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"Lernstudio". Bundesgericht vom 5. Mai 2004
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
MSchG 2 a. Der beschreibende Charakter des Zeichens muss ohne besonderen
Aufwand an Phantasie zu erkennen sein, wobei genügt, dass dies in einem
Sprachgebiet der Schweiz zutrifft. Es reicht dafür nicht aus, dass
die Marke Gedankenassoziationen weckt oder Anspielungen enthält, die
nur entfernt auf Merkmale der Ware hinweisen. Dass eine Angabe neuartig,
ungewohnt oder fremdsprachig ist, schliesst ihren beschreibenden Charakter
hingegen nicht aus. Entscheidend ist, ob das Zeichen nach dem Sprachgebrauch
oder den Regeln der Sprachbildung von den beteiligten Verkehrskreisen in
der Schweiz als Aussage über bestimmte Merkmale oder Eigenschaften
der gekennzeichneten Ware oder Dienstleistung aufgefasst wird (E. 1.1).
MSchG 2 a; ZGB 8, 9. Der Vermerk «durchgesetzte Marke» bezeugt
bloss, dass das IGE die Verkehrsdurchsetzung des Freizeichens bei der Anmeldung
als Marke als glaubhaft erachtet hat. Im Zivilprozess genügt jedoch
die Glaubhaftmachung der Verkehrsdurchsetzung nicht, weshalb diese vom Markeninhaber
zu beweisen ist, wenn der Verletzungsbeklagte die Einrede der Schutzunfähigkeit
einer aus gemeinfreien Zeichen bestehenden Marke erhebt (E. 3.3).
OR 956. Bereits ein verhältnismässig kennzeichnungsschwacher Zusatz
kann ausreichen, um genügend Abstand zu einer älteren Firma zu
schaffen. Da das Publikum Sachbezeichnungen in erster Linie als blosse Hinweise
auf Art und Tätigkeit des Unternehmens auffasst und ihnen daher für
dessen Kennzeichnung nur geringe Bedeutung beimisst, pflegt es den übrigen
Firmenbestandteilen erhöhte Aufmerksamkeit zu schenken (E. 5.3).
UWG 2, 3 d. Im Lauterkeitsrecht kommen bezüglich der Zeichenähnlichkeit
und Unterscheidungskraft von Kennzeichen die gleichen Kriterien wie etwa
im Markenrecht zur Anwendung. Zusätzlich sind aber besondere Umstände
darzulegen, welche die Verwechslungsgefahr als Verstoss gegen den Grundsatz
gegen Treu erscheinen lassen (E. 6.2/6.4).
[Volltext]
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
LPM 2 a. Le caractère descriptif du signe doit être reconnaissable
sans effort d’imagination particulier; il suffit qu’il soit
descriptif dans une seule région linguistique suisse. Tel n’est
pas le cas lorsque la marque suscite seulement des associations d’idées
ou ne contient que des allusions qui se réfèrent de manière
éloignée à des particularités du produit. Le
fait qu’une indication soit un néologisme, d’un caractère
inusité ou formée dans une langue étrangère
n’exclut en revanche pas qu’elle soit descriptive. Est décisif
le fait que, d’après les usages ou les règles linguistiques,
les milieux intéressés en Suisse comprennent le signe comme
une indication sur certaines caractéristiques ou propriétés
du produit ou service auquel il se rapporte (consid. 1.1).
LPM 2 a; CCS 8, 9. La mention «marque imposée» atteste
seulement que l’IPI a considéré vraisemblable que le
signe s’est imposé comme marque lors de son dépôt.
Dans un procès civil, la vraisemblance du fait que la marque se serait
imposée ne suffit pas, raison pour laquelle le titulaire de la marque
doit en rapporter la preuve complète, si le défendeur soulève
l’exception de nullité d’une marque formée de
signes du domaine public (consid. 3.3).
CO 956. Une adjonction d’une force distinctive relativement faible
peut déjà suffire pour établir une différenciation
suffisante par rapport à une raison de commerce plus ancienne. Le
public perçoit les désignations génériques surtout
comme de simples indications relatives au genre et à l’activité
de l’entreprise et ne leur prête dès lors que peu d’attention
pour l’identification de l’entreprise, si bien que l’on
doit accorder plus d’importance aux autres éléments
de la raison de commerce (consid. 5.3).
LCD 2; 3 d. En droit de la concurrence déloyale, la similitude des
signes et la force distinctive sont appréciées de la même
manière qu’en droit des marques. Cependant, il faut démontrer
en outre l’existence de circonstances particulières qui font
apparaître le risque de confusion comme étant contraire aux
règles de la bonne foi (consid. 6.2/ 6.4).
[texte complet]
II. Zivilabteilung; Abweisung der Berufung; Akten-Nr. 4C.197/2003
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