sic! 2005 Ausgabe 1

"Armbanduhren". Bundesgericht vom 10. Juni 2004

5. Designrecht

5.1 Muster und Modelle

DesG 52 I. Eingetragene Muster und Modelle unterstehen ab dem Zeitpunkt des Inkrafttretens des DesG diesem neuen Gesetz. Die Beseitigungs-, Auskunfts- und Publikationsansprüche beurteilen sich deshalb nach neuem Recht. Der Gewinnherausgabeanspruch beurteilt sich hingegen nach altem Recht, wenn die Verletzungshandlung während der Geltung des MMG erfolgt ist (E. 2).
DesG 8, 9; MMG 24 . Für die Definition des Schutzbereichs eines Designrechts ist der Gesamteindruck massgebend, der namentlich durch die wesentlichen Merkmale bestimmt wird, wie sie sich einem am Kauf interessierten Verbraucher präsentieren und sie dieser in kurzfristiger Erinnerung behält. Der Schutzumfang nach dem DesG ist weiter als derjenige nach dem MMG, gemäss welchem auf einen synoptischen Vergleich abgestellt wurde (E. 3.1).
DesG 9; MMG 24. Unterschiedliche Materialien können für die Beurteilung der Verletzung eines Designrechts eine Rolle spielen, wenn wie im Fall eines Uhrenarmbandes in Leder bzw. Metall auch die Konstruktion und damit der Gesamteindruck ein anderer ist. Unterscheiden sich Uhren durch die Konstruktion der Armbänder, in der Gestaltung der Zifferblätter und hinsichtlich der Kronen, liegt keine Verletzung des Schutzbereichs der Designrechte vor, auch wenn die Gehäuseform die gleiche ist (E. 3.2-3.4).
UWG 2, 3 d; DesG 8; MMG 24. Grundsätzlich ist ein nach den Spezialgesetzen des Immaterialgüterrechts nicht zu beanstandendes Verhalten nicht unlauter, es sei denn, es liegen besondere Umstände vor. Während der Modell- bzw. Designschutz eine objektive Verwechslungsgefahr voraussetzt, greift der Lauterkeitsschutz weiter, weil er eine Berücksichtigung des subjektiven Verhaltens erlaubt, insbesondere eine verpönte Rufausbeutung sowie das systematische Heranschleichen an fremde Ausstattungen (E. 4.1).
UWG 3 d. Falls keine Verletzung des Schutzbereichs eines Designrechts vorliegt, besteht auch keine lauterkeitsrechtlich verbotene Verwechslungsgefahr (E. 4.2). UWG 2. Bei nur zwei Modellen liegt noch kein systematisches Heranschleichen an fremde Ausstattungen vor (E. 4.3). [Volltext]


5. Droit du design

5.1 Dessins et modèles

LDes 52 I. Les dessins et modèles enregistrés sont soumis à la nouvelle loi sur les designs dès son entrée en vigueur. Les actions en cessation du trouble, le droit d’obtenir des renseignements, ainsi que la publication du jugement sont régis par le nouveau droit, tandis que l’action en remise du gain est régie par l’ancien droit si l’acte illicite a eu lieu à un moment où la loi sur les dessins et modèles industriels était encore en vigueur (consid. 2).
LDes 8, 9; LDMI 24. Pour définir l’étendue de la protection d’un design, il faut se baser sur l’impression générale qui résulte en particulier des caractéristiques essentielles telles qu’elles se présentent à un consommateur intéressé à l’acquisition et que celui-ci garde brièvement en mémoire. L’étendue de la protection conférée par la LDes est plus large que celle offerte par la LDMI, qui se basait sur une comparaison synoptique (consid. 3.1).
LDes 9; LDMI 24. Des matériaux différents peuvent jouer un rôle pour apprécier la violation d’un droit sur le design, lorsque la construction, et par conséquent l’impression générale, sont différentes. Tel est le cas pour un bracelet de montre en cuir, respectivement en métal. Lorsque des montres se différencient par la construction des bracelets, la configuration du cadran et par leur couronne, le droit sur le design n’est pas violé, même si la forme des boîtiers est identique (consid. 3.2-3.4).
LCD 2, 3d; LDes 8; LDMI 24. En principe, un comportement qui est libre sous l’angle des lois spéciales de propriété intellectuelle n’est déloyal qu’en présence de circonstances particulières. L’étendue de la protection conférée par la LCD est plus large que celle offerte par le droit des dessins et modèles ou celui du design, qui exigent quant à eux un risque objectif de confusion. En effet, la LCD permet de tenir compte du comportement subjectif, notamment d’une exploitation réprouvée de la réputation, ainsi que de l’imitation systématique de la forme extérieure du produit d’un concurrent (consid. 4.1).
LCD 3 d. Lorsqu’il n’y a pas de violation d’un droit sur le design, un risque de confusion réprimé par la loi sur la concurrence déloyale peut également être exclu (consid. 4.2).
LCD 2. L’imitation de deux modèles ne peut être considérée comme une imitation systématique de la forme extérieure de produits d’un concurrent (consid. 4.3). [texte complet]



Abweisung der Berufung; Akten-Nr. 4C.30/2004/Ima

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