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«stmoritz.com». Kantonsgericht Graubünden vom 4. Mai 2009
4. Kennzeichenrecht
4.5 Domainnamen
IPRG 129 I, 133 II. Ist ein im Ausland registrierter Domainname resp. eine unter diesem Kennzeichen betriebene Website in der Schweiz bestimmungsgemäss abrufbar, sind die hiesigen Gerichte im Kennzeichenkonflikt international zuständig. Da der Erfolg in der Schweiz eintritt, wenden sie dabei Schweizer Recht an (E. 1.a, c).
ZGB 29 II; MSchG 13 II e. Der Domainname kennzeichnet die unter ihm abrufbare Website und ist in dieser Kennzeichnungsfunktion mit einem Namen, einer Firma oder Marke vergleichbar. Wer daher ohne eigenen Bezug einen international renommierten Ortsnamen als Domainname beansprucht, verletzt die Namensrechte der gleichnamigen Gemeinde sowie des diesen Namen verwendenden Tourismusvereins. Die durch die Namensanmassung bewirkte Verwechslungsgefahr besteht auch gegenüber Marken, welche den Ortsnamen als charakteristischen Bestandteil enthalten. Dabei ist der Inhalt der unter dem betreffenden Domainnamen abrufbaren Website für die Beurteilung der Rechtsverletzung unbeachtlich (E. 2.b, 3.1, 3.2).
ZPO GR 48 I. Das aufgrund eines verwechselbaren Domainnamens gestellte Unterlassungsbegehren ist überschiessend, soweit ohne Nachweis einer konkreten Gefährdung gleichzeitig auch jede Verwendung des Namens ausserhalb des Internets verboten werden soll (E. 4.a).
ZPO GR 254. Bei der Abtretungsklage ersetzt das richterliche Urteil die Willenserklärung der zur Abtretung verpflichteten Partei (E. 4.d, e).
[Volltext]
4. Droit des signes distinctifs
4.5 Noms de domaine
LDIP 129 I, 133 II. Lorsqu’un nom de domaine enregistré à l’étranger ou le site Internet exploité sous ce signe peut être consulté en Suisse conformément à sa finalité, les tribunaux suisses jouissent d’une compétence internationale en cas de conflit relatif à ce signe. Vu que le résultat se produit en Suisse, le droit suisse s’applique (consid. 1.a, c).
CC 29 II; LPM 13 II e. Le nom de domaine caractérise le site Internet qui peut être consulté sous ce nom; par cette fonction distinctive, il est comparable à un nom, à une raison de commerce ou à une marque. Celui qui revendique comme nom de domaine le nom d’une localité de renommée internationale sans pouvoir justifier d’une relation avec celui-ci viole le droit au nom de cette commune, ainsi que celui de l’association de promotion du tourisme qui utilise également ce nom. Le risque de confusion qui est provoqué par l’usurpation de ce nom existe aussi à l’égard des marques qui contiennent le nom de cette localité comme élément caractéristique. Le contenu du site Internet consultable sous le nom de domaine concerné n’est pas déterminant pour juger de la violation (consid. 2.b, 3.1, 3.2).
CPC GR 48 I. L’action en cessation du trouble introduite à l’encontre d’un nom de domaine qui prête à confusion est trop large dans la mesure où, sans preuve d’une mise en danger concrète, elle vise également à faire interdire toute utilisation de ce nom en dehors d’Internet (consid. 4.a).
CPC GR 254. Dans l’action en cession, le jugement du tribunal remplace la déclaration de volonté de la partie obligée (consid. 4.d, e).
[texte complet]
II. Zivilkammer; Gutheissung der Klage; Akten-Nr. ZFE 08 3
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