sic! 2004 Ausgabe 1

"Bosca / Luigi Bosca Vini Finos Argentinos". Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 4. März 2003

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 12 I, 32; MSchV 22 III. Die Einrede des Nichtgebrauchs muss in der ersten Stellungnahme des Widerspruchsgegners geltend gemacht werden. Der Gebrauch einer Marke ist im Widerspruchsverfahren glaubhaft gemacht, wenn der Richter die Möglichkeit, dass die behaupteten Tatsachen stimmen, höher einschätzt als das Gegenteil. (E. 2.4).
MSchG 12 I, 32, 34, 36. Im Beschwerdeverfahren vor der Rekurs-kommission dürfen bis vor dem Entscheid neue Tatsachen, Rechtsbehauptungen und Beweise vorgebracht werden, auch solche zur Glaubhaftmachung des Gebrauchs einer Marke. Bringt der Widersprechende Belege, die er bereits im Widerspruchsverfahren hätte beibringen können, erst im Beschwerdeverfahren vor und führt dies zur Gutheissung seiner Beschwerde, rechtfertigt es sich, ihm die Hälfte der Verfahrenskosten aufzuerlegen und keine Parteientschädigung zuzusprechen (E. 3, 9).
MSchG 11 I, 12 I, 32. Der den Schutz einer Marke erhaltende Gebrauch muss ernsthaft sein. Massgebend für die Beurteilung einer solchen Ernsthaftigkeit sind die branchenüblichen Gepflogenheiten eines wirtschaftlich sinnvollen Handelns, wobei Art, Umfang und Dauer des Gebrauchs zu berücksichtigen sind. Je nach Ware oder Dienstleistung sind unterschiedliche Anforderungen an den ernsthaften Gebrauch zu stellen. Jedenfalls ist eine minimale Marktbearbeitung gefordert. Durch den jährlichen Vertrieb von Tausenden oder teilweise Zehntausenden mit der strittigen Marke versehenen Flaschen Wermut und Schaumwein ist der ernsthafte Gebrauch dieser Marke für diese Produkte glaubhaft gemacht (E. 5-7).
MSchG 11 III, 12 I, 32. Schutz erhaltend sein kann auch der Gebrauch einer Marke durch eine wirtschaftlich eng mit der Markeninhaberin verbundene Gesellschaft, eine Lizenznehmerin oder eine Alleinvertreterin (E. 7). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 12 I, 32 ; OPM 22 III. Le défendeur doit invoquer l'exception de non usage dans sa première détermination. En procédure d'opposition, l'usage de la marque est rendu vraisemblable lorsque la probabilité de véracité des faits allégués est plus élevée que celle de leur inexactitude (consid. 2, 4).
LPM 12 I, 32, 34, 36. En procédure de recours devant la commission, de nouveaux faits, arguments ou preuves peuvent être invoqués jusqu'au prononcé de la décision. Peuvent être également admis les moyens propres à rendre vraisemblable l'usage de la marque. Lorsque le défendeur ne produit des pièces qu'en procédure de recours, alors qu'il aurait déjà pu le faire dans le cadre de la procédure d'opposition, et que cela conduit à l'admission de son recours, il se justifie de mettre la moitié des frais de procédure à sa charge et de ne pas lui accorder de dépens (consid. 3, 9).
LPM 11 I, 12 I, 32. Pour maintenir le droit à la marque, l'usage doit être sérieux. Pour en juger, il faut se référer à ce qui se fait usuellement dans la branche concernée en vue d'une action commerciale significative. A cet égard, il faut tenir compte du genre, de l'étendue et de la durée de l'usage. Selon le produit ou le service, l'usage sérieux doit être soumis à des exigences différentes. Quoi qu'il en soit, une activité minimum de prospection du marché est exigée. La vente annuelle de quelques milliers, voire de dizaines de milliers de bouteilles de vermouth ou de mousseux sous la marque litigieuse atteste de l'usage sérieux de cette marque en relation avec ces produits (consid. 5-7).
LPM 11 III, 12 I, 32. L'usage de la marque par une société étroitement liée au titulaire sur le plan économique, par un licencié ou par un distributeur exclusif peut également maintenir le droit à la marque (consid. 7). [texte complet]



Gutheissung der Beschwerde und Rückweisung an die Vorinstanz; Akten-Nr. MA-AA 17/02


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