sic! 2010 Ausgabe 1

«Logiciel e-banking». Cour de justice de Genève du 14 novembre 2008

2. Droit d'auteur

2.2 Protection du logiciel

LDA 21; ODAu 17. Le décryptage est uniquement autorisé pour assurer l’interopérabilité de plusieurs programmes et suppose que l’utilisateur ne puisse obtenir les informations nécessaires sur l’interopérabilité des programmes en s’adressant au fournisseur. Les art. 21 LDA et 17 ODAu doivent être interprétés à la lumière des principes posés par la directive européenne 91/250/CEE (consid. 5.1-5.3).
LDA 16. Le transfert des droits d’auteur sur ou l’autorisation à modifier les logiciels ne résulte pas automatiquement de la remise des codes-sources et dépend de l’existence et de l’interprétation des divers accords conclus entre les parties. En tous les cas, lorsque le fournisseur du logiciel ne s’est pas expressément réservé un droit de propriété et de jouissance exclusif sur des parts d’un logiciel, notamment au moyen d’une liste de produits, le décryptage ne porte pas atteinte aux droits d’auteur (consid. 5.4).
LCD 6. Lorsque le décryptage ne porte pas atteinte aux droits d’auteur, le décryptage ne porte pas non plus atteinte au secret de fabrication et ne saurait être assimilé à une exploitation indue des prestations du fournisseur du logiciel (consid. 6). [texte complet]


2. Urheberrecht

2.2 Softwareschutz

URG 21; URV 17. Eine Entschlüsselung ist nur zulässig, um die Interoperabilität mehrerer Programme herzustellen und setzt voraus, dass der Benutzer die notwendigen Informationen über die Interoperabilität der Programme nicht erhält, wenn er sich an den Lieferanten wendet. Die Art. 21 URG und 17 URV müssen im Lichte der Grundsätze der europäischen Richtlinie 91/250/EWG ausgelegt werden (E. 5.1-5.3).
LDA 16. Die Übertragung der Urheberrechte an der Software oder die Ermächtigung, jene abzuändern, ergibt sich nicht automatisch aus der Übergabe des Quellcodes, sondern hängt von der Existenz und Auslegung der verschiedenen zwischen den Parteien geschlossenen Vereinbarungen ab. Jedenfalls solange sich der Softwarelieferant nicht ausdrücklich ein ausschliessliches Eigentums- und Nutzungsrecht an Teilen der Software vorbehalten hat, beeinträchtigt eine Entschlüsselung die Urheberrechte nicht (E. 5.4).
UWG 6. Wenn die Entschlüsselung keine Urheberrechte verletzt, dann verletzt sie auch keine Geschäftsgeheimnisse und kann auch nicht als ungerechtfertigte Verwertung der Leistung des Softwareanbieters betrachtet werden (E. 6). [Volltext]



Chambre civile, statuant en instance unique; réf. du dossier C/23681/2006, ACJC/1372/2008

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