sic! 2004 Ausgabe 12

"Diatomée". Tribunal cantonal du Jura du 20 août 2003

7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 4 a. Il peut y avoir incitation à rompre un contrat seulement si un contrat au sens de l’art. 1 CO existe; un contrat qui n’est pas encore conclu ou qui a pris fin ne suffit pas (consid. 4 a, c).
LCD 4 a. Il ne peut pas y avoir incitation à rompre un contrat si plusieurs contrats de vente distincts se succèdent dans le temps, sauf si l’intervention du tiers a porté sur un seul contrat de vente, entre le moment de sa conclusion et celui de son exécution (consid. 4 d/bb).
LCD 3 a. Pour qu’il y ait dénigrement, il faut que l’allégation soit inexacte (contraire à la réalité), fallacieuse (exacte, mais susceptible, en raison des circonstances, d’éveiller une impression fausse chez le destinataire) ou encore inutilement blessante (donnant une image outrancièrement négative, que la compétition économique ne saurait justifier); l’allégation selon laquelle un concurrent, qui bénéficiait de marges importantes, prélevait des commissions exagérées n’est pas constitutive de dénigrement (consid. 5).
LCD 2. La rupture injustifiée d’un contrat pourrait constituer un comportement contraire aux règles de la bonne foi et constituer ainsi un acte de concurrence déloyale; une action en responsabilité civile peut être intentée en concours avec une action contractuelle seulement si la violation du contrat fondant la première des deux actions n’a pas pour objet une obligation contractuelle principale, mais un devoir accessoire faisant défense au débiteur de nuire à la personnalité de son cocontractant. La réparation du dommage découlant de l’inexécution ou de la mauvaise exécution de l’obligation contractuelle principale peut seulement faire l’objet d’une action contractuelle (consid. 6). [texte complet]


7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 4 a. Eine Verleitung zum Vertragsbruch kann lediglich dann vorliegen, wenn ein Vertrag im Sinne von Art. 1 OR besteht. Ein Vertrag, der noch nicht abgeschlossen oder bereits beendigt ist, genügt nicht (E. 4 a, c).
UWG 4 a. Es liegt keine Verleitung zum Vertragsbruch vor, wenn mehrere verschiedene Verkaufsverträge zeitlich aufeinanderfolgen, ausser die Intervention des Dritten betreffe einen solchen Vertrag zwischen dem Moment des Vertragsschlusses und seiner Erfüllung (E. 4 d/bb). UWG 3 a. Damit eine Herabsetzung vorliegt, ist erforderlich, dass die Behauptung unzutreffend (den Tatsachen widersprechend), irreführend (wahr, aber angesichts der konkreten Umständen geeignet, beim Empfänger eine falsche Vorstellung hervorzurufen) oder unnötig herabsetzend (ein derart übertrieben negatives Bild vermittelnd, dass sich dies wettbewerbsrechtlich nicht rechtfertigen lässt) ist. Die Behauptung, ein Konkurrent habe von wichtigen Gewinnspannen profitiert und überhöhte Kommissionen erhoben, begründet keine Herabsetzung (E. 5). UWG 2. Der ungerechtfertigte Bruch eines Vertrages kann dem Grundsatz von Treu und Glauben widersprechen und somit einen Akt unlauteren Wettbewerbs darstellen. Eine Klage wegen unerlaubter Handlung kann lediglich dann gleichzeitig mit einer Vertragsverletzungsklage eingereicht werden, wenn die Verletzung, auf welche sich die erste der beiden Klagen stützt, keine Hauptleistungspflicht zum Gegenstand hat, sondern eine Nebenpflicht, welche dem Schuldner die Verletzung der Persönlichkeit seines Vertragspartners verbietet. Der Schaden, der sich aus der Nicht- oder Schlechterfüllung der Hauptleistungspflicht ergibt, kann ausschliesslich mit einer Vertragsklage geltend gemacht werden (E. 6). [Volltext]



Cour civile; rejet de la demande

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