sic! 2004 Ausgabe 5

"Discovery Travel & Adventure Channel". Bundesgericht vom 22. Dezember 2003

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

VwVG 54, 58 I. Die Zuständigkeit für die Behandlung einer Sache, die Gegenstand einer mit Beschwerde angefochtenen Verfügung bildet, geht mit Einreichung der Beschwerde auf die Beschwerdeinstanz über. Dieser Devolutiveffekt wird dadurch gemildert, dass die Vorinstanz die angefochtene Verfügung bis zur Einreichung einer Vernehmlassung in Wiedererwägung ziehen kann (E. 2.1, 2.2).
VwVG 6. Da das IGE im Beschwerdeverfahren vor der RKGE nicht Partei ist, kann es nicht über den Prozessgegenstand verfügen. Die RKGE ist daher an die vom IGE in der Vernehmlassung gestellten Anträge nicht gebunden (E. 2.3).
MSchG 2 a. Dass ein Zeichen neuartig, ungewohnt oder fremdsprachig ist, schliesst seinen beschreibenden Charakter nicht aus. Entscheidend ist vielmehr, ob das Zeichen nach dem Sprachgebrauch oder den Regeln der Sprachbildung von den beteiligten Verkehrskreisen in der Schweiz als Aussage über bestimmte Merkmale oder Eigenschaften der gekennzeichneten Ware oder Dienstleistung aufgefasst wird (E. 3.1). MSchG 2 a. Das Zeichen «Discovery Travel & Adventure Channel» erweckt die Vorstellung von Kanälen oder Programmen, deren Inhalt Entdeckungsreisen und Abenteuer bilden. Für «Dienstleistungen auf dem Gebiet der Telekommunikation» (Klasse 38), die allein die technische Übertragung zum Gegenstand haben und nicht die Inhalte der übermittelten Programme beschreiben, stellt dieses Zeichen keine Beschaffenheitsangabe dar (E. 3.2, 3.3). MSchG 2 a. Die Zugehörigkeit eines Zeichens zum Gemeingebrauch beurteilt sich nach dem Eindruck des schweizerischen Publikums, weshalb auf ausländische Entscheide nicht abzustellen ist (E. 4).
MSchG 2 a; BV 8 I. Gegenüber sich selbst kann kein Anspruch auf Gleichbehandlung im Unrecht geltend gemacht werden, weshalb der Einwand, dass eigene ähnliche Marken – allenfalls zu Unrecht – eingetragen wurden, unbeachtlich ist (E. 4). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

PA 54, 58 I. Le pouvoir de traiter une affaire qui fait l’objet d’une décision attaquée par un recours passe à l’autorité de recours dès le dépôt de celui-ci. Cet effet dévolutif est atténué par le fait que l’autorité inférieure peut encore procéder à un nouvel examen de la décision attaquée jusqu’à l’envoi de sa réponse (consid. 2.1, 2.2).
PA 6. Puisque l’IPI n’est pas partie à la procédure de recours devant la Commission de recours en matière de propriété intellectuelle, il ne peut pas disposer de l’objet du procès. La Commission n’est donc pas liée par les conclusions formulées par l’IPI dans sa réponse (consid. 2.3).
LPM 2 a. Le fait qu’un signe soit inédit, inhabituel ou encore un mot étranger n’exclut pas son caractère descriptif. Il est décisif de savoir bien plutôt si le signe est considéré par les milieux intéressés en Suisse, d’après le langage courant ou les règles linguistiques, comme une indication relative à certaines caractéristiques ou qualités des produits ou services en question (consid. 3.1).
LPM 2 a. Le signe «Discovery Travel & Adventure Channel» laisse croire à l’existence de chaînes ou program-mes ayant pour thème des voyages d’explorations ou d’aventure. En relation avec des «services dans le domaine des télécommunications» (classe 38) qui concernent uniquement la transmission technique et qui ne décrivent pas les contenus des programmes transmis, ce signe ne constitue pas une indication descriptive (consid. 3.2, 3.3).
LPM 2 a. L’appartenance d’un signe au domaine public s’apprécie en fonction de l’impression laissée auprès du public suisse, raison pour laquelle l’on ne doit pas s’en remettre à des décisions étrangères (consid. 4). LPM 2 a; Cst. 8 I. On ne peut revendiquer pour soi-même le droit à l’égalité de traitement dans l’illégalité. Il n’y a donc pas lieu de tenir compte de l’objection selon laquelle certaines de ses propres marques similaires ont été – éventuellement à tort – enregistrées (consid. 4). [texte complet]



II. Zivilabteilung; teilweise Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde; Akten-Nr. 4A.5/2003

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