sic! 2004 Ausgabe 1

"FMH / FNH". Gerichtskreis VIII Bern-Laupen vom 11. Juni 2003

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I c. Buchstabengruppen besitzen nach Lehre und Rechtsprechung die für eine Marke geforderte Unterscheidungskraft und sind insbesondere dann individualisierungsfähig, wenn sie infolge des Wechsels von Vokalen und Konsonanten wie Phantasieworte ausgesprochen werden und sich als solche im Verkehr durchgesetzt haben (E. 3.2 ff.).
MSchG 3 I c; UWG 3 I d. Bei der Beurteilung der Verwechslungsgefahr ist nicht ein Berufsmann, sondern der letzte Abnehmer ausschlaggebend. So ist dem medizinischen Laien und durchschnittlichen Patienten die sachliche Abgrenzung zwischen klassischer Medizin und sog. alternativen Heilmethoden nicht geläufig. Zudem weiss der Patient zwar, dass in der klassischen Medizin lateinische und griechische Ausdrücke Verwendung finden, verfügt aber in der Regel nicht über die notwendigen Sprachkenntnisse, um die Fachgebiete, für welche die umstrittenen Titel verliehen werden, der Naturheilkunde zuzuordnen bzw. zu erkennen, dass es sich nicht um Methoden der klassischen Medizin handelt (E. 3.2 ff.).
UWG 3 I e. Unnötig anlehnend und damit unlauter sind alle positiven Bezugnahmen auf die Konkurrenz, die zur angemessenen Aufklärung der Abnehmer des eigenen Angebots nicht erforderlich sind (E. 3.7 ff.).
ZGB 29 II. Eine unbefugte Namensanmassung liegt vor bei Beeinträchtigung rechtlich schützenswerter Interessen des betroffenen Namensträgers, wofür eine allfällige Verwechslungsgefahr hinsichtlich der fraglichen Zeichen erforderlich, aber nicht stets ausreichend ist. Es können namensmässige und anderweitige Zeichenverwendungen Namensanmassungen darstellen; dies trifft namentlich auch für den Gebrauch bloss dem angemassten Namen ähnlicher Zeichen zu (E. 3.10 f.).
MSchG 59; UWG 14; ZGB 28c. Die für den Erlass vorsorglicher Massnahmen vorausgesetzte Dringlichkeit ist eine Dringlichkeit im relativen Sinn, welche sich an der Dauer des Hauptprozesses misst. Die Dringlichkeit kann durch Verspätung sogar verschärft werden, wenn sie darauf beruht, dass der Gesuchsteller anfänglich nicht sicher sein konnte, dass die rechtswidrigen Handlungen wirklich schädlich waren (E. 3.12 ff.). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I c. Selon la doctrine et la jurisprudence, les groupes de lettres possèdent la force distinctive exigée par le droit des marques lorsqu'en raison de l'agencement de leurs voyelles et de leurs consonnes ils se prononcent comme des mots fantaisistes et qu'ils se sont imposés dans le public en tant que tels (consid. 3.2 ss).
LPM 3 I c; LCD 3 I d. Lors de l'appréciation du risque de confusion, ce n'est pas le professionnel, mais le consommateur final qui est déterminant. Les non-médecins et les patients moyens ne font pas facilement la distinction entre la médecine classique et les méthodes de guérison dites alternatives. En outre, bien que le patient sache que la médecine classique fasse usage de termes latins et grecs, il ne dispose toutefois pas des connaissances linguistiques requises pour ranger dans la catégorie des médecines naturelles les domaines spécifiques auxquels les dénominations en cause se rapportent, ou pour reconnaître qu'il ne s'agit pas de méthodes appartenant à la médecine classique (consid. 3.2 ss).
LCD 3 I e. Sont inutilement parasitaires, et donc déloyales, les références positives à la concurrence qui ne sont pas nécessaires pour informer les clients de manière adéquate sur ses propres produits (consid. 3.7 ss).
CC 29 II. Il y a usurpation de nom lorsque les intérêts juridiquement protégés du titulaire du nom concerné sont lésés. A cet égard, un éventuel risque de confusion provoqué par le signe litigieux est nécessaire, mais pas toujours suffisant. L'utilisation d'un signe comme nom ou d'une autre manière peut constituer une usurpation du nom; tel est notamment le cas de l'usage de signes semblables au nom usurpé (consid. 3.10 s.).
LPM 59 ; LCD 14; CC 28c. Condition pour rendre une décision de mesures provisionnelles, l'urgence est une notion relative qui se mesure à la durée du procès principal. L'urgence peut même être accentuée par un retard lorsque ce dernier est dû au fait que le demandeur n'était initialement pas sûr que les actes illicites fussent réellement dommageables (consid. 3.12 ss). [texte complet]



Gerichtspräsident 1; Gutheissung des Massnahmegesuches; Akten-Nr. Z 03 2628; mitgeteilt von Prof. Dr. iur. E. Marbach, Fürsprech, Bern.

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