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"Preismissbrauch bei Kabelnetzen". Bundesgericht vom 14. Juni 2004
7. Wettbewerbsrecht
7.3 Sonstige wettbewerbsrechtliche Fragen
PüG 2, 12 I. Sowohl für die Beurteilung einer Marktmacht im Sinne von Art. 2 PüG als auch für die Abgrenzung des «betreffenden» Marktes im Sinne von Art. 12 Abs. 1 PüG muss analog zum Kartellrecht ein räumlich und sachlich relevanter Markt definiert werden. Die Definition des sachlich relevanten Marktes erfolgt im Lichte der Zielsetzung der Preisüberwachung aus der Sicht der Abnehmer; massgebend ist, ob aus deren Optik Waren oder Dienstleistungen miteinander im Wettbewerb stehen. Dies hängt davon ab, ob sie vom Nachfrager hinsichtlich ihrer Eigenschaften und des vorgesehenen Verwendungszwecks als substituierbar erachtet werden (E. 5.1).
PüG 12 II. Produkte, die erst in Entwicklung oder Einführung sind, werden durch die meisten Konsumenten nicht als Substitute für eingeführte und bewährte Produkte betrachtet, jedenfalls nicht bei Produkten, die zum aktuellen Konsum bestimmt sind. Die Frage der Substituierbarkeit ist für den Zeitraum zu beantworten, auf den sich die streitige Verfügung bezieht. Eine Substitutionsmöglichkeit, die nur von einem bestimmten Kundensegment als vergleichbar betrachtet wird, führt noch nicht zu einem wirksamen Wettbewerb (E. 5.6/ 5.7.4) .
PüG 13 I. Dem Preisüberwacher steht bei der Prüfung, ob eine missbräuchliche Erhöhung oder Beibehaltung eines Preises vorliegt, in der Auswahl der anzuwendenden Methode ein erheblicher Ermessensspielraum zu. Das Gesetz enthält keine Definition des missbräuchlichen Preises, sondern nur Elemente, die bei der Beurteilung zu berücksichtigen sind (E. 6.1).
VwVG 12, 13; PüG 17; ZGB 2 II. Die Parteien trifft bei der Ermittlung des Sachverhalts eine Mitwirkungs- und Auskunftspflicht. Diese Pflicht besteht insbesondere hinsichtlich solcher Unterlagen, die naturgemäss nur die Parteien liefern können. Eine Partei, welche sich trotz wiederholter Aufforderung durch den Preisüberwacher weigert, Unterlagen zur Kostenentwicklung zu liefern resp. ausführt, sie verfüge über keine entsprechenden Kalkulationen, handelt rechtsmissbräuchlich, wenn sie den Vorinstanzen die Verletzung ihrer Untersuchungspflicht vorwirft (E. 6.6, 6.6.1).
PüG 13 I. Es ist nach Sinn und Zweck der Preisüberwachung gerechtfertigt, Amortisationen für die Aufrechterhaltung des Netzes in der Kostenrechnung zu berücksichtigen, nicht aber Investitionen für künftige Erneuerungen (E. 6.6.3).
PüG 13 I b; OG 105 II. Die stillen Reserven sind dem Eigenkapital zuzurechnen und für die Bestimmung des angemessenen Gewinns im Sinne von Art. 13 Abs. 1 lit. b PüG zu berücksichtigen. Unterlässt es eine Partei trotz Aufforderung der Vorinstanzen, die behauptete Höhe ihrer stillen Reserven mittels geeigneter Unterlagen zu beweisen, obschon es ihr zumutbar gewesen wäre, führt dies nicht zur Aufhebung der angefochtenen Verfügung infolge unvollständiger Feststellung des Sachverhaltes. Stattdessen kann auf eine grobe Plausibilitätsschätzung abgestellt werden (E. 6.7.4/6.7.5).
PüG 13 I b. Der «angemessene» Gewinn im Sinne von Art. 13 Abs. I lit. b PüG muss eine übliche Verzinsung und eine marktgerechte Risikoprämie umfassen (E. 6.8.1).
[Volltext]
7. Droit de la concurrence
7.3 Autres questions de droit de la concurrence
LSPr 2, 12 I. Pour apprécier la puissance sur le marché au sens de l’art. 2 LSpr, et aussi pour délimiter le marché pertinent selon l’art. 12 al. 1 LSPr, il faut définir un marché déterminant tant géographiquement que matériellement, comme en droit des cartels. Le marché des produits est défini à la lumière des objectifs poursuivis par la surveillance, du point de vue des consommateurs; ce qui est déterminant, c’est de savoir si à leurs yeux les produits ou les services sont en concurrence, et donc de savoir si le consommateur estime qu’ils sont substituables compte tenu de leurs caractéristiques et de l’usage auquel ils sont destinés (consid. 5.1).
LSPr 12 II. Les produits qui en sont au stade de leur développement ou de leur introduction ne sont pas considérés par la plupart des consommateurs comme étant des produits de substitution par rapport à d’autres produits déjà introduits sur le marché et qui ont fait leurs preuves, en tout cas pas s’agissant de produits destinés à être consommés immédiatement. La question de leur caractère substituable doit être examinée en fonction de la période à laquelle se rapporte la décision litigieuse. Une possibilité de substitution qui n’est considérée que par une certaine partie de la clientèle comme étant comparable n’entraîne pas encore de concurrence efficace (consid. 5.6/5.7.4).
LSPr 13 I. Dans le choix de la méthode applicable pour déterminer si un prix a été augmenté ou maintenu abusivement, le Surveillant des prix dispose d’un large pouvoir d’appréciation. La loi ne contient aucune définition de la notion de prix abusif, mais seulement les éléments dont il faut tenir compte lors de l’appréciation (consid. 6.1).
PA 12, 13; LSPr 17; CC 2 II. Lors de l’établissement des faits, les parties ont l'obligation de renseigner et de collaborer. Cette obligation est en particulier justifiée pour les pièces que seules les parties peuvent fournir. Une partie qui, malgré les injonctions répétées du Surveillant des prix, refuse de fournir les pièces relatives à l’évolution des coûts ou qui allègue qu'elle ne dispose pas des bases de calcul correspondantes, agit de manière abusive lorsqu’elle fait grief aux instances inférieures de n’avoir pas correctement instruit les faits (consid. 6.6, 6).
LSPr 13 I. Au regard de l'objet et du but de la surveillance des prix, il est justifié de prendre en compte dans les coûts les amortissements destinés au maintien du réseau, mais non des investissements réalisés pour des rénovations futures (consid. 6.6.3).
LSPr 13 I b; OJ 105 II. Les réserves latentes doivent être attribuées aux fonds propres et prises en compte lors de la détermination des bénéfices équitables au sens de l’art. 13 al. 1 let. b LSPr. Si malgré les injonctions des instances inférieures une partie ne prouve pas le montant allégué de ses réserves latentes au moyen de documents idoines, alors qu’elle aurait été en mesure de le faire, la décision attaquée ne doit pas être annulée pour cause de constatation incomplète des faits. En lieu et place, la vraisemblance approximative des faits peut constituer une base suffisante (consid. 6.7.4/6.7.5).
LSPr 13 I B. Les bénéfices «équitables» au sens de l’art. 13 al. 1 let. b LSPr doivent tenir compte du taux d’intérêts courant et d'une prime de risque conforme au marché (consid. 6.8.1).
[texte complet]
II. Öffentlichrechtliche Abteilung. Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 2A. 306/2003
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