sic! 2005 Ausgabe 3

"Sammelhefter V". Bundesgericht vom 8. Oktober 2004

6. Technologierecht

6.1 Patente

OG 48 I. Ein letztinstanzlicher kantonaler Entscheid, mit welchem auf eine Unterlassungsklage mangels hinreichend bestimmten Unterlassungsbegehren nicht eingetreten wird, ist ein Endentscheid im Sinne von OG 48 I (E.1).
PatG 66. Unterlassungsklagen müssen auf das Verbot eines genau umschriebenen Verhaltens gerichtet sein. Die behauptete Verletzungs- oder Ausführungsform ist so konkret zu umschreiben, dass durch blosse tatsächliche Kontrolle und ohne nochmalige Interpretation abstrakter technischer Begriffe festgestellt werden kann, ob die verbotene Ausführung vorliegt (E. 3.3).
PatG 66. Dass ein gültiges Patent nicht benutzt werden darf, ergibt sich unmittelbar aus dem Gesetz. Prozessthema ist einzig der konkrete Verletzungsfall. Das Urteilsdispositiv hat deshalb konkret darzustellen, welche realen Merkmale des Verletzungsgegenstands als Ausführung der patentgemässen technischen Lehre angegriffen werden. Hierzu genügt die Wiederholung der in der Patentschrift aufgeführten abstrakten Merkmale nicht (E. 3.4).
PatG 66. Typenbezeichnungen der angegriffenen Ausführung können problemlos geändert werden und sind daher nicht geeignet, dieselbe im Rahmen einer Unterlassungsklage genügend zu konkretisieren (E. 3.6). [Volltext]


6. Droit de la technologie

6.1 Brevets d'invention

OJ 48 I. Une décision rendue en dernière instance cantonale en vertu de laquelle l’entrée en matière sur une action en cessation du trouble a été refusée faute de conclusions suffisamment précises constitue une décision finale au sens de l’art. 48 al. 1 OJ (consid. 1).
LBI 66. Les actions en cessation du trouble doivent porter sur l’interdiction d’un comportement clairement défini. L’objet de la prétendue violation constituant une forme d’exécution de l’invention doit être décrit de manière si concrète que l’on puisse déterminer par un simple contrôle s’il y a exécution illicite ou non, sans devoir interpréter une nouvelle fois des notions techniques abstraites (consid. 3.3).
LBI 66. Il ressort expressément de la loi qu’un brevet valable ne peut pas être utilisé. Seule la violation concrète constitue l’objet du procès. Le dispositif du jugement doit par conséquent clairement décrire quelles sont les caractéristiques concrètes de l’objet qui, en tant qu’exécution de l’enseignement technique divulgué dans le brevet, y portent atteinte et sont visées. A cet égard, la répétition des caractéristiques abstraites exposées dans le fascicule du brevet ne suffit pas (consid. 3.4).
LBI 66. Les dénominations de l’objet en cause peuvent être aisément modifiées et ne sont ainsi pas en mesure de préciser suffisamment la forme d’exécution visée par une action en cessation du trouble (consid. 3.6). [texte complet]



I. Zivilabteilung; Abweisung der Berufung; Akten-Nr. 4C.207/2004

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