sic! 2004 Ausgabe 2

"Montreux Jazz Festival (fig.) / TCB - The Montreux Jazz Label". Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle du 14. octobre 2003

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

MSchG 3 I c. Zwischen Unterhaltungsdiensten und Musikträgern besteht Gleichartigkeit, da das Publikum erwartet, die von ihm besuchten kulturellen Ereignisse auf irgendwelchen Trägern wieder zu finden (E. 5).
MSchG 2 a. Das Zusammenfügen der drei beschreibenden Begriffe «Montreux», «Jazz» und «Festival» zu einem einzigen Ausdruck bleibt beschreibend (E. 6).
MSchG 3 I c. Zwischen den kennzeichnungskräftigen Elementen, also zwischen einerseits dem Bildelement, und andererseits dem Element «TCB» besteht keine Gemeinsamkeit, sodass jegliche Verwechslungsgefahr ausgeschlossen ist (E. 7).
MSchG 2 a, 3 I c, 3 II b. Die Durchsetzung der Wortmarke «Montreux Jazz Festival» für Musikträger wurde nicht nachgewiesen, weshalb der Widerspruch, der sich darauf stützt, nicht gutgeheissen werden kann, ohne zu prüfen, ob, soweit das Zeichen weder in der Schweiz noch im Ausland als Marke eingetragen ist, die Berufung auf Art. 3 Abs. 2 lit. b MSchG möglich ist (E. 8).
UWG 3 d, ZGB 29 II. Weder das Namensrecht noch der aus dem UWG fliessende Schutz bieten eine mögliche Grundlage für einen Widerspruch (E. 9). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

LPM 3 I c. Les services de divertissement sont similaires aux supports musicaux, car le public s'attend à retrouver sur n'importe quel support le résultat des activités culturelles qu'il fréquente (consid. 5).
LPM 2 a. La réunion en une seule expression des trois mots «Montreux», «Jazz» et «Festival», qui sont tous trois descriptifs, reste descriptive (consid. 6).
LPM 3 I c. La comparaison des éléments disposant d'une force distinctive, soit les éléments figuratifs d'une part, et l'élément «TCB» d'autre part n'ont aucun point commun, ce qui exclut tout risque de confusion (consid. 7).
LPM 2 a, 3 I c, 3 II b. L'existence d'une marque verbale imposée «Montreux Jazz Festival» n'étant pas prouvée en relation avec les supports musicaux, l'opposition ne peut être admise sur cette base, sans qu'il soit nécessaire de trancher la question de savoir si, à défaut d'un enregistrement en Suisse ou à l'étranger, il est possible de se prévaloir de l'art. 3 al. 2 let. b LPM (consid. 8).
LCD 3 d, CC 29 II. Le droit au nom et la protection conférée par la loi contre la concurrence déloyale ne permettent pas de fonder une opposition (consid. 9). [Volltext]



Rejet du recours dans la procédure d'opposition; réf. MA-WI 34/02

Fenster schliessen