sic! 2002 Ausgabe 7+8

"Wache AG / Die Wache". Bundesgericht vom 3. April 2002

4. Kennzeichenrecht

4.3 Firmenrecht

OR 951 II, 956 II; UWG 3 d, 9; MSchG 2 a. Auch für eine im Wesentlichen aus einer gemeinfreien Sachbezeichnung bestehende Firma kann ein weitergehender Schutz beansprucht werden, als er sich aus markenrechtlichen Grundsätzen ergibt. Zwar werden Sachbegriffe des Gemeingebrauchs – mit der gleichen Begründung wie im Markenrecht – nicht mehr als alleiniger Inhalt einer Firma anerkannt, doch können die unter alter Praxis zugelassenen und ins Handelsregister eingetragenen reinen Sachfirmen nach wie vor firmenrechtliche Exklusivität beanspruchen (Art. 951 Abs. 2 und Art. 956 OR). Ihre Nichtigkeit kann – anders als im Markenrecht – auch nicht einredeweise oder widerklageweise geltend gemacht werden (E. 1 – 2b).
UWG 3 d, 9. Auch die Verwendung einer Firma, welche den Bestimmungen des Obligationenrechts über die Bildung von Geschäftsfirmen nicht widerspricht, untersteht dem Lauterkeitsrecht; gestützt darauf kann die Darstellung einer im Handelsregister eingetragenen Firma, in denen einzelne Firmenbestandteile ungleich gestaltet sind, verboten werden (E. 2c).
HRegV 47; UWG 3 d, 9. Die Firmengebrauchspflicht besteht darin, die Firma unverändert, so wie der Inhaber sie angenommen hat, zu gebrauchen, soweit dies zur Vermeidung der Gefahr einer Täuschung des Publikums über erhebliche Tatsachen erforderlich ist. Mit der isolierten Verwendung lediglich eines Teils der eingetragenen Firma kann sowohl die Pflicht zum Gebrauch der Firma, wie auch die Pflicht, für eine deutliche Unterscheidung von anderen Firmeninhabern zu sorgen, verletzt werden (E. 2d). . [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.3 Raisons de commerce

CO 951 II, 956 II; LCD 3 d, 9; LPM 2 a. Une raison de commerce comportant pour l'essentiel une dénomination générique appartenant au domaine public peut également jouir d'une protection étendue, à l'instar de celle qui découle des principes applicables au droit des marques. Les raisons de commerce purement génériques admises sous l'ancienne jurisprudence et inscrites au registre du commerce, peuvent continuer à bénéficier de l'exclusivité consacrée par le droit des raisons de commerce (art. 951 al. 2 et art. 956 CO), bien que les termes génériques du langage courant ne soient plus reconnus – pour les motifs relevant du droit des marques – comme pouvant constituer l'unique élément d'une raison de commerce. Leur nullité ne peut – contrairement au droit des marques – même pas être invoquée à titre d'exception ou reconventionnellement (consid. 1–2b).
LCD 3 d, 9. L'usage d'une raison de commerce qui ne contrevient pas aux dispositions du Code des obligations sur la formation des raisons de commerce, est également soumis au droit de la concurrence; partant, la représentation d'une raison de commerce inscrite au registre du commerce, dans laquelle chaque élément de la raison est conçu de manière différente, peut être interdite (consid. 2c).
ORC 47; LCD 3 d, 9. L'obligation d'utiliser la raison de commerce exige de faire usage de la raison sans la modifier, telle que le titulaire l'a adoptée, pour autant que cela soit nécessaire pour empêcher le risque d'une tromperie du public sur des faits pertinents. L'usage isolé d'un seul élément d'une raison de commerce inscrite peut non seulement violer l'obligation d'utiliser la raison de commerce, mais également le devoir de veiller à se distinguer clairement des autres titulaires de raisons de commerce (consid. 2d). [texte complet]



I. Zivilabteilung; Abweisung der Berufung; Akten-Nr. 4C.369/2001


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