sic! 2010 Ausgabe 12

«Love». Obergericht Zürich vom 7. Juli 2009

2. Urheberrecht

2.1 Allgemeines Urheberrecht

URG 2. Zur Feststellung der Individualität einer schöpferischen Leistung ist die Gesamterscheinung massgebend. Bei dieser Beurteilung kann auch auf das Kriterium der statistischen Einmaligkeit zurückgegriffen werden; dieses kann aber nicht allein ausschlaggebend sein (E. IV/1.1).
URG 3 I, 11 I. Eine freie Benützung liegt vor, wenn das urheberrechtlich geschützte Werk lediglich als Vorlage und zur Inspiration dient, sein individueller Charakter im neuen Werk aber derart verändert wird, dass er nicht mehr erkennbar ist. Eine freie Benützung kann auch vorliegen, wenn das ältere Werk im neuen erkennbar bleibt, aber ein so grosser innerer Abstand des neuen Werkes besteht, dass es seinem Wesen nach als selbständig anzusehen ist, wobei eine massgebliche eigenschöpferische Leistung des zweiten Urhebers vorliegt. Dies ist bei blossem Weglassen eines einzigen Charakteristikums und dessen Ersatz durch ein gemeinfreies, alltägliches Symbol nicht der Fall (E. IV/2.1, 2.3).
URG 3 I, 11 I. Für die Abgrenzung der freien von der unfreien Benützung ist grundsätzlich der Gesamteindruck massgeblich, der sich bei einem Vergleich derjenigen objektiven Merkmale einstellt, welche die schöpferischen Eigentümlichkeiten der beiden Werke bestimmen. Dabei ist ein strenger Massstab anzulegen und die Einschätzung hat vom Standpunkt eines Betrachters zu erfolgen, der auch die Vorlage des neuen Werkes kennt (E. IV/2.1).
URG 3 I, 11 I. Unabhängige Doppel- oder Parallelschöpfungen von urheberrechtlich geschützten Werken sind jedenfalls dann zu verneinen, wenn eine Vielfalt alternativer Gestaltungsmittel zur Verfügung steht (E. IV/3).
URG 10, 11, 62 II; OR 41, 423. Die Frage, ob eine bewusste oder unbewusste Übernahme werkspezifischer Merkmale vorliegt, spielt für die objektive Verletzung des Urheberrechtes keine Rolle; subjektive Momente sind aber für die Geltendmachung finanzieller Ansprüche von Bedeutung (E. IV/3).
URG 62 II; OR 41, 64, 423; ZGB 8. Die für die Gewinnherausgabe nach Art. 423 OR erforderliche Bösgläubigkeit ist Ausdruck einer persönlichen Vorwerfbarkeit, weshalb das erforderliche Wissen individuell vorhanden sein muss. Zum Nachweis der Bösgläubigkeit muss man sich allenfalls des Beweises äusserer Indizien behelfen, die Rückschlüsse auf innere Tatsachen zulassen. Auch solche Indizien müssen aber die konkrete Situation bzw. Person betreffen; allgemeine Annahmen aufgrund der allgemeinen Lebenserfahrung genügen nicht. Sind Beweismittel vorhanden, die annähernd einen direkten Beweis erlauben, so kann der Beweis nicht mit Vermutungen erbracht werden und es kann auch nicht eine Umkehr der Beweislast Platz greifen (E. V/3.1-3.3). URG 62 II; OR 62, 423. Der Bereicherungsanspruch nach Art. 62 OR erfasst nur die Ersparnisse, die der Bereicherte durch seinen Eingriff erzielt hat, nicht jedoch darüber hinausgehende Vorteile kraft eigener Leistung, namentlich den erzielten Gewinn. Ein Gewinnherausgabeanspruch besteht nur gestützt auf Art. 423 OR (E. V/3.5).
URG 62 II; OR 423. Der Gewinnherausgabeanspruch gemäss Art. 423 OR besteht ab dem Wegfall der Gutgläubigkeit und erfasst den Nettogewinn, der sich aus dem Bruttoverkaufserlös abzüglich der Selbstkosten berechnet. Zu den Selbstkosten zählen die auf die verletzenden Produkte entfallenden Produktionskosten sowie die produktbezogenen Verwaltungs-, Vertriebs- und Gemeinkosten (E. V/3.4, 4). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.1 Droit d'auteur en général

