sic! 2003 Ausgabe 9

"Pulverbeschichtungsanlage III". Handelsgericht St. Gallen vom 3. Juli 2002

6. Technologierecht

6.1 Patente

PatG 1 II; EPü 56. Der massgebliche Fachmann ist gemäss Gerichtsgutachter als Diplom-Maschineningenieur mit Erfahrung in der Konstruktion von Pulverbeschichtungsanlagen und den damit verbundenen langen Förderwegen sowie mit Kenntnissen in der pneumatischen Förderung von pulvrigen Gütern und in der Steuerungstechnik zu definieren (E. 4a).
PatG 1 II; EPü 56. Der massgebliche Fachmann wäre ausgehend von der Erkenntnis, dass die Erhöhung bzw. Steuerung der ausgegebenen Pulvermenge mittels Veränderung des Druckes oder der Menge des über den Injektor eingedüsten Gases bei langen Förderwegen Nachteile mit sich bringt, vor der Aufgabe gestanden, eine andere vorteilhaftere Lösung zu suchen und hätte dabei auf die in der französischen Patentschrift dargestellte Lösung des Steuerungsproblems stossen müssen; dies umso mehr, als die französische Patentschrift in derselben internationalen Klassifikation eingeteilt ist wie das Klagepatent. Ein Fachmann hätte sich auch auf technischen Nachbargebieten umgeschaut (E. 4e).
PatG 1 II; EPü 56. Im Rahmen der erfindungsgemässen Aufgabenstellung vorerst als möglich erachtete und nachträglich aufgrund des «Try and Error»-Ansatzes verworfene Lösungsansätze sind bei der Beurteilung der Erfindungshöhe der letztlich offenbarten Lösung nicht zu berücksichtigen (E. 6a).
PatG 1 II; EPü 56. Spätestens nachdem die ersten Lösungsansätze zu keiner Lösung der gestellten Aufgabe geführt haben, würde sich der massgebliche Fachmann im gesamten Stand der Technik betreffend Pulverbeschichtungsanlagen - wozu auch die in Frage stehende französische Patentschrift gehört - nach alternativen Lösungsmöglichkeiten umsehen (E. 6b).
PatG 1 II; EPü 56. Da das Gerichtsgutachten schlüssig ist und auch von einem Nichtfachmann nachvollzogen werden kann, besteht kein Grund, von der Beurteilung des Gutachters abzuweichen; vielmehr ist mit diesem davon auszugehen, dass keine erfinderische Tätigkeit vorliegt, weil der massgebliche Fachmann in für ihn naheliegender Weise aus den im französischen Patent vorgegebenen Lösungen die geeignete hätte aussuchen und auf die Pulverbeschichtungsanlage übertragen können (E. 7). [Volltext]


6. Droit de la technologie

6.1 Brevets d'invention

LBI 1 II; CBE 56. Selon l'expert commis par le tribunal, doit être considéré comme étant l'homme du métier, en l'occurrence, un ingénieur en machines diplômé ayant de l'expérience en matière de construction d'installations de revêtement par pulvérisation et des conduites s'y rapportant, et qui connaît les questions liées au transport pneumatique de matériaux granuleux ainsi qu'aux techniques de dosage (consid. 4a).
LBI 1 II; CBE 56. Sachant que l'augmentation ou le dosage de la quantité de poudre émise au moyen de la modification de la pression ou de la quantité de gaz injectés entraîne des inconvénients en cas de longueur importante des conduites, l'homme du métier se serait posé la question de savoir comment trouver une solution plus adéquate. Il aurait alors dû trouver la solution du problème lié au dosage qui est présentée dans le brevet français, et ce d'autant plus que ledit brevet figure dans la même classification internationale que celle du brevet du demandeur. L'homme du métier se serait également inspiré d'autres domaines techniques voisins (consid. 4e).
LBI 1 II; CBE 56. Les ébauches de solution jugées d'abord réalisables lors de l'analyse du problème posé par l'invention puis rejetées par la suite sur la base du principe «try and error» ne doivent pas être prises en compte lors de l'examen du degré d'inventivité de la dernière solution divulguée (consid. 6a).
LBI 1 II; CBE 56. Au plus tard lorsque les premiers résultats n'ont conduit à aucune solution du problème posé, l'homme du métier aurait recherché d'autres solutions en se basant sur l'état global de la technique en matière d'installations de revêtement par pulvérisation, et donc sur le brevet français en question (consid. 6b).
LBI 1 II; CBE 56. Lorsque l'expertise judiciaire est pertinente et qu'un non-initié peut la comprendre, il n'y aucune raison de s'écarter de l'appréciation de l'expert; en se fondant sur le rapport d'expertise, il y a bien plutôt lieu d'admettre qu'il n'existe aucune activité inventive dans la mesure où l'homme du métier aurait pu rechercher la solution adéquate parmi celles figurant dans le brevet français et l'appliquer à l'installation de revêtement par pulvérisation (consid. 7). [texte complet]



Abweisung der Klage und Gutheissung der Widerklage; Akten-Nr. HG. 1997.18


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