sic! 2004 Ausgabe 2

"Dispositif de prélèvement d'un liquide I + II". Tribunal fédéral du 18 juillet 2003

6. Droit de la technologie

6.1 Brevets d'invention

OJ 67 ch. 1. L'art. 67 ch. 1 OJ confère au Tribunal fédéral la possibilité de revoir les faits d'ordre technique constatés par la juridiction cantonale et d'ordonner les mesures probatoires nécessaires. Il ne fait usage de cette faculté que lorsqu'il éprouve de sérieux doutes quant à l'exactitude des constatations du juge du fond relatives à des questions d'ordre technique (consid. 2, 2.1).
LBI 1 II; CBE 56. Le domaine des inventions brevetables commence au-delà de la zone dans laquelle, en s'appuyant sur l'état de la technique, l'homme du métier moyennement bien formé dans le domaine en question peut développer des innovations grâce à son savoir et à ses capacités (consid. 3, 3.1).
LBI 1 II; CBE 56. La notion de non-évidence est une notion objective. C'est uniquement l'écart mesurable entre le résultat de l'invention et l'état de la technique qui importe et non les efforts déployés par l'inventeur ou ses connaissances subjectives. Font partie de l'état de la technique toutes les données accessibles au public à la date du dépôt ou de priorité. L'examen de l'activité inventive suppose que l'on considère l'état de la technique dans sa globalité. Méthode d'examen (consid. 3.2, 3.3, 3.4).
LBI 1 II; CBE 56. Un problème en tant que tel ne peut être considéré comme une invention. Le problème est la question technique qui est résolue objectivement par l'invention de façon reconnaissable pour l'homme de métier. Les explications de l'inventeur dans sa demande de brevet ne sont pas décisives. Il s'agit de rechercher, au vu des revendications de la demande de brevet, ce que l'invention litigieuse apporte objectivement à l'état de la technique (consid. 3.5).
LBI 1 II; CBE 56; OJ 67. La solution retenue dans le brevet litigieux pour l'élimination du volume mort découle de l'état de la technique. La méthode utilisée par la cour cantonale ne prête pas flanc à la critique et les contestations d'ordre technique auxquelles elle a procédé sont suffisamment claires et complètes (consid. 3.6). [texte complet]


6. Technologierecht

6.1 Patente

OG 67 Ziff. 1. Art. 67 Ziff. 1 OG räumt dem Bundesgericht die Möglichkeit ein, die tatsächlichen Feststellungen der kantonalen Instanz betreffend die technischen Verhältnisse zu überprüfen und die erforderlichen Beweismassnahmen zu treffen. Es macht von dieser Möglichkeit nur Gebrauch, wenn an der Richtigkeit der Feststellungen des Richters bezüglich Fragen technischer Art ernsthafte Zweifel bestehen (E. 2, 2.1).
PatG 1 II; EPü 56. Der Bereich der patentierbaren Erfindung beginnt jenseits der Neuerungen, die der durchschnittlich ausgebildete Fachmann, gestützt auf den Stand der Technik, dank seinem Wissen und seiner Arbeitsleistung entwickeln kann (E. 3, 3.1).
PatG 1 II; EPü 56. Der Begriff des Nichtnaheliegens ist ein objektiver Begriff. Von Bedeutung ist einzig die messbare Abweichung zwischen dem Resultat der Erfindung und dem Stand der Technik und nicht etwa die vom Erfinder unternommenen Anstrengungen oder dessen subjektiven Kenntnisse. Zum Stand der Technik gehören alle der öffentlichkeit zum Zeitpunkt der Anmeldung oder der Priorität zugänglichen Tatsachen. Die Prüfung der erfinderischen Tätigkeit setzt voraus, dass man den Stand der Technik in seiner Gesamtheit berücksichtigt; Prüfmethode (E. 3.2, 3.3, 3.4).
PatG 1 II; EPü 56. Ein Problem als solches kann nicht als Erfindung angesehen werden. Das Problem ist die technische Fragestellung, welche durch die Erfindung objektiv gelöst wird, sodass die Lösung für den Fachmann erkennbar ist. Die Erklärungen des Erfinders in seinem Patentgesuch sind nicht entscheidend. Es geht darum zu untersuchen, was die fragliche Erfindung, gestützt auf die Patentansprüche, objektiv zum Stand der Technik beiträgt (E. 3.5).
PatG 1 II; EPü 56; OG 67. Die im strittigen Patent dargelegte Lösung für die Eliminierung toten Volumens ergibt sich aus dem Stand der Technik. Die vom kantonalen Gericht gewählte Methode ist nicht zu kritisieren und die Vorbehalte, die es in technischer Hinsicht anbrachte, sind ausreichend klar und vollständig (E. 3.6). [Volltext]



Ier Cour civile; rejet des recours; réf. 4C.120/2003 et 4C.122/2003



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