LDA 2. Pour constater l’individualité d’une création, l’apparence générale est déterminante. On peut recourir au critère de l’unicité statistique, mais il n’est pas décisif à lui seul (consid. IV/1.1).
LDA 3 I, 11 I. L’utilisation est libre lorsque l’œuvre protégée par le droit d’auteur ne sert que de point de départ et de source d’inspiration et que son caractère individuel est à ce point modifié qu’il n’est plus reconnaissable. Il y a également libre utilisation lorsque la première œuvre est certes reconnaissable dans la nouvelle création, mais que celle-ci s’en distancie tellement qu’elle doit être considérée comme une création indépendante dans son essence même, en ce sens qu’elle est alors une création propre à son auteur. La simple suppression d’une seule caractéristique et son remplacement par un symbole courant appartenant au domaine public ne remplit pas ces conditions (consid. IV/2.1, 2.3).
LDA 3 I, 11 I. L’impression d’ensemble est déterminante pour juger si une utilisation est libre ou non. Elle se base sur une comparaison des éléments objectifs dont résultent les aspects créatifs de chacune des œuvres. A cet égard, les critères doivent être rigoureux et l’appréciation doit être faite du point de vue d’un spectateur connaissant également le modèle sur lequel s’est fondée l’œuvre la plus récente (consid. IV/2.1).
LDA 3 I, 11 I. Il n’y a pas lieu d’admettre l’existence de créations parallèles d’œuvres protégées par le droit d’auteur dans les cas où il existe de multiples moyens alternatifs d’expression (consid. IV/3).
LDA 10, 11, 62 II; CO 41, 423. Le point de savoir si des caractéristiques propres à une œuvre ont été reprises de manière consciente ou non n’est pas décisif pour admettre une violation objective du droit d’auteur; les éléments subjectifs ont en revanche leur importance concernant les prétentions financières (consid. IV/3).
LDA 62 II; CO 41, 64, 423; CC 8. La restitution du gain selon l’art. 423 CO suppose la mauvaise foi, laquelle est l’expression d’un comportement personnel répréhensible, raison pour laquelle elle suppose la conscience de l’acte. La preuve de la mauvaise foi nécessite parfois que l’on se fonde sur des indices extérieurs dont l’on peut déduire l’existence d’une volonté interne. De tels indices doivent cependant se rapporter à la situation concrète ou à la personne en cause; de vagues hypothèses basées sur l’expérience générale de la vie ne suffisent pas. Lorsqu’une preuve directe est possible, on ne peut se fonder sur des présomptions ni vouloir renverser le fardeau de la preuve (consid. V/3.1-3.3).
LDA 62 II; CO 62, 423. Le droit à la restitution de l’enrichissement illégitime selon l’art. 62 CO ne comprend que les économies réalisées par l’intervention de celui qui s’est enrichi, mais non les avantages supplémentaires dus à ses mérites, en particulier le gain réalisé. Un droit à la délivrance du gain ne peut se baser que sur l’art. 423 CO (consid. V/3.5).
LDA 62 II; CO 423. Le droit à la délivrance du gain selon l’art. 423 CO prend naissance dès la disparition de la bonne foi et porte sur le gain net résultant du produit brut des ventes sous déduction des frais. Ces frais comprennent les coûts de production des produits litigieux, de même que les frais de gestion et de distribution ainsi que les frais généraux qui s’y rapportent (consid. V/3.4, 4). [texte complet]



I. Zivilkammer; teilweise Gutheissung der Klage; Akten-Nr. LK060009/U

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