sic! 2003 Ausgabe 10

"Secrecy Agreement". Bundesgericht vom 19. Mai 2003

6. Technologierecht

6.1 Patente

IPRG 7, 178. Ist lediglich die Tragweite der Schiedsklausel in persönlicher und sachlicher Hinsicht zu beurteilen, hat das angerufene staatliche Gericht seine Zuständigkeit auf entsprechende Einrede hin nach der bundesgerichtlichen Rechtsprechung bereits zu verneinen, wenn eine summarische Prüfung der Schiedsvereinbarung nicht ergibt, dass sie hinfällig, unwirksam oder nicht erfüllbar ist (E. 2, 3).
IPRG 178. Haben freiwillige Streitgenossen gemeinsam auf Alles geklagt, dokumentieren sie nach Treu und Glauben, dass sie eine gemeinsame Beurteilung aller Ansprüche anstreben und sich einer Schiedsklausel im Interesse einer gemeinsamen Beurteilung unterziehen, soweit diese in sachlicher Hinsicht auf die Streitigkeit anwendbar ist (E. 4).
IPRG 178; OR 18. Eine Schiedsabrede darf im Streitfall nicht leichthin angenommen werden; steht jedoch das grundsätzliche Vorliegen einer Schiedsabrede fest, so besteht kein Anlass zu einer besonders res-triktiven Auslegung; im Gegenteil ist davon auszugehen, dass die Parteien mit ihrer Schiedsabrede eine umfassende Zuständigkeit des Schiedsgerichts wünschen (E. 5).
IPRG 178; OR 18. Wird der eingeklagte Anspruch mit einem Vorgang begründet, der sich im Zusammenhang mit einer vertraglichen Zusammenarbeit ereignete, fällt dieser in den Anwendungsbereich der im Vertrag enthaltenen Schiedsklausel. Dieser Zusammenhang mit dem Vertrag fällt nicht dahin, weil der Anspruch auch ausservertraglich begründet wird oder weil der Vertrag überhaupt oder einzelne Verpflichtungen daraus befristet sind oder die Zusammenarbeit bereits beendet ist. Es widerspräche jeder Vernunft, die Zuständigkeit des Schiedsgerichts für einen mit der vertraglichen Zusammenarbeit im Zusammenhang stehenden Anspruch lediglich mit einer zeitlichen Beschränkung vorzusehen. Würde die Zuständigkeit des Schiedsgerichts vom Zeitpunkt der Beendigung der Zusammenarbeit abhängig gemacht, könnte sie sich aufgrund des Parteiverhaltens ändern, was offensichtlich nicht der Sinn einer Schiedsklausel sein kann (E. 5). [Volltext]


6. Droit de la technologie

6.1 Brevets d'invention

LDIP 7, 178. Lorsque la clause d'arbitrage doit être appréciée dans sa portée personnelle et matérielle uniquement, le tribunal national saisi de l'affaire doit, selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, décliner sa compétence lorsque l'une des parties soulève l'exception d'arbitrage, à moins que le tribunal ne constate lors d'un examen sommaire de la convention d'arbitrage que celle-ci est caduque, inopérante ou inapplicable (consid. 2, 3).
LDIP 178. Lorsque des consorts ouvert action conjointement, ils manifestent selon le principe de bonne foi qu'ils cherchent à obtenir une appréciation conjointe des actions intentées et qu'ils se soumettent à une clause d'arbitrage en vue d'un jugement global, dans la mesure où celle-ci est applicable au litige d'un point de vue matériel (consid. 4).
LDIP 178; CO 18. En cas de litige, une convention d'arbitrage ne doit pas être admise à la légère; par contre, lorsqu'il est de fait qu'une clause d'arbitrage existe, il n'y a aucune raison de l'interpréter de manière particulièrement restrictive; au contraire, il faut partir du principe que par leur convention d'arbitrage, les parties souhaitent conférer au tribunal arbitral une compétence étendue (consid. 5).
LDIP 178; CO 18. Lorsque l'action exercée se fonde sur un événement qui a eu lieu en relation avec une collaboration contractuelle, elle est comprise dans le champ d'application de la clause d'arbitrage contenue dans le contrat. Cette connexité avec le contrat ne cesse pas d'exister parce que la prétention est également basée sur un fondement délictuel, parce que le contrat ou certaines de ses obligations sont limitées dans le temps ou parce que la collaboration est déjà terminée. Ce serait contraire à toute raison de prévoir la compétence du tribunal arbitral seulement pour une durée limitée dans les cas où une prétention est en connexité avec une collaboration contractuelle. Si la compétence du tribunal arbitral était dépendante du moment de la fin de la collaboration, elle pourrait changer en fonction du comportement des parties, ce qui ne peut manifestement pas être l'objectif d'une clause d'arbitrage (consid. 5). [texte complet]



I. Zivilabteilung; Abweisung der eidgenössischen Berufung; Akten-Nr. 4C.4O/2003


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