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«Gotthard / Gotthard (fig.)». Bundesgericht vom 8. Oktober 2009
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
MSchG 52. Der Inhaber einer Firma, der aus einer Wortmarke auf Unterlassung des Zeichens verklagt wird, das sowohl Bestandteil der Firma ist als auch die Wortmarke bildet, hat ein rechtliches Interesse auf widerklageweise Löschung nicht nur dieser Wortmarke, sondern auch einer Wort-/Bildmarke des Klägers, welche das Zeichen enthält, selbst wenn der Kläger eine Verletzung auch dieser Marke nicht behauptet hat (E. 2).
MSchG 2 a, 47, 48. Das BGer prüft als Rechtsfrage grundsätzlich frei, wie der massgebende Verkehrskreis für die beanspruchten Waren oder Dienstleistungen abzugrenzen ist und wie die Adressaten aufgrund der erwarteten Aufmerksamkeit ein Zeichen (in casu: «Gotthard») wahrnehmen. Tatfrage hingegen ist, welchen Sinngehalt das Zeichen allgemein aufweist. Der Sinngehalt des Zeichens «Gotthard» ist notorisch und umfasst nicht nur den Berg, sondern die ganze Region. Es ist für Brennstoffe keine Fantasiebezeichnung, sondern eine freihaltebedürftige Herkunftsbezeichnung. Für die Freihaltebedürftigkeit einer Herkunftsbezeichnung genügt, dass auch in ferner Zukunft nicht ausgeschlossen werden kann, dass sich Anbieter oder Produzenten in der entsprechenden Region niederlassen (E. 3, 4, 5).
MSchG 2 a, 47, 48. Wird eine Wort-/Bildmarke (in casu: s. Abbildung) durch den Wortbestandteil geprägt in dem Sinne, dass er in der Erinnerung der Adressaten haften bleibt, und ist dieser eine freihaltebedürftige Herkunftsbezeichnung, ist die Marke nicht schutzfähig (E. 6).
[Volltext]
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
LPM 52. Le titulaire d’une raison de commerce qui est actionné par un tiers sur la base d’une marque verbale en cessation de l’utilisation d’un signe qui constitue un élément à la fois de la raison de commerce et d’une marque verbale a non seulement un intérêt juridique pour agir reconventionnellement en radiation de cette marque verbale, mais aussi de la marque combinée (marque verbale avec graphisme) qui contient ce signe, même si le demandeur n’a pas allégué une violation de cette marque-ci (consid. 2).
LPM 2 a, 47, 48. La délimitation des milieux intéressés déterminants pour les produits ou services revendiqués et la manière dont les destinataires perçoivent le signe (en l’espèce: «Gotthard») en fonction de leur degré d’attention constituent des questions de droit que le Tribunal fédéral examine en principe librement. Par contre, la signification d’un signe en général est une question de fait. La signification du signe «Gotthard» est notoire et comprend non seulement la montagne, mais toute une région. Il ne s’agit pas d’un nom de fantaisie pour des combustibles, mais d’une dénomination géographique devant demeurer à la libre disposition du public. Pour qu’une dénomination géographique doive rester à la libre disposition du public, il suffit qu’il ne soit pas exclu que dans un avenir même lointain des fournisseurs ou des producteurs s’installent dans la région concernée (consid. 3, 4, 5).
LPM 2 a, 47, 48. Lorsque l’élément verbal d’une marque combinée (en l’espèce: cf. sa reproduction) prédomine de façon à rester dans la mémoire des destinataires et qu’il s’agit d’une dénomination géographique qui doit rester à la libre disposition du public, la marque ne peut pas être protégée (consid. 6).
[texte complet]
I. Zivilrechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A_324/2009
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