sic! 2004 Ausgabe 6

«Baguettine (fig.) / Baghetti». Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle du 3 décembre 2003

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3. Le fait que des produits relèvent du même domaine économique et peuvent être commercialisés par les mêmes canaux de distribution est une indication de leur similarité (consid. 2).
LPM 3. Les marques formées par la modification d’un terme non distinctif, si elles ne sont pas totalement exclues de la protection, sont considérées comme faibles et l’ajout d’éléments peu significatifs suffira pour les distinguer. Il ne peut y avoir de risque de confusion si le seul élément commun entre deux marques présente un caractère non distinctif (consid. 3).
LPM 3. Une différence sémantique entre deux marques ne peut compenser la similitude auditive ou visuelle que si la signification différente est prédominante (consid. 3).
LPM 3. Si les produits sont identiques ou fortement similaires, il faut exiger une différence importante entre les signes pour éviter tout risque de confusion, et ce malgré la faiblesse des marques (consid. 4).
LPM 36. La Commission de recours en matière de propriété intellectuelle ne saurait entrer en matière sur des arguments tirés de décisions étrangères qui n’ont pas de lien factuel ou juridique avec la procédure en cours (consid. 5). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3. Die Tatsache, dass die Produkte aus dem gleichen Wirtschaftsbereich stammen und über die gleichen Vertriebskanäle vermarktet werden können, ist ein Indiz für ihre Gleichartigkeit (E. 2).
MSchG 3. Durch die Änderung eines nicht kennzeichnungskräftigen Begriffs gebildete Marken sind, sofern sie nicht gänzlich vom Schutz ausgeschlossen sind, als schwache Zeichen zu betrachten und das Hinzufügen von nur wenig kennzeichnungskräftigen Elementen genügt, um sie zu unterscheiden. Es liegt keine Verwechslungsgefahr vor, wenn das einzige gemeinsame Element zweier Marken nicht kennzeichnungskräftig ist. (E. 3).
MSchG 3. Ein inhaltlicher Unterschied zwischen zwei Marken kann die akustische oder optische Ähnlichkeit nur kompensieren, wenn die unterschiedliche Bedeutung vorherrschend ist (E. 3).
MSchG 3. Wenn die Waren identisch oder sehr ähnlich sind, müssen sich die beiden Zeichen erheblich voneinander unterscheiden, damit jede Verwechslungsgefahr ausgeschlossen werden kann; dies trotz der schwachen Kennzeichnungskraft der Marken (E. 4).
MSchG 3. Die Rekurskommission für geistiges Eigentum muss auf Argumente aus ausländischen Entscheidungen, die keinen tatsächlichen oder rechtlichen Bezug zum laufenden Verfahren haben, nicht eintreten (E. 5). [Volltext]



Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle; recours rejeté; MA-WI 31/02

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