sic! 2002 Ausgabe 6

"Orfina (fig.) / Orfina". Bundesgericht vom 19. Dezember 2001

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 Abs. 1 lit. b, c. Ob zwischen zwei Marken eine Verwechslungsgefahr vorliegt, ist eine Rechtsfrage (E. 2).
MSchG 3 Abs. 1 lit. b, c. Verwechslungsgefahr besteht, wenn die Unterscheidungsfunktion der älteren Marke gestört ist. Eine Störung liegt vor, wenn (a) die Abnehmer eine falsche Zuordnung vornehmen oder der Anschein (b) einer Serienmarke oder (c) der Verbindung der kennzeichnenden Unternehmen erweckt wird. Die Verwechselbarkeit beurteilt sich nicht anhand der abstrakten Zeichen, sondern anhand der gesamten Umstände (E. 2a).
MSchG 13 Abs. 1, MSchG 15 Abs. 1, MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Eine Marke, die weder bekannt noch berühmt ist, hat ein Ausschliesslichkeitsrecht nur für die Waren, für welche sie eingetragen ist (E. 2b).
MSchG 3; aMSchG 6 Abs. 3. Die Warenähnlichkeit bestimmt sich auch unter dem neuem Recht nach den unter Art. 6 Abs. 3 aMSchG entwickelten Grundsätzen (E. 2c).
MSchG 13 Abs. 1, MSchG 3 Abs. 1 lit. b, c. Das Publikum nimmt Waren mit unterschiedlichen Verwendungs- und Nutzungszwecken wie z.B. Lederwaren, Brillen, Kleidungsstücke, Schreibwaren und Raucherutensilien nicht unter der Kategorie "Mode-Artikel" als zusammengehörig wahr (E. 2d).
MSchG 13 Abs. 1, MSchG 3 Abs. 1 lit. b, c. Zwischen praktisch identischen Marken für Uhren einerseits und Lederwaren und Brillen andererseits besteht keine Verwechslungsgefahr (E. 2).
MSchG 3; UWG 3 lit. d. Der Begriff der Verwechselbarkeit ist unter der Berücksichtigung spezifischer Unterschiede der verschiedenen Kennzeichen im gesamten Kennzeichenrecht einheitlich zu beurteilen. Was markenrechtlich zulässig ist, kann mangels lauterkeitsrechtlich relevanter Umstände nicht durch das UWG verboten werden (E. 3). . [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 al. 1 let. b, c. Savoir s'il existe un risque de confusion entre deux marques est une question de droit (consid. 2).
LPM 3 al. 1 let. b, c. Il existe un risque de confusion lorsque la fonction distinctive de la marque antérieure est atteinte. Une telle atteinte existe lorsque (a) les acheteurs sont dans l'erreur quant à l'origine du produit ou lorsqu'ils sont amenés à supposer l'existence (b) d'une marque de série ou (c) d'un lien entre les entreprises en cause. Le risque de confusion ne s'apprécie pas en fonction de signes abstraits, mais compte tenu de l'ensemble des circonstances (consid. 2a).
LPM 13 al. 1, LPM 15 al. 1, LPM 3 al. 1 let. c. Une marque qui n'est ni connue ni de haute renommée ne confère un droit exclusif qu'en rapport avec les produits pour lesquels elle est enregistrée (consid. 2b).
LPM 3; aLMF 6 al. 3. La similitude des marchandises s'apprécie selon les mêmes critères que ceux développés sous l'empire de l'ancienne loi (consid. 2c).
LPM 13 al. 1, LPM 3 al. 1 let. b, c. Des produits ayant des fonctions différentes, comme les articles de maroquinerie, lunettes, vêtements, articles de papeterie et articles pour fumeurs ne sont pas considérés par le public comme faisant partie d'une seule et même catégorie "article de mode" (consid. 2d).
LPM 13 al. 1, LPM 3 al. 1 let. b, c. Il n'existe pas de risque de confusion entre deux marques quasiment identiques, l'une étant destinée à des montres, l'autre à des articles de maroquinerie et des lunettes (consid. 2).
LPM 3; LCD 3 let. d. La notion de risque de confusion doit être déterminée de manière uniforme pour l'ensemble du droit des signes distinctifs, compte tenu des différences spécifiques propres à chaque signe. Ce qui est admis au regard du droit des marques ne peut pas être interdit par la LCD en l'absence de circonstances particulières qui seraient pertinentes sous l'angle du droit de la concurrence déloyale (consid. 3). [texte complet]



I. Zivilabteilung; Abweisung der Berufung; Akten-Nr. 4C.111/2001


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