sic! 2002 Ausgabe 5

"Sofa mit Kreuznaht". Obergericht Zürich vom 13. Dezember 2002

2. Urheberrecht

2.1 Allgemeines Urheberrecht

ZPO ZH 51. Ein Unterlassungsanspruch setzt voraus, dass behauptet wird, die beklagte Partei nehme die inkriminierte Handlung bereits vor oder sei im Begriff, sie vorzunehmen (E. 3).
URG 2 Abs. 2 f. Die vom Bundesgericht zum aURG entwickelten Kriterien für den Urheberrechtsschutz von Sitzmöbeln (BGE 113 II 190 - "Le Corbusier") gelten auch unter dem revidierten URG (E. 4b).
URG 2 Abs. 2 f. Sind die Gestaltungselemente eines Sofas zwar unüblich, aber Grundformen von Sitzmöbeln (abgerundete Verbindung und einheitliche Höhe von Rück- und Seitenlehnen), Varianten von auf der Hand liegenden gestalterischen Möglichkeiten (schlanke, konische, abgespreizte Beine) bzw. blosser Blickfang (Kreuznähte auf der Lehnen-Kante), entspringen sie einem naheliegenden Einfall und gehören zur oft gesehenen Ausstattung von Sofas, begründen sie keine Individualität. Daran ändert auch die unbestreitbare ästhetische Qualität, insbesondere die Geschlossenheit der Form, die sichtbar hohe Qualität von Material und Verarbeitung und die kräftige und klare Farbgebung nichts. Denn die Qualität an sich zählt nicht zu den Elementen des Werkbegriffs, und die genannten Merkmale können nicht als neu und originell bezeichnet werden (E. 4a-c).
URG 3 Abs. 4. Keine Urheberrechtsverletzung liegt vor, wenn das eine Werk in seiner Gesamterscheinung etwas wesentlich Anderes ist. Dies ist auch bei einer Übereinstimmung der einzelnen Gestaltungsmerkmale der Fall, wenn ein ins Auge springender Unterschied besteht (E. 4d).
UWG 3 lit. d. Wenn die Gestaltungsmerkmale eines Sofas nicht individuell und originell sind, kann deren Verwendung auch keine unlautere Verwechslungsgefahr begründen (E. 5). . [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.1 Droit d'auteur en général

CPC ZH 51. Une action en cessation du trouble suppose qu l'on reproche au défendeur de commettre ou d'être sur le point de commettre l'acte incriminé (consid. 3).
LDA 2 al. 2 s. Les critères développés par le Tribunal fédéral sous l'empire de l'aLDA concernant la protection du droit d'auteur pour des meubles (ATF 113 II 190 - "Le Corbusier") demeurent valables pour la LDA révisée (consid. 4b).
LDA 2 al. 2 s. Ne présentent pas de caractère individuel les éléments d'un canapé qui, tout en étant certes inhabituels, constituent des formes de base pour des fauteuils ou des canapés (raccord arrondi et hauteur uniforme des dossiers et des accoudoirs), des variantes banales (pieds minces, coniques, écartés) ou des décorations simples (coutures en croix sur les arêtes des accoudoirs), car il s'agit d'éléments de conception simple que l'on rencontre souvent pour des canapés. La qualité esthétique incontestable, en particulier l'homogénéité de la forme, la grande qualité manifeste des matériaux ainsi que leur finition et enfin leur teinte marquante et claire n'y changent rien. En effet, la qualité n'est pas un élément entrant dans la notion d'oeuvre et les caractéristiques évoquées ne peuvent pas être considérées comme novatrices ou originales (consid. 4a-c).
LDA 3 al. 4. Il n'y a pas de violation du droit d'auteur lorsque l'une des oeuvres présente un aspect essentiellement différent dans son apparence générale. Tel est également le cas lorsque les divers éléments concordent entre eux mais qu'il existe une différence manifeste (consid. 4d).
LCD 3 lit. d. Lorsque les éléments d'un canapé sont dénués d'individualité et d'originalité, leur reprise ne peut pas non plus créer un risque de confusion déloyal (consid. 5). [texte complet]



I. Zivilkammer; Abweisung der Klage; Akten-Nr. LK000004/UF; mitgeteilt von RA dr. F. Klaus, Zürich



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