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"Swatch (fig.) / B Watch (fig.)". Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle du 31 mars 2004
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
LPM 3 I c. Pour l’appréciation du risque de confusion, il convient
de prendre en considération la similarité des signes en présence
et des produits et services pour lesquels il sont enregistrés. Deux
marques peuvent être similaires relativement à leur effet auditif,
à leur effet visuel ou à leur signification. La similitude
reconnue pour l’un de ces trois critères suffit pour juger
ces marques comme similaires (consid. 2, 3).
LPM 3 I c. Le terme «Swatch» consiste en une seule syllabe,
alors que la désignation «B Watch» ne peut objectivement
s’envisager qu’en deux syllabes. Les marques se distinguent
ainsi clairement par leur effet auditif (consid. 4).
LPM 3 I c. La lettre «B» contenue dans la marque «B Watch»
présente un graphisme particulier et des dimensions trois fois supérieures
à celles du mot «Watch»; elle doit par conséquent
être considérée comme visuellement prépondérante
(consid. 5).
LPM 3 I c. Malgré la présence du terme «watch»,
mot générique anglais connu du public suisse, les marques
«Swatch» et «B Watch» n’ont pas de signification
particulière (consid. 6).
LPM 3 I c. Il ne peut y avoir de risque de confusion entre deux signes qui
ne concordent que sur des éléments descriptifs ou qui appartiennent
au domaine public (consid. 7).
LPM 3 I c. L’identité ou la forte similitude des produits ne
suffit pas à créer un risque de confusion lorsque les dissemblances
entre les signes, tant phonétiques que visuelles et sémantiques,
sont suffisantes (consid. 8).
[texte complet]
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
MSchG 3 I c. Zur Beurteilung der Verwechslungsgefahr sind die Ähnlichkeit
der Zeichen im Zusammenhang mit den Waren und Dienstleistungen zu berücksichtigen,
für welche sie eingetragen sind. Zwei Marken können einander bezüglich
ihrer Klangwirkung, ihres Schriftbildes oder ihres Sinngehaltes ähnlich
sein. Es genügt, dass sich die Marken in Bezug auf eines dieser Kriterien
ähnlich sind, damit Markenähnlichkeit bejaht wird (E. 2 und 3).
MSchG 3 I c. Der Begriff «Swatch» besteht aus einer einzigen
Silbe, während die Bezeichnung «B Watch» objektiv nur aus
zwei Silben zusammengesetzt sein kann. Die Marken unterscheiden sich somit
eindeutig in ihrem Wortklang (E. 4).
MSchG 3 I c. Der in der Marke «B Watch» enthaltene Buchstabe
«B» weist eine besondere Graphik auf und ist dreimal grösser
als das Wort «watch»; in visueller Hinsicht ist er deshalb von
besonderer Bedeutung (E. 5).
MSchG 3 I c. Trotz des dem schweizerischen Publikum bekannten englischen
Begriffs des Gemeinguts «watch», haben die Marken «swatch»
und «B Watch» keinen besonderen Sinngehalt (E. 6).
MSchG 3 I c. Zwischen zwei Zeichen, die nur in beschreibenden Elementen
übereinstimmen oder die zum Gemeingut gehören, kann keine Verwechslungsgefahr
bestehen (E. 7).
MSchG 3 I c. Die Übereinstimmung oder die grosse Ähnlichkeit der
Waren genügt nicht, um eine Verwechslungsgefahr zu schaffen, wenn sowohl
die phonetischen als auch die visuellen und semantischen Unterschiede zwischen
den Zeichen genügend gross sind (E. 8).
[Volltext]
Rejet du recours dans la procédure d'opposition; réf. MA-WI 36/02
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