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"Metro". Kantonsgericht Zug vom 29. August 2002
4. Kennzeichenrecht
4.3 Firmenrecht
OR 956 I, 951 II; UWG 3 d. Ein Firmenbestandteil wie «Metro», der an sich eine nicht monopolisierbare Sachbezeichnung darstellt, wird dann zu einem prägenden und damit schützenswerten Element, wenn der unmittelbare Wortsinn in keinem direkten Zusammenhang zur Tätigkeit der Gesellschaft steht und der Firmenbestandteil durch eine langandauernde Verwendung Verkehrsgeltung erlangt hat. Schwache Firmenbestandteile sind demgegenüber Hinweise auf die Rechtsform und den Tätigkeitsbereich einer Gesellschaft wie namentlich «Consulting AG», «e-Commerce AG» oder «Engineering AG» (E. 3.4). Die gleichen Kriterien sind auch bei der lauterkeitsrechtlichen Beurteilung nach Art. 3 lit. d UWG beachtlich (E. 7.1 und 7.3).
MSchG 13 I, 3 I. Wird eine bekannte Marke durch den Berechtigten in verschiedenen Spielformen, etwa als Serienmarke oder auch als Teil ähnlicher Firmen verwendet, ist ein Dritter bei seinem Marktauftritt gehalten, einen grösseren Abstand einzuhalten, da der Verbraucher eher anzunehmen geneigt ist, dass sich auch ein ähnliches Zeichen in diese Reihe einfügt (E. 5.3.1 und E. 5.4.2).
MSchG 13 I, 3 I. Der Bereich der gleichartigen Produkte ist bei bekannten, aber noch nicht im Sinne von Art. 15 MSchG berühmten Marken weiter zu ziehen als bei Marken mit geringem Bekanntheitsgrad. Daraus erwächst den bekannten Marken ein erweiterter Schutzbereich (E. 5.3.2 und 5.4.2).
MSchG 13 II e; UWG 3 e. Ein Markeninhaber kann einem Dritten verbieten, den guten Ruf der Marke ohne rechtfertigenden Grund dadurch auszubeuten, dass der Dritte die Marke als charakteristischen Firmenbestandteil aufnimmt und diese Firmen werbewirksam einsetzt (E. 5.5). Erfolgt die Rufausbeutung in systematischer und raffinierter Weise, ist sie nach Art. 3 lit. e UWG auch lauterkeitsrechtlich verboten (E. 7.1 und 7.4).
MSchG 60; UWG 9 II. Eine Urteilspublikation drängt sich im besonderen Masse auf, wenn künftige Rechtsverletzungen zu erwarten sind. Sie dient dem Zweck, eine entstandene Marktverwirrung zu beheben und den Kundenstamm des Verletzten zu bewahren. Deshalb ist vorausgesetzt, dass der massgebende Personenkreis durch die vorhandenen Publikationsmittel auch tatsächlich erreicht wird, was unter Umständen nur durch eine Publikation auch in ausländischen Medien gelingt (E. 8).
[Volltext]
4. Droit des signes distinctifs
4.3 Raisons de commerce
CO 956 I, 951 II; LCD 3 d. Constituant en soi une dénomination générique non susceptible d’être monopolisée, l’élément d’une raison de commerce tel que «Metro» devient un élément caractéristique et donc digne de protection lorsque le sens premier du mot n’est pas en rapport direct avec l’activité de la société et que l’élément de la raison de commerce s’est imposé dans le commerce grâce à un usage prolongé. Sont en revanche des éléments faibles de raisons de commerce les indications sur la forme juridique et le domaine d’activité d’une société, comme «Consulting SA», «e-commerce SA» ou «Engineering SA», notamment (consid. 3.4). Les mêmes critères de distinction sont applicables lors de l’appréciation d’agissements déloyaux au sens de l’art. 3 let. d LCD (consid. 7.1 et 7.3).
LPM 13 I, 3 I. Lorsqu’une marque connue vient à être utilisée par son titulaire à différents titres, notamment en tant que marque de série ou comme élément de raisons de commerce similaires, tout tiers est alors tenu, lors de son accès au marché, de respecter une plus grande distance par rapport à cette marque, car le consommateur serait tenté d’admettre qu’un signe semblable s’inscrit dans cette série d’utilisations de la marque en cause (consid. 5.3.1 et 5.4.2).
LPM 13 I, 3 I. S’agissant de marques connues, mais qui ne sont pas encore pour autant des marques de haute renommée au sens de l’art. 15 LPM, le cercle des produits similaires est plus grand que lorsque les marques sont moins connues. Il s’ensuit que les marques connues jouissent d’un champ de protection plus étendu (consid. 5.3.2 et 5.4.2).
LPM 13 II e; LCD 3 I e. Le titulaire d’une marque peut interdire à un tiers d’exploiter sans motif justifié la bonne réputation d’une marque par sa reprise comme élément caractéristique de la raison de commerce et par son emploi à des fins publicitaires (consid. 5.5). Lorsque l’exploitation de la réputation a lieu de manière systématique et raffinée, elle est également interdite en matière de concurrence déloyale au sens de l’art. 3 al. 1 let. e LCD (consid. 7.1 et 7.4).
LPM 60; LCD 9 II. La publication du jugement est d’autant plus nécessaire que des violations sont à craindre à l’avenir. La publication a pour but de dissiper la confusion régnant sur le marché et de préserver la clientèle du lésé. Aussi, il est nécessaire que le cercle des personnes concernées puisse effectivement être atteint par les moyens de publication à disposition, même, le cas échéant, par une publication dans les médias étrangers (consid. 8).
[texte complet]
3. Abteilung; Gutheissung der Klage; Akten-Nr. A3 2001/101
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