sic! 2010 Ausgabe 1

«Ocean Beauty / Océane Institut Genève Sàrl». Cour de justice de Genève du 19 septembre 2008

4. Droit des signes distinctifs

4.3 Raisons de commerce

CO 956; CC 28, 29; LCD 2, 3 d. Lorsque les enseignes ne font pas partie de la raison sociale et servent à désigner non le titulaire de l’affaire, mais seulement le local affecté à l’entreprise, elles ne jouissent pas de la protection prévue à l’art. 956 CO. Le titulaire peut en revanche invoquer les articles 28 et 29 CC qui protègent le nom commercial et les prescriptions qui régissent la concurrence déloyale (consid. 3).
CC 28, 29. Les noms commerciaux peuvent consister en la raison de commerce non inscrite au Registre, abrégée ou non, mais aussi en les enseignes, les adresses téléphoniques ou autres appellations abrégées habituelles ou noms usuels sous lesquels un commerçant déploie ses activités (consid. 4.2).
CC 28, 29; LCD 3 d; CO 956. La notion de danger de confusion est identique dans l’ensemble du droit des biens immatériels. Celui qui emploie comme éléments de sa raison sociale des désignations génériques identiques à – ou proches de – celles d’une raison plus ancienne a le devoir de se distinguer avec une netteté suffisante de celle-ci en la complétant avec des éléments additionnels qui l’individualiseront. Les exigences posées quant à la force distinctive de ces éléments additionnels ne doivent pourtant pas être exagérées (consid. 4.3).
CC 28, 29; LCD 3 d; CO 956. Il n’est pas concevable d’admettre qu’un commerçant puisse accaparer de manière quasi exclusive un terme générique tel qu’océan, même dans un rayon géographique restreint. Vu la faiblesse de l’élément principal de l’enseigne la plus ancienne, la forme juridique différente selon laquelle les deux entreprises sont organisées suffit pour écarter un risque de confusion, pour autant que le titulaire de la raison la plus récente utilise bien la mention «Sàrl» dans toutes ses publications (consid. 5.1, 5.2). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.3 Firmenrecht

OR 956; ZGB 28, 29; UWG 2, 3 d. Da eine Enseigne keine Firma ist und nicht dazu dient, den Träger eines Unternehmens zu kennzeichnen, sondern bloss das Geschäftslokal des Unternehmens, geniesst sie nicht den Schutz gemäss Art. 956 OR. Der Inhaber kann sich aber auf die Artikel 28 und 29 ZGB berufen, welche Geschäftsbezeichnungen schützen, sowie auf die Bestimmungen zum Schutz gegen unlauteren Wettbewerb (E. 3).
ZGB 28, 29. Geschäftsbezeichnungen können aus einer nicht im Handelsregister eingetragenen Firma bestehen, abgekürzt oder nicht, aber auch aus einer Enseigne, Telefonadressen oder anderen üblichen Bezeichnungen oder Namen, unter denen ein Kaufmann seine Aktivitäten entfaltet (E. 4.2).
ZGB 28, 29; UWG 3 d; OR 956. Der Begriff der Verwechslungsgefahr ist im ganzen Immaterialgüter-recht identisch. Wer als Element seiner Firma Gattungsbezeichnungen verwendet, die identisch oder fast identisch mit einer älteren Firma sind, ist verpflichtet, sich mit genügender Klarheit von jener abzugrenzen, indem er seine Firma mit zusätzlichen Elementen ergänzt, welche diese individuali-sieren. Die Anforderungen an die Unterscheidungskraft solcher zusätzlichen Elemente dürfen allerdings nicht übertrieben werden (E. 4.3).
ZGB 28, 29; UWG 3 d; OR 956. Es ist nicht zuzulassen, dass ein Kaufmann sich eines allgemeinen Begriffs wie «Ocean» quasi exklusiv bemächtigen kann, selbst in einem geografisch eng begrenzten Gebiet. Angesichts der Schwäche des Hauptelements der älteren Enseigne genügt die unterschiedliche Bezeichnung der Unternehmensform, um eine Verwechslungsgefahr auszuschliessen, zumal der Inhaber der jüngeren Firma in all seinen Veröffentlichungen den Vermerk «Sàrl» benutzt (E. 5.1, 5.2). [Volltext]



Chambre civile; rejet de la demande; réf. C/1900/2008 - ACJC/1115/2008

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