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"Masterpiece". Tribunal fédéral du 7 février 2003
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
OJ 105 II. La Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle est une autorité judiciaire au sens de l'art. 105 al. 2 OJ. Le Tribunal fédéral est ainsi lié par les faits constatés dans ses décisions, sauf s'ils sont manifestement inexacts ou incomplets ou s'ils ont été établis au mépris de règles essentielles de procédure (consid. 2).
Cst. 29 I. Les demandes de réexamen ne peuvent servir à remettre continuellement en cause des décisions administratives entrées en force de chose jugée ni à éluder des dispositions sur les délais de recours. Néanmoins, lorsque sans y être obligée l'autorité réexamine l'affaire et rend une nouvelle décision, les voies de recours habituelles sont ouvertes contre cette décision (consid. 3).
LPM 2 a. En fonction de son sens commun, le terme «Masterpiece» est une désignation qualitative qui appartient au domaine public, et ce tant pour les produits que pour les services (consid. 4, 5).
LPM 2 a. L'appartenance au domaine public et plus particulièrement le caractère descriptif d'une désignation ne doit être apprécié qu'en fonction de l'impression que celle-ci dégage en Suisse. Le fait qu'une désignation ait été enregistrée comme marque à l'étranger n'est qu'un élément parmi d'autres qui peut être pris en compte (consid. 5.5).
[texte complet]
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
OG 105 II. Die eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum ist eine richterliche Behörde im Sinne von Art. 105 Abs. 2 OG. Das Bundesgericht ist daher an deren Feststellungen zum Sachverhalt gebunden, ausser wenn diese offensichtlich unrichtig oder unvollständig sind oder unter Verletzung wesentlicher Verfahrensbestimmungen zustande kamen (E. 2).
BV 29 I. Wiedererwägungsgesuche können nicht dazu dienen, rechtskräftig gewordene behördliche Verfügungen fortdauernd in Frage zu stellen, noch dazu, Bestimmungen über die Berufungsfristen zu umgehen. Wenn die Behörde die Sache freiwillig überprüft und einen neuen Entscheid fällt, stehen gegen diesen die üblichen Rechtsmittel dennoch zur Verfügung (E. 3).
MSchG 2a. Aufgrund seines allgemeinen Sinngehaltes stellt der Begriff «Masterpiece» eine qualitative Bezeichnung dar, die zum Gemeingut gehört und zwar sowohl für die Waren wie auch für die Dienstleistungen (E. 4, 5).
MSchG 2a. Die Zugehörigkeit zum Gemeingut und im vorliegenden Fall der beschreibende Charakter einer Bezeichnung ist ausschliesslich aufgrund des Eindrucks zu beurteilen, der dieser in der Schweiz beigemessen wird. Die Tatsache, dass eine Bezeichnung im Ausland als Marke eingetragen wurde, ist nur eines von vielen Elementen, das in Betracht gezogen werden kann (E. 5.5).
[Volltext]
Ie Cour civile; rejet du recours; réf. 4A.7/2002
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