sic! 2005 Ausgabe 3

"Computerspiel". Bezirksgericht Zürich vom 2. Juni 2004

2. Urheberrecht

2.1 Allgemeines Urheberrecht

URG 12 I bis; aURG 12 I bis. Bis zum Inkrafttreten von Art. 12 Abs. 1bis aURG am 1. August 2002 galt für sämtliche Werke die internationale Erschöpfung. Vom 1. August 2002 bis zum 31. März 2004 galt für audiovisuelle Werke die nationale Erschöpfung. Mit der am 1. April 2004 in Kraft getretenen neuen Fassung von Art. 12 Abs. 1bis URG wurde eine gestufte Erschöpfungsregelung einge-führt. Danach sind Parallel- oder Erstimporte unzulässig, solange sie das Aufführungsrecht bzw. die Kinoverwertung beeinträchtigen. Diese Auswertungskaskade geniesst jedoch nur mit Bezug auf Kinofilme urheberrechtlichten Schutz. Computer-/Videospiele fallen selbst dann nicht unter diese Bestimmung, wenn sie als audiovisuelle Werke zu qualifizieren sind (E. VIII).
aURG 12 I bis. Art. 12 Abs. 1 bis aURG ist bei korrekter Auslegung und angesichts der bereits kurz nach Inkrafttreten in Aussicht genommenen Gesetzesänderung restriktiv auszulegen. Auch diese vorübergehend gültige Bestimmung bezog sich somit – ebenso wie die aktuelle Fassung dieser Bestimmung – nur auf die Auswertungskaskade bezüglich Kinofilmen und DVD’s/Videos. Computer-/Videospiele fielen zu keinem Zeitpunkt unter diese Bestimmung, weil sie die Auswertungskaskade nicht beeinträchtigen (E. IX/1-1.3, 2.1-2.4).
aURG 12 I bis. Unter Art. 12 Abs. 1 bis aURG war lediglich der sog. Erstimport unzulässig, nicht aber der Parallelimport, weil durch letzteren die geltende Auswertungshierarchie nicht durchbrochen wird (E. IX/3, 4).
aURG 12 I bis. Unter den Begriff «audiovisuelle Werke» gemäss Art. 12 Abs. 1bis aURG fallen nur Werke, die der klassischen Definition eines Films entsprechen und sich zur Verbreitung über Fernsehen oder vergleichbare elektronische Massenmedien eignen. Dies ist bei Computerspielen nicht der Fall, weshalb sie nicht «audiovisuelle Werke» im erwähnten Sinn darstellen (E. X). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.1 Droit d'auteur en général

LDA 12 I bis ; aLDA 12 I bis. Avant l’entrée en vigueur de l’art. 12 al. 1 bis aLDA le 1 er août 2002, l’épuisement international s’appliquait à toutes les œuvres. Du 1er août 2002 au 31 mars 2004, le principe de l’épuisement national était valable pour les œuvres audiovisuelles. Avec la nouvelle version de l’art. 12 al. 1bis LDA, en vigueur depuis le 1er avril 2004, une réglementation différenciée de l’épuisement a été introduite. Ainsi, les importations parallèles et la mise en circulation sont illicites, dans la mesure où l’exercice du droit de représentation, à savoir l’exploitation en salle, est entravé. Ce n’est cependant qu’en relation avec des films cinématographiques que cette exploitation en cascade bénéficie de la protection conférée par le droit d’auteur. Les jeux d’ordinateurs et les jeux vidéo ne tombent pas sous le coup de cette disposition, même lorsqu’ils doivent être qualifiés d’œuvres audiovisuelles (consid. VIII).
aLDA 12 I bis. Compte tenu de la modification législative envisagée peu de temps après l’entrée en vigueur de l’art. 12 al. 1bis aLDA, une interprétation correcte de celui-ci se doit d’être restrictive. Cette disposition, qui n’est demeurée en vigueur que peu de temps, faisait – tout comme la version actuelle de cette disposition – référence à l’exploitation en cascade des films cinématographiques et des DVD/vidéos uniquement. Les jeux d’ordinateurs et jeux vidéo ne tombaient à aucun moment sous le coup de cette disposition, car ils n’influencent pas l’exploitation en cascade (consid. IX/1-1.3, 2.1-2.4).
aLDA 12 I bis. Selon l’art. 12 al. 1 bis aLDA, seule la première mise en circulation était illicite; l’importation parallèle, quant à elle, était licite, car elle ne porte pas atteinte à l’exploitation en cascade (consid. IX/3, 4).
aLDA 12 I bis. Seules des œuvres qui correspondent à la définition classique d’un film et qui peuvent être diffusées par la télévision ou par d’autres médias électroniques comparables tombent sous la notion d’«œuvres audiovisuelles» de l’art. 12 al. 1bis aLDA. Tel n’est pas le cas des jeux d’ordinateurs (consid. X). [texte complet]



Einzelrichter für Zivil- und Strafsachen; Abweisung des Rekurses gegen Einstellungsverfügung, Akten-Nr. GR030099

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