sic! 2004 Ausgabe 3

"smartModule und smartCore". Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 29. Juli 2003

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 a. Ob eine Marke beschreibend ist und zum Gemeingut gehört, beurteilt sich danach, ob das Zeichen als Ganzes einen erkennbaren Wortsinn ergibt. Dies ist auch bei neuen, bisher ungebräuchlichen oder bei mehrdeutigen Ausdrücken möglich, wenn die beschreibende Bedeutung im konkreten Fall dominiert (E. 4, 5, 7).
MSchG 2 a. Der Zusammenzug von Adjektiv und Substantiv zu einem Wort und die Verwendung eines grossen Anfangsbuchstabens für das Substantiv verleihen einem an sich gemeinfreien Zeichen keinen unterscheidungskräftigen Gesamteindruck (E. 8). MSchG 2 a. Das Freihaltebedürfnis ist bei der Beurteilung, ob ein Zeichen als Marke eingetragen werden kann, zu berücksichtigen (E. 9).
MSchG 2 a. Ist ein Zeichen für ein Erzeugnis unmittelbar beschreibend, lässt es sich auch für den Oberbegriff dieses Erzeugnisses selbst dann nicht als Marke schützen, wenn das Zeichen für andere unter den selben Oberbegriff fallende Erzeugnisse nicht beschreibend sein sollte (E. 12).
MSchG 2 a. Der Grundsatz der Gleichbehandlung findet nur Anwendung, wenn die Sachverhalte ohne weiteres vergleichbar sind. Die gewandelte Bedeutung eines Wortes in den betroffenen Verkehrskreisen darf bei einer späteren Anmeldung zu einer Praxisänderung der Frage der Freihaltebedürftigkeit führen; «smart» ist für Hardware, Software, Prozessoren und Steuergeräte beschreibend (E. 13).
MSchG 2 a. Eine Unterscheidungskraft dank Verkehrsgeltung muss zeitlich vor der Markenanmeldung bestanden haben. Eine zweijährige Verwendung im Firmenprospekt, in Anzeigen in der Fachpresse sowie in einem Artikel in der Lokalpresse können die Verkehrsdurchsetzung eines Zeichens als Marke nicht glaubhaft machen (E. 15). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 a. Pour déterminer si une marque est descriptive et appartient ainsi au domaine public, il faut examiner si le signe dans son ensemble possède un sens reconnaissable. Pour autant que le sens descriptif ait une importance dominante dans le cas d'espèce, tel peut être le cas également pour des expressions qui sont nouvelles, qui ont plusieurs significations ou qui étaient inusitées jusqu'alors (consid. 4, 5, 7).
LPM 2 a. La réunion d'un adjectif et d'un substantif en un mot et l'utilisation d'une lettre majuscule pour le substantif ne confèrent pas à un signe qui fait en soi partie du domaine public une impression d'ensemble ayant un caractère distinctif (consid. 8).
LPM 2 a. Lorsque l'on examine si un signe peut être enregistré comme marque, il faut tenir compte de la nécessité de le laisser le cas échéant à la disposition de tous (consid. 9).
LPM 2 a. Lorsqu'un signe est directement descriptif pour un produit, il ne peut pas être protégé comme marque pour la catégorie plus générale des produits dont il fait partie, même lorsqu'il ne serait pas descriptif pour d'autres produits qui appartiennent à cette catégorie (consid. 12).
LPM 2 a. Le principe de l'égalité de traitement n'est applicable que si les faits sont véritablement comparables. La modification de la signification d'un mot auprès des milieux concernés peut, lors d'un dépôt ultérieur, entraîner un changement de pratique sur la question de l'appartenance au domaine public; «smart» est descriptif pour du matériel informatique, des logiciels, des processeurs et des appareils de commande (consid. 13).
LPM 2 a. La force distinctive résultant du fait que le signe se serait imposé doit exister avant le dépôt de la marque. L'utilisation d'un signe pendant deux ans dans des prospectus d'entreprise, dans des annonces dans la presse spécialisée et dans un article paru dans la presse locale ne permet pas de rendre vraisemblable qu'il se serait imposé comme marque (consid. 15). [texte complet]



Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. MA-AA 22/02 23/02

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