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"Uhrwerk-Krieg". Bundesgericht vom 19. Dezember 2003
7. Wettbewerbsrecht
7.2 Kartellrecht
KG 39, VwVG 45 I, II g. Entscheide über vorsorgliche Massnahmen gelten
als selbstständig anfechtbare Zwischenverfügungen, wenn sie einen
nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können. Dies kann der
Fall sein, wenn die Gesuchstellerin durch Handlungen eines Konkurrenten
in ihrer Wettbewerbsstellung beeinträchtigt wird und riskiert, dadurch
Marktanteile zu verlieren (E. 1.1).
KG 39. Die Wettbewerbskommission kann auch im kartellrechtlichen Untersuchungverfahren vorsorgliche Massnahmen treffen, obwohl das Kartellgesetz solche nicht ausdrücklich
vorsieht. Voraussetzungen sind ein nicht leicht wieder gutzumachender Nachteil,
eine über das allgemeine Bestreben nach möglichst rascher Umsetzung
gesetzlicher Vorgaben hinausgehende, besondere Dringlichkeit sowie die Verhältnismässigkeit
der Anordnung (E. 2.1, 2.2, 2.3).
KG 39. Im kartellrechtlichen Verwaltungsverfahren sind vorsorgliche Massnahmen
vorab dann anzuordnen, wenn dies dem öffentlichen Interesse am Schutz
des wirksamen Wettbewerbs dient. Stehen in erster Linie private Interessen
zur Diskussion, ist der zivilrechtliche Weg zu beschreiten (E. 2.4).
KG 39. Auf ein Gesuch um vorsorgliche Massnahmen ist einzutreten, wenn die
Gesuchstellerin glaubhaft macht, dass sie in ihren tatsächlichen (privaten)
Interessen mehr als jedermann beeinträchtigt ist. Daraus folgt jedoch
noch nicht, dass materiell ein Anspruch der Gesuchstellerin auf Erlass vorsorglicher
Massnahmen bestünde (E. 3.3).
KG 39. Entscheidend für den Erlass vorsorglicher Massnahmen im Kartellverwaltungsverfahren
ist nicht, ob für die Gesuchstellerin, sondern ob für den funktionierenden
Wettbewerb ein nicht leicht wieder gutzumachender Nachteil droht. Rechtserheblich
kann deshalb nur sein, ob die streitigen Preiserhöhungen geeignet sind,
den Markt während der Dauer des Hauptverfahrens in kartellrechtswidriger
Weise so zu beeinflussen, dass dieser Einfluss nachträglich nicht leicht
wieder gutzumachen ist (3.4.1).
KG 7, 39. Preiserhöhungen können unzulässige Verhaltensweisen
marktbeherrschender Unternehmen im Sinne von Art. 7 KG darstellen. Im Rahmen
eines Verfahrens um vorsorgliche Massnahmen ist jedoch nicht allein entscheidend,
ob die Preiserhöhungen missbräuchlich sind, sondern ob dadurch
der Wettbewerb in einer nicht leicht wieder gutzumachenden Weise bedroht
ist (3.4.3).
KG 39. Ein nicht leicht wieder gutzumachender Nachteil für den Wettbewerb
wäre wohl zu bejahen, wenn die Gesuchstellerin infolge der Preiserhöhung
während der Dauer des Hauptverfahrens in ihrer Existenz akut bedroht
wäre und zudem die Gefahr bestünde, dass infolge Marktaustritts
der Gesuchstellerin der sachlich relevante Markt irreversibel bzw. in nicht
mehr leicht rückgängig zu machender Weise verändert würde
(E. 3.4.4).
KG 39. Es liegt nicht im Belieben der angeblich kartellrechtswidrig beeinträchtigten
Unternehmen, den Zivil- oder den Verwaltungsweg zu wählen. Vielmehr
haben die Verwaltungsbehörden nur dann einzuschreiten, wenn das öffentliche
Interesse dies erfordert. Ansonsten kann eine Gesuchstellerin von den Behörden
grundsätzlich mit Recht auf den Zivilweg verwiesen werden. Dass der
Verwaltungsweg für die Gesuchstellerin vorteilhafter wäre, ist
nicht massgebend (E. 4.1).
[Volltext]
7. Droit de la concurrence
7.2 Droit des cartels
LCart 39, PA 45 I, II g. Les mesures provisionnelles sont des décisions
incidentes qui sont susceptibles de recours séparé lorsqu’elles
peuvent causer un préjudice irréparable. Tel peut être
le cas lorsque la position économique de la requérante est
entravée par les activités d’un concurrent et qu’elle
risque ainsi de perdre des parts de marché (consid. 1.1).
LCart 39. La Commission de la concurrence peut également prendre
des mesures provisionnelles dans le cadre d’une procédure d’enquête,
bien que le droit des cartels ne le prévoie pas expressément.
Il faut qu’il y ait un dommage difficilement réparable, une
nécessité particulière d’appliquer la loi plus
rapidement que d’ordinaire et que la mesure respecte en outre le principe
de la proportionnalité (consid. 2.1, 2.2, 2.3).
LCart 39. En procédure administrative du droit des cartels, des mesures
provisionnelles doivent être ordonnées surtout s’il existe
un intérêt public à la protection de la concurrence
efficace. Lorsque ce sont de prime abord des intérêts privés
qui sont en jeu, il y a lieu de suivre la voie civile (consid. 2.4).
LCart 39. On doit donner suite à une requête de mesures provisionnelles
lorsque la requérante rend vraisemblable qu’elle est effectivement
touchée dans ses intérêts (privés) plus que quiconque.
Cela ne signifie cependant pas que la requérante disposerait d’un
droit matériel à l’octroi de mesures provisionnelles
(consid. 3.3).
LCart 39. Pour le prononcé de mesures provisionnelles en procédure
administrative du droit des cartels, il n’est pas déterminant
de savoir si la requérante peut subir un dommage difficilement réparable,
mais bien plutôt de savoir si le fonctionnement de la concurrence
est menacé par un tel dommage. Le seul point juridiquement déterminant
est donc de savoir si les augmentations de prix litigieuses sont en mesure
d’influencer le marché, en violation du droit des cartels,
et ce pendant la durée de la procédure au fond, de telle sorte
que la situation résultant de cette influence ne pourrait plus être
facilement réparée ultérieurement (consid. 3.4.1).
LCart 7, 39. Des augmentations de prix peuvent constituer des pratiques
illicites d’entreprises ayant une position dominante au sens de l’art.
7 LCart. Dans le cadre d’une procédure de mesures provisionnelles,
il ne faut toutefois pas seulement que les augmentations de prix soient
abusives, mais au contraire que la concurrence soit menacée de manière
difficilement réparable (consid. 3.4.3).
LCart 39. On pourrait admettre un dommage difficilement réparable
pour la concurrence si la requérante était hautement menacée
dans son existence, durant la procédure au fond, à la suite
de l’augmentation des prix et si l’on devait en outre craindre
que son exclusion du marché n’entraîne un dommage irréversible
ou difficilement réparable pour le marché concerné
(consid. 3.4.4).
LCart 39. Les entreprises prétendument victimes d’une violation
du droit des cartels ne peuvent pas choisir entre la voie civile ou administrative
comme bon leur semble. Les autorités administratives ne doivent bien
plutôt intervenir que si l’intérêt public l’exige.
Sinon, c’est à bon droit que les autorités peuvent inviter
la requérante à suivre la voie civile. Le fait que la voie
administrative puisse être plus avantageuse pour la requérante
n’est pas décisif (consid. 4.1).
[texte complet]
Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde; Akten-Nr. 2A.417/2003
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