sic! 2003 Ausgabe 2

"Sprechfunkgerät". Bundesgericht vom 26. Oktober 2002

1. Informationsrecht

FMG 32, 52 I e; aFMG 34, 57 I c. Eine Sprechfunkanlage gilt sowohl nach der alten wie der neuen Fernmeldegesetzgebung als erstellt und damit betriebsfähig, wenn sie durch einfache Handgriffe funktionsfähig gemacht werden kann (E. 4/4.1).
FMG 52 I b. Betriebsfunkkonzessionen werden an Personen erteilt, die den Funk zur Unterstützung ihrer gewerblichen Tätigkeit benötigen, wie dies bei Taxi- und Transportunternehmen, Ambulanzen und Flugschulen zutrifft (E. 5.2).
FMG 52 I b. Eine Betriebskonzession zur Nutzung eines Frequenzspektrums für zwei Funkgeräte erlaubt nicht die Benutzung eines dritten Geräts, auch wenn es lediglich als Reserve gehalten und nicht gleichzeitig mit den anderen beiden Geräten verwendet wird (E. 4.2).
StGB 32. Der übergesetzliche Rechtfertigungsgrund der Wahrung berechtigter Interessen kann nur angerufen werden, wenn die Tat ein notwendiges und angemessenes Mittel ist, um ein berechtigtes Ziel zu erreichen, die Tat also insoweit den einzig möglichen Weg darstellt und offenkundig weniger schwer wiegt als die Interessen, die der Täter zu wahren versucht. Wer in der Schweiz nicht erlaubte Funkgeräte erwirbt, kann sich bei der Durchführung von Funktionskontrollen in der Schweiz nicht auf die Wahrung berechtigter Interessen berufen, weil die Funktionskontrollen auch ausserhalb der Schweiz durchgeführt werden könnten und somit das erwähnte Vorgehen nicht den einzig gangbaren Weg darstellt. Das alleinige Erzielen von Vorteilen aus der Benutzung von Exklusivfrequenzen vermag eine Widerhandlung gegen die Fernmeldegesetzgebung ebenfalls nicht zu rechtfertigen (E. 5.1/5.2).
StGB 20. Mangelnde Kenntnis über die Zulässigkeit von Funkgeräten gibt Anlass, die anwendbare rechtliche Regelung in Erfahrung zu bringen, sodass kein Rechtsirrtum vorliegt (E. 6). [Volltext]


1. Droit de l'information

LTC 32, 52 I e; aLTC 34, 57 I c. Tant sous l’ancienne que sous la nouvelle législation sur les télécommunications, une installation de radiotéléphonie est considérée comme mise en place et exploitée lorsque de simples manipulations suffisent à la mettre en marche (consid. 4/4.1). LTC 52 I b. Les concessions de radiocommunication sont octroyées aux personnes utilisant les moyens de radiocommunication dans le cadre de leur activité professionnelle. Tel est le cas s’agissant des entreprises de taxi ou de transport, des services ambulanciers et des écoles de pilotage (consid. 5.2).
LTC 52 I b. Une concession d’exploitation pour l’utilisation d’un spectre de fréquence de radiocommunication qui a été octroyée pour deux appareils de radiotéléphonie n’autorise pas l’usage d’un troisième appareil, même s’il est uniquement tenu en réserve et n’est pas utilisé en même temps que les deux autres appareils (consid. 4.2).
CP 32. Le fait justificatif extralégal de la sauvegarde d’intérêts légitimes ne peut être invoqué que lorsque l’acte incriminé constitue un moyen nécessaire et adéquat pour atteindre un but légitime. De plus, ce moyen doit être le seul disponible et les intérêts que l’auteur cherche à préserver doivent apparaître comme étant manifestement prépondérants. Celui qui fait l’acquisition d’appareils de radiotéléphonie non autorisés ne peut pas invoquer la sauvegarde d’intérêts légitimes lorsqu’il effectue des contrôles de fonctionnement en Suisse; en effet, de tels contrôles de fonctionnement auraient très bien pu être effectués hors de Suisse; par conséquent, le moyen n’était pas le seul disponible. Le seul fait d’obtenir des avantages par l’utilisation de fréquences exclusives n’est également pas en mesure de justifier une infraction à la législation sur les télécommunications (consid. 5.1/5.2).
CP 20. Les connaissances lacunaires sur la fiabilité d’appareils de radiotéléphonie devraient inciter à consulter la réglementation légale applicable. Il n’y a donc pas lieu d’admettre une erreur de droit (consid. 6). [texte complet]



Kassationshof; Abweisung der Nichtigkeitsbeschwerde; Urteil-Nr. 6S.256/2002

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