sic! 2005 Ausgabe 2

"Marché Mövenpick (fig.) / Place du Marché (fig.)". Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 14. Oktober 2004

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I c. Stimmen Marken nur in Elementen überein, die zum Gemeingut gehören, ist eine Ähnlichkeit zu verneinen (E. 4).
MSchG 3 I c. «Marché» ist im Zusammenhang mit Produkten, die üblicherweise auf Märkten angeboten werden, freizuhalten und gehört zum Gemeingut. Aufgrund der allgemeinen Verwendung des Wortes «Marché» zur Bezeichnung von Märkten ist auszuschliessen, dass diese Bezeichnung allein (d.h. ohne die sonst verwendeten Zusätze) Waren kennzeichnet; die Bekanntheit des kombinierten Zeichens («Marché Mövenpick») führt für sich allein nicht zum Nachweis der Durchsetzung des gemeinfreien Elementes «Marché» (E. 5, 7).
MSchG 3 I c. Das Widerspruchsverfahren ist auf den Vergleich der sich gegenüberstehenden Registereinträge beschränkt, während die Umstände des tatsächlichen Markengebrauchs nicht berücksichtigt werden (E. 6).
MSchG 3 I c. Die Durchsetzung einer Marke in einer Klasse (hier 42) führt nicht zu einem ausschliesslichen Recht in einem anderen Bereich (hier Lebensmittel und Getränke) (E. 7). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I c. Si des marques ne se recoupent que sur des éléments appartenant au domaine public, il n’y a pas de similitude (consid. 4).
LPM 3 I c. Le mot «marché» en rapport avec des produits qui sont ordinairement offerts lors de marchés doit rester libre et appartient au domaine public. Eu égard à l’utilisation générale du mot «marché» pour la désignation des marchés, il faut exclure que la désignation seule (c’est-à-dire sans les ajouts utilisés autrement) puisse caractériser un produit. La notoriété d’un signe combiné («Marché Mövenpick») ne suffit pas par elle-même à prouver que l’élément appartenant au domaine public «marché» se serait imposé comme marque (consid. 5, 7).
LPM 3 I c. La procédure d’opposition est limitée à la comparaison des enregistrements litigieux, tandis que les circonstances de l’utilisation effective de la marque ne sont pas prises en considération (consid. 6).
LPM 3 I c. Le fait qu’une marque se soit imposée en tant que telle pour une classe (en l’occurrence 42) ne conduit pas à un droit exclusif dans un autre domaine (en l’espèce, aliments et boissons) (consid. 7). [texte complet]



Abweisung der Beschwerde; Akten.Nr. MA-WI 55/03

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