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"Euregio Immobilien-Treuhand AG / Euregio Bodensee Immobilien AG". Bundesgericht vom 20. Oktober 2003
4. Kennzeichenrecht
4.3 Firmenrecht
OR 951 II; OR 956. Eine nicht hinreichend deutliche Unterscheidbarkeit zweier Firmen liegt vor, wenn bei der Aufmerksamkeit, welche die Personen, die mit den Gesellschaften geschäftlich verkehren, aufbringen, mindestens wahrscheinlich ist, dass in deren Erinnerung der unzutreffende Gesamteindruck entsteht, das mit der einen Firma gekennzeichnete Unternehmen sei mit dem durch die andere Gekennzeichneten rechtlich oder wirtschaftlich verbunden. Ob dies der Fall sei, ist eine Rechtsfrage (E. 2.3).
OR 951 II; OR 956. Der Gesamteindruck einer Firma wird durch deren Bestandteile geprägt, wobei deren Klang, Sinn und Position in der Firma zu berücksichtigen sind. Verbundene Firmenbestandteile weisen Kennzeichnungskraft nur als ein einziger Firmenbestandteil auf (vorliegend werden «Euregio» und «Bodensee» als ein einziger Firmenbestandteil gleichbedeutend mit «Euregio» aufgefasst). Geläufigen regionalen Bezeichnungen (vorliegend «Bodensee»; «Euregio» ist demgegenüber auch noch ein allgemein bekanntes Akronym) kommt sehr geringe Kennzeichnungskraft zu. Die schwache Kennzeichnungskraft einer Sachbezeichnung wird durch eine hintere Position in der Firma zusätzlich geschwächt (E. 2.3, 2.4).
OR 950 I; OR 951 II; OR 956. Die Anforderungen an die deutliche Unterscheidbarkeit der Firma einer Aktiengesellschaft gegenüber einer älteren Firma sind im Allgemeinen streng und besonders streng, wenn sich die gekennzeichneten Unternehmen an den gleichen Kundenkreis wenden (E. 2.3).
OR 951 II; OR 956. Auch Firmen, welche ausschliesslich aus gemeinfreien Herkunftsangaben und Sachbezeichnungen bestehen, stehen unter dem Schutz des gesetzlichen Ausschliesslichkeitsanspruchs. Die Anforderungen an die Unterscheidungskraft individualisierender Zusätze bei einer jüngeren Firma dürfen in diesem Fall aber nicht überspannt werden (E. 2.3, 2.4).
[Volltext]
4. Droit des signes distinctifs
4.3 Raisons de commerce
CO 951 II; CO 956. Deux raisons de commerce ne se distinguent pas suffisamment l'une de l'autre lorsqu'en prêtant l'attention dont font preuve les personnes qui entretiennent des relations commerciales avec des sociétés, il semble au moins probable qu'elles aient la fausse impression que les entreprises ainsi désignées sont commercialement et juridiquement liées entre elles. Savoir si tel est le cas constitue une question de droit (consid. 2.3).
CO 951 II; CO 956. L'impression d'ensemble d'une raison de commerce est caractérisée par ses éléments. A cet égard, il y a lieu de tenir compte de leur effet sonore, de leur sens et de leur position dans la raison de commerce. Les éléments d'une raison de commerce liés entre eux n'ont de force distinctive qu'en tant qu'élément unique de cette raison de commerce (en l'espèce, «Euregio» et «Bodensee» sont appréhendés comme un seul élément de la raison de commerce ayant la même signification que «Euregio»). Les dénominations régionales courantes (en l'espèce «Bodensee»; «Euregio» étant en plus un acronyme généralement connu) ont une force distinctive très réduite. La faible force distinctive d'une dénomination générique est encore atténuée lorsqu'elle figure dans la dernière partie de la raison de commerce (consid. 2.3, 2.4).
CO 950 I; CO 051 II; CO 956. Les exigences en matière de distinction claire entre la raison de commerce d'une société anonyme et une raison de commerce antérieure sont en général sévères et le sont d'autant plus lorsque les entreprises désignées s'adressent au même cercle de clients (consid. 2.3).
CO 951 II; CO 956. Même les raisons de commerce constituées uniquement d'indications géographiques et de dénominations génériques appartenant au domaine public bénéficient de la protection légale découlant du droit à l'exclusivité. Toutefois, s'agissant de la raison de commerce la plus récente, les exigences en matière de force distinctive des adjonctions ayant une fonction d'individualisation ne doivent en l'espèce pas être trop élevées (consid. 2.3, 2.4).
[texte complet]
I. Zivilabteilung, Gutheissung der Berufung; Akten-Nr. 4C.1997/2003
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