sic! 2004 Ausgabe 6
DENIS PIOTET*

L'exécution du droit de réponse et de la rectification judiciaire face à la cessation de parution ou de diffusion du média à caractère périodique

De récents exemples dans la presse écrite d’arrêt de diffusion d’un média ont posé le problème de l’exécution des droits de réponse ou des rectifications judiciaires qui devaient y être portés. L’exécution forcée d’un jugement de droit de réponse ou de rectification pose des problèmes spécifiques dans ce cas de figure, notamment lorsque l’on envisage la parution d’un nouveau numéro pour la seule exécution forcée à charge de l’entreprise de média condamnée. Et si cette exécution en nature ne peut être obtenue, la conversion de la prétention exécutoire en une somme d’argent en pose d’autres, mettant en relief de véritables lacunes dans le système légal du droit fédéral. Enfin, lorsque le juge civil peut encore tenir compte de la cessation de diffusion avant de rendre son jugement condamnant l’entreprise de média, la question d’alternatives à la diffusion dans le média supprimé doit aussi se poser. La présente contribution tente de résoudre ces différentes difficultés de lege lata et de lege ferenda. [texte complet]


Jüngste Beispiele in der gedruckten Presse von einer Einstellung der Verbreitung eines Mediums haben das Problem der Vollstreckung von Gegendarstellungsrechten oder rechtlichen Berichtigungen aufgeworfen, die in diesem Medium erscheinen sollten. Die Zwangsvollstreckung eines gerichtlich zugesprochenen Gegendarstellungs- oder Berichtigungsrechts wirft insbesondere in dem Fall spezifische Probleme auf, in dem nur zum Zweck der Zwangsvollstreckung zu Lasten des verurteilten Medienunternehmens die Herausgabe einer neuen Nummer in Betracht gezogen wird. Und wenn diese Naturalerfüllung nicht möglich ist, dann wirft die Umwandlung des Vollstreckungsanspruchs in eine Geldsumme andere Probleme auf, welche erhebliche Lücken im eidgenössischen Rechtssystem hervortreten lassen. Schliesslich, wenn der Zivilrichter noch bevor er sein Urteil gegenüber dem Medienunternehmen erlässt, die Einstellung der Herausgabe berücksichtigen kann, muss man sich auch die Frage nach Alternativen zur Verbreitung im nicht erschienenen Medium stellen. Der vorliegende Beitrag versucht die verschiedenen Schwierigkeiten de lege lata sowie de lege ferenda zu lösen. . [Volltext]



* Professeur, Université de Lausanne.

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