sic! 2010 Ausgabe 3

«Radio Suisse Romande». Tribunal fédéral du 30 novembre 2009

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 a. L’assujettissement d’un signe à un besoin de libre disposition absolu suppose que l’emploi dudit signe pour les produits ou services revendiqués soit nécessaire au commerce et doive de ce fait rester à la libre disposition des concurrents. Cette appréciation sera plus souple en matière de services qu’en matière de produits, dès lors que les entreprises de services ont un moindre besoin de renseigner le public sur la provenance de leurs prestations (consid. 3.1, 3.2).
LPM 2 a. Le caractère intrinsèquement banal d’un signe ne suffit pas pour assujettir ledit signe à un besoin de libre disposition absolu; un examen concret des circonstances au regard des produits ou services revendiqués est nécessaire. La question du besoin de libre disposition ne se pose pas en matière de signes libres (consid. 3.1).
LPM 2 a. Une indication de provenance directe est en principe assujettie à un besoin de libre disposition. La question de savoir si ce besoin de libre disposition est absolu doit être appréciée au cas par cas. Un tel besoin ne doit pas être nié au seul motif que le signe en question n’est employé par aucune autre entreprise susceptible de se référer à la même provenance à ce jour; la possibilité d’un usage futur doit être prise en compte dans le cadre de cette appréciation (consid. 3.1).
LPM 2 a. Un besoin de libre disposition absolu sur un signe composé de plusieurs termes ne peut être admis que si un tel besoin existe pour la combinaison de ces termes. Le fait que l’un ou plusieurs de ces termes soient assujettis à un tel besoin ne suffit dès lors pas lorsque ce besoin n’existe pas pour le signe considéré dans sa globalité (consid. 3.2). LPM 2 a; LTF 105. Si l’imposition dans le commerce est une notion de droit que le TF peut revoir librement, la question de savoir si les conditions d’une telle imposition sont réalisées relève des faits, que le TF ne peut revoir que sous l’angle restreint de l’art. 105 al. 2 LTF (consid. 3.3). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 a. Ein absolutes Freihaltebedürfnis setzt voraus, dass der Gebrauch des fraglichen Zeichens für die beanspruchten Waren oder Dienstleistungen für den Geschäftsverkehr notwendig ist und den Mitbewerbern zur freien Verfügung stehen muss. Diese Beurteilung ist im Zusammenhang mit Dienstleistungen flexibler als bei Waren, da ein Dienstleistungsunternehmen ein weniger grosses Bedürfnis hat, das Publikum über die Herkunft seiner Leistungen zu orientieren (E. 3.1, 3.2).
MSchG 2 a. Der banale Charakter eines Zeichens reicht nicht aus, um dieses Zeichen einem absoluten Freihaltebedürfnis zu unterwerfen; eine konkrete Prüfung aller Umstände im Hinblick auf die beanspruchten Waren und Dienstleistungen ist erforderlich. Die Frage des Freihaltebedürfnisses stellt sich nicht im Zusammenhang mit Freizeichen (E. 3.1).
MSchG 2 a. An einer direkten Herkunftsangabe besteht grundsätzlich ein Freihaltebedürfnis. Die Frage, ob es sich um ein absolutes Freihaltebedürfnis handelt, muss von Fall zu Fall untersucht werden. Ein Freihaltebedürfnis darf nicht allein schon deshalb verneint werden, weil das fragliche Zeichen zurzeit von keinem anderen Unternehmen benutzt wird, um auf die gleiche Herkunft hinzuweisen; im Rahmen der Beurteilung muss auch die Möglichkeit einer zukünftigen Nutzung berücksichtigt werden (E. 3.1).
MSchG 2 a. Ein absolutes Freihaltebedürfnis an einem aus mehreren Begriffen zusammengesetzten Zeichen darf nur dann angenommen werden, wenn es für die Kombination der verschiedenen Begriffe besteht. Der Umstand, dass an einem oder mehreren der betreffenden Begriffe ein Freihaltebedürfnis besteht, ist unerheblich, solange das Bedürfnis nicht für das Zeichen in seiner Gesamtheit besteht (E. 3.2).
MSchG 2 a; BGG 105. Auch wenn die Verkehrsdurchsetzung eine Rechtsfrage ist, welche das BGer frei überprüfen kann, hängt die Frage, ob die Voraussetzungen für eine solche Verkehrsdurchsetzung vorliegen, von Tatsachen ab, welche das Bundesgericht nur unter dem Gesichtspunkt von Art. 105 Abs. 2 BGG überprüfen kann (E. 3.3). [Volltext]



Ier Cour de droit civil; rejet du recours; réf. 4A_434/2009

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