sic! 2010 Ausgabe 1
DAVID MAMANE*

Buchpreisbindung: Beurteilung der österreichischen Buchpreisbindung durch den EuGH

Mit seinem Urteil von 30. April 2009 hat sich der EuGH in der Rs C-531/07 in einem Vorabentscheidungsersuchen nach Art. 267 AEUV (ex Art. 234 EG) in Sachen Fachverband der Buch- und Medienwirtschaft gegen LIBRO Handelsgesellschaft mbH zur österreichischen Rechtsvorschrift über die Preisbindung eingeführter Bücher geäussert. Der EuGH kommt zum Schluss, dass die Umsetzung von Buchpreisbindungssystemen verhältnismässig zu sein hat, damit die Beschränkung des freien Warenverkehrs gerechtfertigt werden kann. Der Schutz des Buches als Kulturgut ist gemäss dem EuGH ein zwingendes Erfordernis des Allgemeininteresses, welches eine Beschränkung des freien Warenverkehrs rechtfertigen kann. Eine nationale Regelung, die Importeuren von deutschsprachigen Büchern jedoch untersagt, einen Letztverkaufspreis zu unterschreiten, der nicht an die nationalen Bedingungen im Importstaat angepasst werden konnte, kann jedoch nicht gerechtfertigt werden und gilt als unzulässige Massnahme mit gleicher Wirkung wie eine mengenmässige Einfuhrbeschränkung im Sinne von Art. 34 AEUV (ex Art. 28 EG). Österreich musste im Zuge dieser Entscheidung das österreichische Buchpreisbindungsgesetz aus dem Jahr 2000 in diesem Umfang entsprechend anpassen. [Volltext]


La CJCE s’est prononcée dans un arrêt du 30 avril 2009 dans la procédure C-531/07 sur une demande de décision préjudicielle au sens de l’art. 267 FUE (ex art. 234 CE) dans l’affaire «Fachverband der Buch- und Medienwirtschaft» contre «LIBRO Handelsgesellschaft mbH» concernant la disposition légale autrichienne portant sur les prix imposés des livres importés. Selon la Cour, la mise en œuvre de systèmes de prix imposés pour des livres doit être proportionnée pour qu’une telle restriction à la libre circulation des marchandises puisse être justifiée. De l’avis de la CJCE, la protection du livre en tant que bien culturel est une exigence impérative d’intérêt public qui peut justifier une restriction à la libre circulation des marchandises. Une réglementation nationale interdisant aux importateurs de livres en langue allemande de fixer un prix inférieur au prix de vente au public fixé ou conseillé par l’éditeur, qui ne peut pas être adapté aux conditions nationales du pays d’importation, ne peut toutefois pas être justifié et représente une mesure d’effet équivalent à une restriction quantitative aux importations au sens de l’art. 34 FUE (ex art. 28 CE). Suite à cette décision, l’Autriche a dû quelque peu modifier sa loi de 2000 sur le prix imposé du livre. [texte complet]



* lic. iur., LL.M. (Bruges), Advokat, Zürich.

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