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"Uhrenarmband (3D)". Bundesgericht vom 24. Februar 2004
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
MSchG 1 II, 2 a. Der Umstand, dass eine Form nur durch ein einziges Unternehmen
verwendet wird, bewirkt für sich allein nicht, dass sie nicht zum Gemeingut
gehört (E. 2).
MSchG 1 II, 2 a. Das IGE darf im Rahmen des Eintragungsverfahrens umso höhere
Anforderungen an die Glaubhaftmachung der Verkehrsdurchsetzung stellen,
je banaler ein Zeichen erscheint. Dabei ist in freier Beweiswürdigung
zu entscheiden, ob die zur Eintragung eines zum Gemeingut gehörenden Zeichens erforderliche Verkehrsdurchsetzung glaubhaft ist; schablonenhafte Beweisregeln sind abzulehnen, nach denen für die Glaubhaftmachung bestimmte Indizien, wie der Nachweis
eines langjährigen Gebrauchs der beanspruchten Form, genügen müssten
(E. 3.1–3.4).
MSchG 1 II, 2 a. Die Abnehmerkreise sehen in einer Warenform grundsätzlich
die Gestaltung der Ware selber und nicht einen betrieblichen Herkunftshinweis.
Die langjährige Verwendung einer gemeingebräuchlichen Form der
Ware wird deshalb in der Regel weniger als Kennzeichen wahrgenommen werden
als bei einem Wort oder einem Bild. Der Gebrauch der beanspruchten Form
zusammen mit anderen Elementen sagt nichts darüber aus, ob sie von
den massgeblichen Verkehrskreisen auch in Alleinstellung als Marke erkannt
und verstanden wird (E. 3.5).
[Volltext]
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
LPM 1 II, 2 a. Le fait qu’une forme soit utilisée par une seule
entreprise ne permet pas d’en déduire qu’elle n’appartient
pas au domaine public (consid. 2).
LPM 1 II, 2 a. Afin d’admettre qu’il soit rendu vraisemblable
qu’un signe s’est imposé dans le public, L’IPI
peut, dans le cadre de la procédure d’enregistrement, poser
des conditions d’autant plus élevées que le signe semble
banal. Dans le cadre de la libre appréciation des preuves, il convient
de décider s’il est craisemblable qu’un signe appartenant
au domaine public s’est imposé dans le public, dans la mesure
nécessaire à son enrigstrement; il y a lieu d’écarter
les règles schématiques en matière de preuve selon
lesquelles certains indices, tels que la preuve d’un usage prolongé
de la forme revendiquée, seraient suffisants port établir
la vraisemblance (consid. 3.1–3.4).
LPM 1 II, 2 a. Les consommateurs voient en principe dans la forme d’un
produit la conception du produit lui-même et non une indication sur
l’entreprise dont il vient. Ainsi, contrairement à un mot ou
à un graphisme, on admettra moins facilement qu’un caractère
distinctif puisse résulter de l’usage prolongé d’un
forme banale. Un usage en combinaison avec d’autres éléments
ne permet pas encore de déterminer si les milieux concernés
reconnaissent la marque dans la forme revendiquée, considérée
de façon isolée (consid. 3.5).
[texte complet]
Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde; Akten-Nr. 4A.4/2003
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