sic! 2003 Ausgabe 9

"Knoblauchpresse". Obergericht Luzern vom 5. Februar 2003

5. Designrecht

5.1 Muster und Modelle

GestG 6, 35. Zwischen negativer Feststellungsklage und Leistungsklage besteht keine Ausschlusswirkung der Rechtshängigkeit, sofern diese Klagen nicht bei mehreren Gerichten, sondern als Haupt- und Widerklage am selben Gerichtsstand hängig sind (E. 4).
DesG 8. Verwechselbarkeit spielt im Designrecht - ganz im Gegensatz zum Kennzeichnungsrecht - keine Rolle, da das Designrecht keine Unterscheidungskraft im kennzeichnungsrechtlichen Sinn voraussetzt. Die ähnlichkeit als solche rechtfertigt einen Abwehranspruch (E. 5).
DesG 8. Die Frage, ob ein Design die gleichen wesentlichen Merkmale wie ein eingetragenes Design aufweist und dadurch bei den Letztabnehmern den gleichen Gesamteindruck erweckt, ist durch direktes gleichzeitiges Vergleichen und nicht aus der Erinnerung zu entscheiden. Die angestrebte Ausdehnung des Schutzbereichs gegenüber dem bisherigen Recht kann auch damit erreicht werden, dass beim direkten Vergleich höhere Anforderungen an die unterschiedliche Gesamtgestaltung der zu beurteilenden Designs gestellt werden. Blosse Unterschiede in der Detailgestaltung, die erst bei näherer Betrachtung auffallen, sind für die Entscheidfindung dagegen unbeachtlich. Zu berücksichtigen ist hingegen das allgemeine immaterialgüterrechtliche Prinzip, wonach der Schutzumfang immer in direkter Relation zur schöpferischen Leistung steht (E. 5).
URG 2, 3 I. Für den Urheberrechtsschutz einer Gestaltung genügt nicht, dass sie aus ästhetischen oder sonstigen Gründen wie z.B. internationalen Designauszeichnungen von besonderem Wert ist; als zentrales Unterscheidungskriterium muss vielmehr stets Individualität und Originalität einer Schöpfung gegeben sein. Bei einer bescheidenen schöpferischen Leistung sind sodann bereits geringe änderungen als freie Nutzung zulässig, da sich der Schutzumfang nach der Individualität richten soll. Stilelemente wie allgemeine Merkmale einer Mode geniessen für sich allein keinen urheberrechtlichen Schutz (E. 6).
UWG 2, 3 d. Unlauterkeit des Verhaltens des Nachahmers bei der Nachahmung eines Originals besteht in der Schaffung einer Verwechslungsgefahr bzw. der Gefahr einer Irreführung des Verkehrs über die betriebliche Herkunft. Massgebend ist dabei das Erinnerungsbild des Durchschnittabnehmers und nicht der unmittelbare Vergleich der kennzeichnenden Formmerkmale; zudem ist auf den Eindruck abzustellen, den das kaufende Publikum vom Produkt hat, weshalb die begleitenden Umstände wie Verpackung, Marke etc. mitzuberücksichtigen sind (E. 7). . [Volltext]


5. Droit du design

5.1 Dessins et modèles

LFors 6, 35. La litispendance n'est pas exclue entre une action en constatation négative et une action condamnatoire, lorsque ces actions sont pendantes devant le même tribunal en tant que demande principale et reconventionnelle, et non devant des instances différentes (consid. 4).
LDes 8. Contrairement au droit des signes distinctifs, le risque de confusion ne joue aucun rôle en droit des designs dans la mesure où celui-ci n'exige pas de force distinctive au sens du droit des signes distinctifs. La simple similitude suffit pour les actions défensives (consid. 5).
LDes 8. Il y a lieu de procéder par comparaison directe et simultanée, et non de se fonder sur le souvenir laissé par les designs, pour répondre à la question de savoir si un design présente les mêmes caractéristiques principales qu'un design enregistré et suscite ainsi la même impression d'ensemble auprès de l'acheteur final. L'élargissement de la protection par rapport au droit actuel peut être obtenu en posant des exigences plus sévères dans la différence de conception du design à examiner lors de la comparaison directe. De simples différences de détail que l'on remarque seulement par un examen plus approfondi ne jouent aucun rôle dans le processus décisionnel. Il faut tenir compte du principe général du droit de la propriété intellectuelle selon lequel l'étendue du champ de protection est en lien direct avec la prestation créatrice (consid. 5).
LDA 2, 3 I. Une réalisation ne peut bénéficier de la protection du droit d'auteur du seul fait qu'elle possède une valeur particulière en raison de son esthétique ou pour d'autres motifs, comme par exemple la remise de distinctions internationales; l'individualité et l'originalité d'une ouvre doivent au contraire toujours constituer le critère principal. Lorsque la prestation créatrice est modeste, des modifications de moindre importance suffiront pour qu'il y ait libre utilisation, car l'étendue de la protection doit être déterminée en fonction du degré d'individualité. Le style et les tendances générales d'une mode ne bénéficient pas en eux mêmes de la protection du droit d'auteur (consid. 6).
LCD 2, 3 d. En cas d'imitation d'un produit original, la déloyauté du comportement de l'imitateur consiste en la création d'un risque de confusion ou d'un danger de tromperie des milieux concernés sur l'entreprise dont provient le produit. A cet égard, c'est le souvenir du consommateur moyen qui est déterminant, non la comparaison directe des caractéristiques distinctives; de plus, il faut se baser sur l'impression que le produit laisse sur les acheteurs, raison pour laquelle il y a lieu de tenir compte des éléments accessoires comme l'emballage, la marque etc. (consid. 7). [texte complet]



I. Kammer; Klagegutheissung sowie Abweisung der Widerklage; Akten-Nr. 12 01 5


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