sic! 2003 Ausgabe 10

"Fitness". Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 28. März 2003

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 a. Das zumindest im deutschsprachigen Raum schon seit langem rezeptierte englische Wort «Fitness» hat nach dem dominierenden schweizerischen Sprachverständnis die Bedeutung von «gute körperliche Verfassung, Gesundheit, Leistungsfähigkeit und Kondition». Das Publikum nimmt bei unter dem Zeichen «Fitness» angebotenen Lebensmitteln an, es handle sich um besonders gesunde (z.B. vitaminreiche und fettarme) Produkte. Dieser Sinngehalt ist ohne gedankliche Anstrengung oder Phantasieaufwand erkennbar. Das Zeichen «Fitness» verweist somit direkt auf eine bestimmte Kategorie von Lebensmitteln und preist deren Wirkungen an, weshalb es nicht geeignet ist, diese zu individualisieren (E. 3, 4).
MSchG 2 a. Aufgrund der starken Werbewirkung, welche von mit «Fitness» gekennzeichneten Waren ausgeht, darf das Recht zur Verwendung dieses Zeichens nicht einem einzigen Konkurrenten zugestanden werden; das Zeichen «Fitness» ist deshalb im Zusammenhang mit Lebensmitteln auch freihaltebedürftig (E. 4).
BV 8 I; MSchG 2 a. Der Gleichbehandlungsgrundsatz ist durch den Umstand, dass die Marke «Champion» für Lebensmittel und die Marke «Fitness» für Parfums eingetragen wurde, nicht verletzt (E. 5). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 a. Le mot anglais «Fitness» est entré dans le langage courant depuis longtemps, du moins en Suisse alémanique. Il est généralement compris en Suisse dans le sens de «bonne forme, performance, condition physique et santé». Lorsque des aliments sont vendus sous la désignation «Fitness», le public suppose qu'il s'agit de produits particulièrement sains (p. ex. riches en vitamines et pauvres en graisse). Ce sens est reconnaissable sans effort de réflexion ou d'imagination. Le signe «Fitness» renvoie ainsi directement à une catégorie spécifique d'aliments dont il vante les effets. Dès lors, il ne per-met pas d'individualiser ces produits (consid. 3, 4).
LPM 2 a. Vu l'important effet publicitaire en faveur des produits vendus sous la désignation «Fitness», le monopole de ce terme n'est pas possible. En relation avec des aliments, ce signe doit donc rester disponible (consid. 4).
Cst. 8 I; LPM 2 a. Le principe de l'égalité de traitement n'est violé ni par l'enregistrement de la marque «Champion» pour des aliments, ni par celui de la marque «Fitness» pour des parfums (consid. 5). [texte complet]



Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. MA-AA 11/02


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