sic! 2010 Ausgabe 12

«Lizenzrecht am eigenen Nacktbild». Bundesgericht vom 27. Mai 2010

3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht

ZGB 28 I, II, 28a. Voraussetzung einer Persönlichkeitsverletzung bei der Aufschaltung von Bildern im Internet ist die Individualisierbarkeit der betroffenen Person. Prüfungskriterien der Individualisierbarkeit bilden die subjektive und objektive Erkennbarkeit (E. 3).
ZGB 28 I, II. Das Erfordernis der subjektiven Erkennbarkeit ist erfüllt, wenn die abgebildete Person selbst in die Bildveröffentlichung eingewilligt und von den Einzelheiten der Bildpublikation Kenntnis hat (E. 4.1-4.3, insbes. 4.3.1).
ZGB 28 I, II, 8. Wenn bei objektivierter Betrachtung die Gesichtszüge einer Person auf einem Nacktfoto zumindest teilweise eindeutig erkennbar sind, ist das Erfordernis der objektiven Erkennbarkeit erfüllt (E. 4.4-4.5, insbes. 4.4.2).
ZGB 28. Die Übertragung und Lizenzierung eines Bildnisrechtes erfordert zu ihrer Gültigkeit die Verfügungsberechtigung der abgebildeten Person, genügende Konkretisierung sowie Willensmangelfreiheit (E. 5.2.1).
ZGB 28 II; OR 404. Das Bildnisrecht gehört nicht zum Kernbereich der menschlichen Existenz und kann deshalb grundsätzlich Gegenstand vertraglicher und unwiderruflicher Verpflichtungen sein, bei denen wirtschaftliche Interessen im Vordergrund stehen. Das jederzeitige Widerrufsrecht nach Art. 404 OR ist auf solche Verpflichtungen nicht analog anwendbar (E. 5.2.2-5.2.3).
ZGB 27 II; OR 20 I. Die Verpflichtung zur Veröffentlichung eigener Bilder pornografischen Inhaltes betreffen nicht den Kernbereich des Persönlichkeitsrechtes. Rechtsgeschäfte pornografischer Natur verstossen nach heutigen Moralvorstellungen inhaltlich nicht gegen Art. 20 Abs. 1 OR (E. 5.4, insbes. 5.4.2).
ZGB 28 II. Wer in die Veröffentlichung seiner eigenen Erotikbilder rechtswirksam einwilligt, hat grundsätzlich kein bedingungsloses Widerrufsrecht. Vertragliche Entschädigungsklauseln für den Widerrufsfall sind deshalb zulässig und verbindlich (E. 5.5-5.7). [Volltext]


3. Protection de la personnalité et protection des données

CC 28 I, II, 28a. Pour que la diffusion d’images sur le web constitue une atteinte aux droits de la personnalité, la personne concernée doit être identifiable. A cet égard, les critères sont de savoir si elle est subjectivement ou objectivement reconnaissable (consid. 3).
CC 28 I, II. Une personne est subjectivement reconnaissable lorsqu’elle a donné son accord à la diffusion de l’image et qu’elle a connaissance des détails de la publication de l’image (consid. 4.1-4.3, notamment 4.3.1).
CC 28 I, II, 8. Si les traits du visage de la personne représentée sur une photo de nu sont à tout le moins partiellement reconnaissables sans équivoque, la personne est objectivement reconnaissable (consid. 4.4-4.5, notamment 4.4.2).
CC 28. Pour que le droit à l’image puisse valablement être transféré ou faire l’objet d’une licence, la personne représentée doit être en droit d’en disposer. Les autres conditions sont une individualisation suffisante, d’une part, et l’absence de vice du consentement, d’autre part (consid. 5.2.1).
CC 28 II; CO 404. Le droit à l’image ne fait pas partie du noyau dur de la personnalité et peut dès lors, en principe, faire l’objet d’obligations contractuelles irrévocables. Le droit de révocation en tout temps au sens de l’art. 404 CO n’est pas applicable par analogie à de telles obligations (consid. 5.2.2-5.2.3).
CC 27 II; CO 20 I. L’obligation de consentir à la publication de ses propres images à caractère pornographique ne touche pas le noyau dur des droits de la personnalité. Les actes juridiques dans le domaine de la pornographie ne sont pas contraires à l’art. 20 al. 1 CO selon les conceptions actuelles de la morale (consid. 5.4, notamment 5.4.2).
CC 28 II. Celui qui donne valablement son consentement à la publication de ses photos érotiques ne dispose en principe pas d’un droit inconditionnel à la révocation. Des clauses contractuelles prévoyant une indemnité en cas de révocation sont dès lors admissibles et valables (consid. 5.5-5.7). [texte complet]



II. zivilrechtliche Abteilung; Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. 5A_827/2009

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