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"Becherfarben II". Bundesgericht vom 2. Juli 2003
7. Wettbewerbsrecht
7.1 Lauterkeitsrecht
UWG 3 d, 2. Bei der lauterkeitsrechtlichen Beurteilung der Verwechslungsgefahr zwischen zwei Produkten ist der Gesamteindruck massgebend, wie er sich aus der bei solchen Produkten üblichen Warenpräsentation ergibt. Sind (1.) bei der Präsentation ansonst sehr ähnlich ausgestatteter (hier: pastellfarbene Sechserpack-Becherchen) identischer Produkte einzelne Ausstattungselemente (hier: die Deckfolien), üblicherweise sichtbar, werden (2.) diese Elemente von einer überwiegenden Anzahl der Käufer beim Einkauf tatsächlich beachtet und ergibt sich (3.) aus die-sen Ausstattungselementen alleine keine Verwechslungsgefahr, besteht eine solche auch nicht hinsichtlich der gesamten Produkteausstattungen (E. 3.1-3.3).
UWG 3 d. Ein Gericht darf zur Feststellung der bei der Beurteilung der Verwechslungsgefahr massgeblichen Produktepräsentation auf die Resultate einer von einer der Parteien durchgeführten Meinungsumfrage abstellen zum Thema, inwieweit ein bestimmtes Element der Produkteausstattung beim Kaufentscheid berücksichtigt wird (E. 3.2.2).
UWG 3 d, 2. Zwischen zwei Deckfolien, welche unterschiedliche Produktenamen (hier: «Petit Suisse» und «Petit Gervais»), bei der einen Deckfolie eine auch bei geringer Aufmerksamkeit unübersehbare Markenbezeichnung (hier: Danone) und bei der anderen eine bei geringfügig grösserer Aufmerksamkeit ebenfalls erkennbare Zusatzbezeichnung (hier: «exclusivité Coop») aufweisen, besteht keine Verwechslungsgefahr (E. 3.3.1).
UWG 3 d, 2. Auch bei Massenartikeln des täglichen Bedarfs, bei denen in der Regel von einer geringeren Aufmerksamkeit und einem geringeren Unterscheidungsvermögen der Konsumenten auszugehen ist, verhindert ein beim Kaufentscheid wegen wichtiger Produkteinformationen speziell beachtetes, nicht verwechselbares Ausstattungselement die Gefahr einer Verwechslung der Produkte (E. 3.3.2).
[Volltext]
7. Droit de la concurrence
7.1 Concurrence déloyale
LCD 3 d, 2. En droit de la concurrence déloyale, le risque de confusion entre deux produits s'apprécie sur la base de l'impression d'ensemble laissée par leur présentation habituelle. Il n'y pas lieu d'admettre un risque de confusion au regard de la présentation générale des produits lorsque (1) certains éléments de l'emballage des produits (les opercules) qui sont sinon pratiquement conditionnés de manière identique (six pack de gobelets de yaourt de couleur pastel) sont d'habitude visibles, (2) que ces éléments sont effectivement examinés par la plupart des consommateurs au moment de l'achat et (3) qu'ils n'entraînent à eux seuls aucun risque de confusion (consid. 3.1-3.3).
LCD 3 d. Pour constater quelle est la présentation déterminante du produit lors de l'appréciation du risque de confusion, le tribunal peut se baser sur les résultats d'un sondage mené par l'une des parties et qui avait pour objet la mesure dans quelle un élément particulier de l'emballage était pris en considération lors de l'achat (consid. 3.2.2).
LCD 3 d, 2. Il n'y a pas de risque de confusion entre deux opercules comprenant des noms de produit différents («Petit Suisse» et «Petit Gervais»), dans la mesure où l'un comporte une marque (Danone) facilement reconnaissable, même en y prêtant peu d'attention, et que figure sur l'autre une dénomination supplémentaire («exclusivité coop»), également reconnaissable sans y être particulièrement attentif (consid. 3.3.1).
LCD 3 d, 2. S'agissant même de produits de consommation courante au sujet desquels il faut admettre un discernement et une attention réduits de la part des consommateurs, un risque de confusion entre ces produits est exclu lorsqu'un élément de l'emballage qui fait l'objet d'un examen particulier lors de l'achat pour les informations qu'il fournit sur le produit est différent et ne donne pas lieu à confusion (consid. 3.3.2).
[texte complet]
I. Zivilabteilung; Abweisung der Berufung; Akten-Nr. 4C.60/2003
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