sic! 2003 Ausgabe 10

"Changement de nom II". Tribunal fédéral du 30 avril 2003

4. Droit des signes distinctifs

4.4 Droit au nom

CC 30 III, 7; CO 127. La jurisprudence selon laquelle l'action en cessation de trouble de l'art. 30 al. 3 CC n'est pas soumise à un délai de prescription décennal est maintenue, en l'absence de motifs décisifs de nature à justifier un changement de jurisprudence (consid. 2.1).
CC 30 III. Il faut assimiler à la connaissance effective du changement de nom le cas où le demandeur aurait dû en avoir connaissance au regard des circonstances (consid. 2.2).
CC 30 III. Pour déterminer si les conditions subjectives de l'action de l'art. 30 al. 3 CC sont remplies, le juge examine si le demandeur a un intérêt suffisant et digne de protection à contester le changement de nom. Si tel est le cas, il procède à une pesée des intérêts en présence, afin de déterminer si l'intérêt du défendeur au changement de nom l'emporte sur l'atteinte subie par le demandeur (consid. 3.1, 3.2).
CC 30 III. Ce n'est pas la considération sociale dont jouit un nom qui mérite protection, mais plutôt sa rareté (consid. 3.3).
CC 30 III. En l'espèce, l'intérêt du recourant à conserver son nouveau nom l'emporte sur l'intérêt des intimés à préserver la rareté de leur patronyme, compte tenu du fait que le recourant a entretenu des relations quasi-filiales avec la tante des intimés, qu'il est connu et intégré sous le nom litigieux dans sa vie professionnelle et sociale depuis de nombreuses années et qu'il portait ce nom depuis seize ans - au su des intimés - au moment de l'introduction de l'action (consid. 3.4).
CEDH 8; OJ 84 a. Le grief pris de la violation de l'art. 8 CEDH ne peut faire l'objet que d'un recours de droit public pour violation des droits constitutionnels (consid. 3.4). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.4 Namensrecht

ZGB 30 III, 7; OR 127. An der Rechtsprechung, wonach die Anfechtungsklage nach Art. 30 Abs. 3 ZGB keiner zehnjährigen Verjährungsfrist unterliegt, ist festzuhalten, da keine relevanten Gründe vorliegen, die eine änderung der Rechtsprechung rechtfertigen (E. 2.1).
ZGB 30 III. Der tatsächlichen Kenntnisnahme der Namensänderung ist der Fall gleichzusetzen, in dem der Anspruchsberechtigte nach den Umständen davon hätte Kenntnis haben sollen (E. 2.2).
ZGB 30 III. Um zu entscheiden, ob die subjektiven Voraussetzungen der Klage nach Art. 30 Abs. 3 ZGB erfüllt sind, prüft der Richter, ob der Kläger ein ausreichendes und schützenswertes Interesse hat, um die Namensänderung anzufechten. Ist dies der Fall, nimmt er eine Interessenabwägung vor, um zu prüfen, ob das Interesse des Beklagten an der Namensänderung den Nachteil des Klägers überwiegt (E. 3.1, 3.2).
ZGB 30 III. Es ist nicht das gesellschaftliche Ansehen, das ein Name geniesst, als vielmehr dessen Seltenheit, die ausmacht, dass er Schutz verdient (E. 3.3).
ZGB 30 III. Im konkreten Fall wiegt das Interesse des Berufungsklägers, seinen neuen Namen beibehalten zu können, schwerer als das Interesse der Berufungsbeklagten, die Seltenheit ihres Familiennamens bewahren zu können; zu berücksichtigen sind namentlich die Tatsachen, dass der Berufungskläger zur Tante der Berufungsbeklagten ein Mutter-Kind-ähnliches Verhältnis unterhielt, unter dem umstrittenen Namen in seinem beruflichen und gesellschaftlichen Leben bekannt und seit vielen Jahren integriert ist, und dass er den betreffenden Namen - mit Kenntnis der Berufungsbeklagten - zum Zeitpunkt der Klageeinreichung bereits seit 16 Jahren führte (E. 3.4).
EMRK 8; OG 84 a. Die Rüge der Verletzung von Art. 8 EMRK kann nur Gegenstand einer staatsrechtlichen Beschwerde wegen Verletzung verfassungsmässiger Rechte sein (E. 3.4). [Volltext]



IIème Cour civile; admission du recours 5C.233/2002


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