identité d'une entreprise constitue le point de rattachement pour apprécier le risque de confusion. S'agissant de prospectus et de listes de prix, un risque de confusion peut exister seulement lorsque leur présentation comporte un caractère distinctif capable de suggérer une relation directe avec une entreprise précise et que l'usage d'une présentation semblable amène ainsi à confondre les deux entreprises. Plus la présentation se base sur une combinaison d'éléments appartenant au domaine public, plus son caractère distinctif est faible. Partant, un risque de confusion doit être admis d'autant moins facilement (consid. 9).
LCD 2. En droit de la concurrence déloyale, on applique le principe de la liberté de l'imitation. Ce n'est qu'en présence de circonstances qualifiées que des imitations pourront être déloyales et constituer un cas d'exploitation indue. Parmi ces circonstances qui peuvent par exception rendre une imitation déloyale, on rangera: un comportement incorrect ou astucieux par lequel l'imitateur a accédé aux objets imités; un procédé systématique et raffiné visant à tirer profit de la bonne réputation d'un concurrent; l'exploitation parasitaire de cette réputation; l'imitation de la forme d'une marchandise dénuée de force distinctive lorsqu'une autre conception aurait été raisonnablement possible sans modification de la construction technique et sans altération de sa fonction. Mais lorsqu'un prospectus publicitaire n'a aucune force distinctive, l'existence d'un acte de rapprochement systématique ou d'exploitation indue ne peut être admise (consid. 10). [texte complet]



Zivilabteilung; Gerichtspräsidentin 2; Abweisung des Gesuches; Akten-Nr. Z 01 5249


Fenster schliessen