sic! 2003 Ausgabe 9

"DJ - Anlässe". Kantonsgericht St. Gallen vom 6. Februar 2003

2. Urheberrecht

2.4 Verwertungsrecht

URG 35, 62 II, 64 III; OR 41; ZPO SG 19 a; GestG 25. Vergütungsansprüche für die Verwendung von Tonträgern sind im ordentlichen Prozess beim Kantonsgericht anhängig zu machen (E. I-II/1a).
URG 35, 40, 41, 47 I. Die Suisa vertritt als Verwertungsgesellschaft die Rechte der Urheber von nicht-theatralischen musikalischen Werken und ist ermächtigt, die ihr übertragenen oder abgetretenen Rechte im eigenen Namen auszuüben und die geschuldeten Vergütungen selbst einzuziehen. Dasselbe gilt für Vergütungsansprüche für die verwandten Schutzrechte. Für die von einem DJ ab einem Tonträger aufgelegte Musik sowie für die in einer Bar verwendete Hintergrundmusik ist eine Vergütung zu bezahlen. Eine solche ist auch geschuldet, wenn eine einzige oder mehrere Personen sich - sei dies spontan oder nicht - als DJ betätigt haben oder in der gleichen Bar Vergütungen für Musikautomaten bereits bezahlt werden (E. II).
URG 2 II b, 10 II c, 35 I, 59 III, 62 II; OR 41. Die unerlaubte Verwendung von urheberrechtlich geschützter Musik an DJ-Anlässen oder als Hintergrundmusik trotz Hinweisen von der Suisa stellt eine Urheberrechtsverletzung dar. Für die Berechnung der Vergütung für DJ-Anlässe wird auf die Summe aus der Höhe des Eintrittspreises und des Preises für das billigste Getränk sowie auf die Anzahl an einem Tag anwesenden Personen abgestellt. Da die Verwendung der Musik ohne Erlaubnis der Suisa erfolgte, wird der Tarif verdoppelt. Für die Berechnung der Entschädigung für Hintergrundmusik wird auf die Fläche des Betriebs abgestellt. Bei einem Inkasso durch die Suisa wird die Basisvergütung auf 150% erhöht (E. II/3).
HonO SG 14 b, 15. Handelt es sich bei der Vertretung einer prozessierenden Partei um deren Angestellten, ist ein Abzug von 30-50% des Honorars gerechtfertigt, da einerseits die Instruktion und der Verkehr mit dem Mandanten wegfällt und der Prozessstoff dem angestellten Anwalt viel näher liegt als einem bestellten Anwalt. Andererseits fallen im Vergleich zum selbstständigen Anwalt die administrativen Kosten der Infrastruktur weg (E. III). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.4 Gestion des droits

LDA 35, 62 II, 64 III; CO 41; CPC SG 19 a; LFors 25. Les actions en rémunération portant sur l'utilisation de phonogrammes doivent être portées en procédure ordinaire devant le Tribunal cantonal (consid. I-II/1a).
LDA 35, 40, 41, 47 I. En tant que société de gestion, la Suisa défend les droits des auteurs d'ouvres musicales non théâtrales, est habilitée à exercer en son propre nom les droits qui lui ont été cédés, et peut encaisser elle-même les montants dus. Il en va de même pour les droits voisins. Une rémunération doit être versée lorsqu'un DJ passe de la musique au moyen d'un phonogramme ou lorsque de la musique de fond est diffusée dans un bar. Cette rémunération est également due lorsqu'une ou plusieurs personnes - que ce soit spontanément ou non - se sont produites comme DJ ou lorsqu'une rémunération a déjà été payée pour les automates à musique de ce bar (consid. II).
LDA 2 II b, 10 II c, 35 I 59 III, 62 II; CO 41. Le droit d'auteur est violé lorsque, sans autorisation et en dépit des directives de la Suisa, de la musique protégée par le droit d'auteur est passée par un DJ ou diffusée comme musique de fond. La rémunération pour des manifestations au cours desquelles des DJ se produisent est calculée en fonction du montant total encaissé sur la vente des billets d'entrée, du prix de la boisson la moins chère et du nombre de personnes présentes lors de la manifestation. Le tarif est doublé si de la musique a été utilisée sans autorisation de la Suisa. La rémunération pour la diffusion de musique de fond est calculée en fonction de la surface de l'établissement. En cas d'encaissement par la Suisa, la rémunération de base est augmentée de 150% (consid. II/3).
Tarif des honoraires d'avocat SG 14 b, 15. Lorsqu'un avocat est un employé de l'une des parties et la représente en procédure, il se justifie de réduire les dépens de 30 à 50%, car le mandant n'a pas besoin d'instruire son mandataire ni d'entretenir des contacts réguliers avec lui, et l'avocat employé est mieux familiarisé avec le dossier qu'un avocat mandaté, d'une part, et contrairement à un avocat mandaté, on doit faire abstraction des frais généraux liés aux infrastructures d'une étude, d'autre part (consid. III). [texte complet]



III. Zivilkammer; Gutheissung der Klage und Aufhebung des Rechtsvorschlags; Akten-Nr. DZ.2002.2-K3.


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