sic! 2004 Ausgabe 7+8

"IVF Hartmann AG / IVF Immobilien, Verwaltungs- und Finanz AG". Kantonsgericht Zug vom 8. Mai 2003

4. Kennzeichenrecht

4.3 Firmenrecht

OR 951. Selbst identische Buchstabenkombinationen (insbesondere Akronyme) in verschiedenen Firmen erzeugen keine Verwechslungsgefahr, wenn daneben noch weitere, voneinander abweichende Firmenbestandteile vorhanden sind. Vorliegend kommt dem Familiennamen «Hartmann» als Bestandteil der klägerischen Firma stark prägende Kraft zu, da es sich um keinen alltäglichen Namen handelt und dieser Bestandteil zudem graphisch auf derselben Stufe wie das Kürzel «IVF» mit lauter Grossbuchstaben geschrieben wird (E. 2.4.3). Verwechselbarkeit der Zeichen ist umso weniger gegeben, als die Parteien nicht am gleichen Ort domiziliert sind und sich mit verschiedenem Angebot an komplett verschiedene Kundenkreise wenden (E. 2.6.3).
ZGB 29. Namensanmassung ist auch ohne Übernahme des Hauptbestandteils des fremden Namens denkbar. Wo ein zwar nicht firmenmässiger, wohl aber anderweitiger (namensanmassender) Gebrauch einer Firma vorliegt, besteht gegebenenfalls Namensschutz, was besonders für die Abwehr firmenverletzenden Domainnamengebrauchs von Bedeutung sein kann (I.c. verneint; E. 3.2, 3.3).
MSchG 3 I c, 13 I, 13 II. e. Gleichartigkeit der angebotenen Waren und Dienstleistungen ist dann gegeben, wenn die in Betracht zu ziehenden Verbraucherkreise und insbesondere die Letztabnehmer auf den Gedanken kommen können, die unter Verwendung ähnlicher Marken angepriesenen Waren oder Dienstleistungen würden angesichts ihrer üblichen Herstellungs- und Vertriebsstätten aus ein und demselben Unternehmen stammen oder doch wenigstens unter der Kontrolle des gemeinsamen Markeninhabers von verbundenen Unternehmen hergestellt (E. 4.4).
MSchG 15. Der durchgesetzten Marke ist grundsätzlich ein normaler Schutzumfang zu gewähren, soweit ihr nicht aufgrund eines hohen Bekanntheitsgrads überdurchschnittliche Kennzeichnungskraft zukommt und der Schutzumfang entsprechend zu erweitern ist (E. 4.5).
UWG 3 d. Während sich die Verwechslungsgefahr im Markenrecht abstrakt beurteilt (d.h. nur anhand der Marke selbst), werden im Lauterkeitsrecht alle Umstände des Einzelfalles in die Würdigung einbezogen. Anders als im Markenrecht, wo die Hinterlegungspriorität massgebend ist, gilt beim lauterkeitsrechtlichen Schutz immer der Grundsatz der Gebrauchspriorität (E. 5.2).
UWG 3 d. Ist ein Konkurrenzzeichen marken-, firmen- und namensrechtlich als nicht verwechslungsfähig anzusehen, kann dessen Benutzung auch nicht lauterkeitsrechtlich untersagt werden, es sei denn, es liegen zusätzliche, lauterkeitsrechtlich relevante Elemente vor (E. 5.3). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.3 Raisons de commerce

CO 951. Même des combinaisons identiques de lettres (notamment des acronymes) dans des raisons de commerce différentes ne créent de risque de confusion, lorsque les raisons de commerce contiennent d’autres éléments qui sont différents les uns des autres. En l’occurrence, le nom de famille «Hartmann» a, comme élément de la raison de commerce de la demanderesse, un fort caractère distinctif. En effet, il s’agit non seulement d’un nom peu répandu, mais en outre, cet élément est de même importance d’un point de vue graphique que l’abréviation «IVF», car il est également écrit en majuscules (consid. 2.4.3).
Le risque de confusion entre les signes est d’autant moins important que les parties ne sont pas domiciliées au même endroit et qu’elles s’adressent avec une offre distincte à une clientèle totalement différente (consid. 2.6.3).
CC 29. Il peut y avoir usurpation de nom sans que l’élément principal du nom d’autrui soit repris. Dans les cas où une raison de commerce est usurpée pour un usage autre qu’à titre de raison de commerce, le droit au nom peut le cas échéant jouer un rôle, ce qui peut notamment être important pour la défense contre l’utilisation d’un nom de domaine qui porterait atteinte à la raison de commerce (i.c. refusé; consid. 3.2, 3.3).
LPM 3 I c, 13 I, 13 II e. Il y a similarité des produits et services proposés lorsque les cercles de consommateurs qui doivent être pris en considération et notamment les acheteurs finaux peuvent penser que les produits ou services vendus sous des marques similaires proviennent de la même entreprise, au vu de leur lieu de fabrication et de distribution habituel, ou qu’ils ont du moins été produits par des entreprises économiquement liées, sous le contrôle d’un titulaire commun (consid. 4.4).
LPM 15. La marque imposée bénéficie en principe d’une étendue de protection normale, dans la mesure où elle n’a pas, grâce à sa notoriété, une force distinctive au-dessus de la moyenne qui lui conférerait une protection élargie (consid. 4.5).
LCD 3 d. En droit des marques, le risque de confusion s’apprécie de manière abstraite (c’est-à-dire uniquement sur la base de la marque elle-même), tandis qu’en droit de la concurrence déloyale toutes les circonstances du cas particulier sont prises en compte lors de son appréciation. Tandis qu’en droit des marques la priorité fondée sur le premier dépôt est déterminante, c’est le principe de la priorité découlant de l’usage qui vaut pour la protection conférée par le droit de la concurrence déloyale (consid. 5.2).
LCD 3 d. Lorsqu’un signe concurrent n’est pas susceptible d’être confondu du point de vue du droit des marques, des raisons de commerce et du droit au nom, son utilisation ne peut pas non plus être interdite par le droit de la concurrence déloyale, à moins qu’il n’existe d’autres éléments pertinents du point de vue de la concurrence déloyale (consid. 5.3). [texte complet]



Abweisung der Klage; Akten-Nr. A3 20026

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