sic! 2003 Ausgabe 3

"Crunch / Snickers Cruncher II". Tribunal cantonal de Vaud du 4 septembre 2002

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I a, 13 II. Un risque de confusion existe non seulement lorsque les milieux intéressés se trompent quant à la provenance des produits ou services (risque de confusion direct), mais aussi lorsque le public, bien qu'à même de distinguer les marques, déduit de leur ressemblance des liens inexistants (risque de confusion indirect). Les circonstances du cas concret, en particulier la proximité des produits en cause, sont alors déterminantes (consid. IV. c).
LPM 3 I a, 13 II. Le périmètre de protection d'une marque dépend de sa force distinctive. Alors qu'une différence modeste suffit à exclure tout risque de confusion avec une marque faible dont les éléments essentiels sont descriptifs, une protection accrue - et du même coup des exigences plus sévères - se justifie pour les marques fortes, qui sont plus imaginatives ou notoires dans le commerce, dans la mesure où elles sont spécialement exposées à des essais de rapprochement (consid. IV. c).
LPM 3 I a, 13 II. Dans le cadre de l'appréciation du risque de confusion, une importance particulière doit être attachée au début du motet à sa racine ainsi qu'à sa terminaison, plutôt qu'aux syllabes intermédiaires non accentuées (consid. IV. c).
LPM 3 I a, 13 II. Le terme «Cruncher» qui suit le terme «Snickers» donne l'impression d'être une variante de la gamme des produits «Snickers», et non celle d'une variante de la marque «Crunch», ce d'autant plus que la marque «Snickers» a acquis une notoriété à tout le moins aussi grande que celle de la marque «Crunch» (consid. IV. d). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I a, 13 II. Eine Verwechslungsgefahr besteht nicht nur, wenn sich die massgebenden Verkehrskreise betreffend der Herkunft der Waren oder Dienstleistungen täuschen (unmittelbare Verwechslungsgefahr), sondern auch, wenn das Publikum, obschon es die Marken auseinander halten kann, aus ihrer Ähnlichkeit auf nicht vorhandene Verbindungen schliesst (mittelbare Verwechslungsgefahr). Die Umstände des konkreten Falls, insbesondere die Nähe der in Frage stehenden Waren, sind massgebend (E. IV. c).
MSchG 3 I a, 13 II. Der Schutzbereich einer Marke hängt von ihrer Kennzeichnungskraft ab. Während eine bescheidene Abweichung genügt, um eine Verwechslungsgefahr mit einer schwachen Marke, deren Elemente hauptsächlich beschreibend sind, auszuschliessen, rechtfertigt sich ein erweiterter Schutzbereich - bei gleichzeitig strengeren Erfordernissen - bei starken Marken, die phantasievoller oder im Wettbewerb bekannt sind, in dem Ausmass, wie diese missbräuchlichen Annäherungsversuchen besonders ausgesetzt sind (E. IV. c).
MSchG 3 I a, 13 II. Bei der Beurteilung der Verwechslungsgefahr sind dem Beginn des Wortes, dem Wortstamm sowie der Endung eine grössere Bedeutung beizumessen als den unbetonten Silben, die dazwischen liegen (E. IV. c).
MSchG 3 I a, 13 II. Der Ausdruck «Cruncher», welcher auf den Ausdruck «Snickers» folgt, erweckt den Eindruck, eine Bezeichnungsvariante aus der Reihe der «Snickers»-Produkte zu sein und nicht eine Abwandlung der Marke «Crunch», dies umso mehr, als dass die Marke «Snickers» eine zumindest ebenso grosse Bekanntheit erreicht hat, wie die Marke «Crunch» (E. IV. d). [Volltext]



Cour civile; rejet de l'appel; réf. 199/2002/ECO

Fenster schliessen