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"Onebox / Sunrise Onebox". Handelsgericht Bern vom 12. Februar 2004
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
MSchG 2 a. Der Gemeingutcharakter ist grundsätzlich nur im Hinblick
auf die für die Marke beanspruchten Waren und Dienstleistungen zu beurteilen.
Bei Ausdrücken jedoch, die in allgemeiner Weise auf Waren und Dienstleistungen
irgendwelcher Art angewendet werden können und deshalb allen Gewerbetreibenden
zur Verfügung stehen müssen, wie Qualitätshinweise und reklamehafte
Anpreisungen, erfolgt die Prüfung abstrakt (E. III/A/2).
MSchG 2 a. Massgeblich für die Beurteilung des Gemeingutcharakters
einer Marke sind die tatsächlichen Verhältnisse zum Zeitpunkt
des Urteils (E. III/A/2).
MSchG 2 a. Besteht eine Wortmarke aus einem Begriff, der eine Gedankenverbindung
enthält, fehlt ihr die (zusätzlich zum fehlenden Freihaltebedürfnis
erforderliche) Unterscheidungskraft, wenn den massgeblichen Verkehrskreisen
diese Verbindung sofort einfällt. Dabei werden den massgeblichen Verkehrskreisen
sehr weit gehende Sprachkenntnisse (aus Wörterbüchern und Lexika)
zugetraut, sodass die Latte für das Erkennen von Gedankenverbindungen
tief anzusetzen ist (E. III/A/3).
MSchG 2 a. Das Zeichen «onebox» ist für eine Dienstleistung,
welche Nachrichten unterschiedlicher Formate umwandelt, freihaltebedürftig
und als Marke für Telekommunikationsdienstleistungen der Klasse 38
nicht unterscheidungskräftig (E. III/A/4).
MSchG 3 I c; 13 II. Zwischen einer Marke, die höchstens eine schwa-
che Kennzeichnungskraft aufweist («onebox» für Telekommunikation),
und der Kombination aus dieser Marke und des ihr vorangestellten Namens
eines bekannten Unternehmens («sunrise onebox») besteht keine
Verwechslungsgefahr (E. III/B/4).
[Volltext]
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
LPM 2 a. L’appartenance au domaine public doit en principe être
appréciée uniquement au regard des produits et services pour
lesquels la marque est revendiquée. L’examen a lieu toutefois
de manière abstraite s’agissant d’expressions, telles
que les indications sur la qualité ou les assertions de nature publicitaire,
qui peuvent être appliquées de façon générale
à des produits ou des services de toute sorte et qui doivent demeurer
par conséquent à la libre disposition de tous (consid. III/A/2).
LPM 2 a. Les circonstances concrètes au moment du jugement sont déterminantes
pour apprécier si une marque appartient au domaine public (consid.
III/A/2).
LPM 2 a. Une marque verbale formée d’une expression suscitant
une association d’idées est dépourvue de force distinctive
(exigée en plus de l’absence de nécessité de
laisser le signe à la libre disposition du public) lorsque les milieux
concernés font immédiatement cette association. A cet égard,
les milieux concernés sont censés disposer de larges connaissances
linguistiques (grâce aux dictionnaires et lexiques), si bien que le
seuil à partir duquel des associations d’idées sont
reconnaissables est peu élevé (consid. III/A/3).
LPM 2 a. En relation avec un service convertissant des informations de formats
différents, le signe «onebox» doit être laissé
à la libre disposition du public. Il est dépourvu de force
distinctive en tant que marque pour des service en matière de télécommunication
de la classe 38 (consid. III/A/4).
LPM 3 I c; 13 II. Il n’y pas de risque de confusion entre une marque
qui présente tout au plus une faible force distinctive («onebox»
en relation avec les télécommunications) et la combinaison
de cette marque avec le nom d’une entreprise connue («sunrise
onebox») précédant ladite marque (consid. III/B/4).
[texte complet]
Abweisung der Klage; Akten-Nr. 9012/2003
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