sic! 2003 Ausgabe 2

"Malbuner". Bezirksgericht Zürich vom 24. September 2002

3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht

ZGB 28, 28a, 31. Hat der Verletzte bereits vor seinem Tod wegen Persönlichkeitsverletzung Klage erhoben, können die Erben die Klage nicht gestützt auf den Andenkensschutz weiterverfolgen, da ihre Klage auf ihrem eigenen Persönlichkeitsrecht beruht. Soweit aber Schadenersatz- oder Genugtuungsansprüche geltend gemacht werden, ist ein Eintritt der Erben als unproblematisch zu erachten. Klagen zur Abwehr oder Beseitigung von Persönlichkeitsrechten gelten demgegenüber als höchstpersönlich und nicht übertragbar; die Rechtsverfolgung würde aber übermässig erschwert, wenn den Erben zugemutet würde, einen neuen Prozess einzuleiten, um ihren sich inhaltlich mit jenem des Verstorbenen deckenden Beseitigungsanspruch geltend zu machen (E. 12– 19).
ZGB 28a I. Die Anforderungen an den Nachweis des Rechtsschutzinteresses am Unterlassungsanspruch dürfen nicht zu hoch geschraubt werden; demgegenüber werden bei zu geringen Anforderungen an die Wahrscheinlichkeit der Wiederholung auch Personen zu Unterlassungen unter Kosten- und Entschädigungsfolgen verurteilt, obwohl sie bereits vorprozessual mit der Unterlassung einverstanden waren. Gefordert wird deshalb eine gewisse Wahrscheinlichkeit des Eintritts der Verletzung, welche über das Mass der bloss theoretischen Möglichkeit klar hinaus geht. Diese Wahrscheinlichkeit wird in der Praxis umso tiefer angesetzt, je schwerer die drohende Persönlichkeitsverletzung zu qualifizieren ist (E. 20–23).
ZGB 28 II; URG 11 II. Der Inhaber des Persönlichkeitsrechts kann zwar im Voraus gewisse Verletzungen wie beispielsweise die Verwendung seines Namens erlauben, doch kann er dies nicht in genereller Weise tun, indem er das Persönlichkeitsrecht selbst abtritt (E. 24–27).
ZGB 28. Der Schutzbereich des Persönlichkeitsrechts einer Person des öffentlichen Lebens ist zwar eingeschränkt; er umfasst jedoch auch bei solchen Personen die Verwendung ihres Abbildes zu Werbezwecken. Denn demjenigen, dessen Personenbild ungefragt für die Werbung eingesetzt wird, wird auch eine Meinung oder Einstellung zum beworbenen Produkt unterschoben, was angesichts des grossen Zuschauerkreises bei einer TV-Ausstrahlung für den Betroffenen als sehr störender Eingriff in seine Meinungsfreiheit empfunden werden kann. Eine Persönlichkeitsverletzung muss zudem umso eher angenommen werden, je grösser der Gegensatz zwischen dem ursprünglichen Verwendungszweck und dem Gebrauch in der Werbung ist (E. 28–45). [Volltext]


3. Protection de la personnalité et protection des données

CC 28, 28a, 31. Lorsque le lésé avait ouvert action pour atteinte à la personnalité déjà avant sa mort, les héritiers ne peuvent maintenir la demande pour des motifs tenant à la protection de la mémoire du défunt, dans la mesure où dite demande se fonderait désormais sur la protection de leur propre personnalité. Si toutefois c’est une action en dommages-intérêts et en réparation du tort moral qui a été formée, la participation des héritiers au procès ne devrait soulever aucune difficulté. Les actions destinées à prévenir ou supprimer une atteinte à la personnalité sont en revanche strictement personnelles et incessibles; cependant, la bonne application du droit se trouverait inutilement compliquée si l’on devait demander aux héritiers d’introduire un nouveau procès pour faire valoir leur propre droit à la cessation du trouble, ceci alors que le contenu de ce droit se recoupe matériellement avec celui du droit exercé par le défunt (consid. 12–19).
CC 28a I. Les exigences relatives à la preuve de l’intérêt juridique à agir en cessation du trouble ne doivent pas être excessivement sévères; toutefois, si les exigences quant à la vraisemblance d’une récidive venaient à être moins rigoureuses, la cessation du trouble risquerait d’être ordonnée, avec suite de frais et dépens, à l’encontre de personnes qui s’étaient déclarées d’accord de cesser l’atteinte déjà avant l’ouverture de la procédure. Ainsi, la survenance d’une atteinte doit présenter un certain degré de vraisemblance, qui va clairement au-delà d’une simple possibilité théorique. En pratique, les exigences quant au degré de cette vraisemblance seront d’autant moins élevées lorsque la violation est grave (consid. 20–23).
CC 28 II; LCD 11 II. Bien que le titulaire du droit de la personnalité puisse en autoriser la violation à l’avance dans une certaine mesure par exemple en permettant l’usage de son nom, il ne peut toutefois pas le faire d’une manière générale qui équivaudrait à une cession du droit lui-même (consid. 24–27).
CC 28. La sphère de la protection de la personnalité d’une personne de la vie publique est certes limitée; elle porte toutefois sur l’usage de l’image d’une telle personne à des fins publicitaires. En effet, celui dont l’image est utilisée sans autorisation dans une publicité se verra imputer une opinion ou une certaine relation avec le produit faisant l’objet de la réclame; au regard du nombre important de téléspectateurs lors d’une diffusion à la télévision, cela peut être ressenti par la personne concernée comme une atteinte très dommageable à sa liberté d’opinion. On admettra d’autant plus facilement l’existence d’une violation de la personnalité lorsqu’il existe une divergence notable entre le but dans lequel l’image pouvait initialement être utilisée et son usage à des fins publicitaires (consid. 28–45). [texte complet]



Teilweise Gutheissung der Klage; Akten-Nr. CG010110/U; mitgeteilt von Rechtsanwältin Y. Schweri

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