sic! 2002 Ausgabe 9

"KWC". Tribunal fédéral du 11 avril 2002

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I a, 13. Les principes en faveur de l’épuisement national posés dans l’arrêt «Kodak» s’appliquent aux brevets, mais ne sont pas transposables en droit des marques; celui-ci reste soumis à la règle de l’épuisement international (consid. 5; confirmation de la jurisprudence «Chanel»).
LPM 3 I a, 13. L’épuisement international ne se réalise que si la première mise en circulation n’a pas été effectuée de manière illicite. L’acquisition n’est en tout cas pas illicite dès qu’elle intervient avec le consentement de l’ayant droit. Si plusieurs sociétés s’organisent pour exploiter une marque sur le plan international, aucune d’entre elles ne peut faire valoir qu’elle n’a pas consenti, lorsque le consentement a été donné par une autre société dans le cadre de leur organisation (consid. 6.1, 6.2).
CC 8; LPM 13. En matière d’importations parallèles, il appartient au demandeur de démontrer l’existence de circonstances propres à s’opposer aux importations (consid. 6.3, 7.2).
LPM 3 I a, 13. Le Tribunal fédéral laisse ouverte la question de savoir si la jurisprudence «Omo», selon laquelle le titulaire de la marque peut s’opposer à une importation susceptible de tromper le public, continue à s’appliquer sous l’empire de la nouvelle loi (consid. 7.1).
LCD 2. Un comportement qui n’est pas contraire au droit des marques peut violer la LCD; dans le cas d’espèce, pas de violation de la LCD (consid. 8). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I a, 13. Die im Entscheid «Kodak» aufgestellten Grundsätze zu Gunsten der nationalen Erschöpfung sind auf Patente anwendbar, jedoch nicht auf das Markenrecht, wo der Grundsatz der internationalen Erschöpfung gilt (E. 5; Bestätigung der Rechtsprechung «Chanel»).
MSchG 3 I a, 13. Die internationale Erschöpfung tritt nur ein, wenn die erste Inverkehrsetzung nicht widerrechtlich stattgefunden hat. Ein Erwerb ist jedenfalls nicht widerrechtlich, wenn er mit der Zustimmung des Berechtigten erfolgt. Organisieren sich mehrere Gesellschaften, um eine Marke auf internationaler Ebene zu verwerten, kann keine dieser geltend machen, sie habe nicht zugestimmt, wenn die Zustimmung durch eine andere Gesellschaft aus der Organisation gegeben wurde (E. 6.1, 6.2).
ZGB 8; MSchG 13. Mit Bezug auf Parallelimporte muss der Kläger das Bestehen von Umständen beweisen, welche geeignet sind, Importe zu verhindern (E. 6.3, 7.2).
LPM 3 I a, 13. Das Bundesgericht lässt die Frage offen, ob die Rechtsprechung «Omo», wonach der Markeninhaber sich Importen widersetzen kann, die geeignet sind, das Publikum zu täuschen, unter dem neuen Gesetz weiterhin Anwendung findet (E. 7.1).
UWG 2. Ein Verhalten, welches nicht gegen das Markenrecht verstösst, kann das UWG verletzen; vorliegend besteht keine Verletzung des UWG (E. 8). [Volltext]



Ière Cour civile; rejet du recours; réf. 4C.357/2001

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