sic! 2002 Ausgabe 4

"Levi's Jeans". Obergericht Zürich vom 17. September 2001

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

StGB 155. Bringt ein Hersteller unter gleicher Marke Waren unterschiedlicher Qualität in Verkehr, garantiert die Marke keine einheitliche Qualität, weshalb qualitative Abweichungen für den Abnehmer noch keinen Grund darstellen, von gefälschten Waren auszugehen (E. III).
UWG 3 lit. b. Wer Waren unter Hinweis auf den Bericht einer öffentlichen und unabhängigen Prüfstelle als "garantiert echt" anbietet, obwohl er weiss, dass sich die fragliche Prüfstelle zur Frage der Echtheit gar nicht geäussert hat, nimmt die Unwahrheit seiner Anpreisung eventualvorsätzlich in Kauf und handelt damit unlauter - gleichgültig, ob die betreffenden Waren tatsächlich echt sind oder nicht (E. IV).
StGB 61. Ein Strafurteil ist zu veröffentlichen, wenn es im öffentlichen Interesse oder im Interesse des Verletzten oder Antragsberechtigten als geboten erscheint. Fünf Jahre nach dem tatbeständlichen Handeln besteht keine Marktverwirrung und damit kein Aufklärungsbedarf mehr; vielmehr könnte die Urteilspublikation erneut Verwirrung stiften. Zudem darf keine Urteilspublikation erfolgen, wenn sie zu einer unnötigen und unverhältnismässigen namentlichen Blossstellung des Verurteilten führen würde (E. VII). . [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

CP 155. Lorsqu'un producteur met en circulation des marchandises de qualité différente sous une même marque, cette dernière ne garantit aucune qualité uniforme. De telles différences de qualité pour le consommateur ne permettent pas d'admettre qu'il s'agirait de marchandises falsifiées (consid. III).
LCD 3 let. b. Celui qui met en vente des marchandises avec l'appellation "garantie authentique" en mentionnant un rapport d'un organe de contrôle public et indépendant, alors qu'il sait que l'organe concerné ne s'est pas du tout prononcé sur la question de l'authenticité, agit par dol éventuel et, partant, de façon déloyale, en envisageant le caractère fallacieux de sa publicité. A cet égard, peu importe que les marchandises en question soient effectivement authentiques ou non (consid. IV).
CP 61. Un jugement pénal doit être publié si l'intérêt public ou celui du lésé ou de la personne légitimée à porter plainte l'exige. Cinq ans après les faits, il n'existe plus de trouble sur le marché et le besoin d'informer n'est donc plus d'actualité; au contraire, une publication du jugement pourrait à nouveau provoquer la confusion. De plus, la publication du jugement ne doit pas être ordonnée lorsqu'elle conduirait à jeter l'opprobre sur le condamné de manière inutile et disproportionnée (consid. VII). [texte complet]



I. Strafkammer; teilweise Gutheissung der Berufung; Akten-Nr. SB010159


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