sic! 2004 Ausgabe 10
ALEXANDER PEUKERT*

DRM: Ende der kollektiven Vergütung?

Durch den Einsatz von Digital Rights Management (DRM) Systemen können Rechtsinhaber auch solche Nutzungen technisch unterbinden, die eigentlich durch eine Schranke des Urheberrechts erlaubt sind. Das betrifft namentlich den Eigengebrauch gem. Art. 19 URG und die Privatkopie gem. § 53 dUrhG. Für diese Schranken sehen das Schweizer und das deutsche Urheberrecht gesetzliche Vergütungsansprüche vor (Betreiber- und Leerkassetten- bzw. Geräteabgabe). Der Beitrag geht der Frage nach, ob und wie diese kollektiven Vergütungssysteme geändert werden müssen, wenn Rechtsinhaber zunehmend DRM-Systeme einsetzen und damit auch private Vervielfältigungen individuell abrechnen können. [Volltext]


La mise en œuvre de systèmes de «digital rights management» (DRM) permet aux titulaires de droits d’empêcher techniquement les utilisations que les exceptions au droit d’auteur autorisent pourtant. Il en est ainsi de l’utilisation à des fins privées en vertu de l’art. 19 LDA et la reproduction à des fins privées selon le § 53 de la LDA allemande. Pour ces exceptions, les droits d’auteur suisse et allemand prévoient un droit à rémunération (redevance sur les cassettes vierges ou sur les appareils). L’article examine si et comment ces systèmes de rémunération collectifs doivent être modifiés lorsque les titulaires des droits peuvent fréquemment recourir aux systèmes de DRM et ainsi facturer individuellement les copies privées. [texte complet]



* Dr. iur., Wissenschaftlicher Referent, Max-Planck-Institut für Geistiges Eigentum, Wettbewerbs- und Steuerrecht, München.

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