sic! 2005 Ausgabe 4

"Karomuster (fig.)". Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 15. Oktober 2004

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 a. Zeichen, wie primitive, banale Bildelemente, die vom Publikum nicht als Hinweis auf eine bestimmte Betriebsherkunft verstanden werden, können nicht zur Identifikation von Waren oder Dienstleistungen dienen und gehören deshalb zum Gemeingut (E. 4, 5).
MSchG 2 a. Ein gewöhnliches Karomuster ist ein banales und für die beanspruchten Waren gebräuchliches Textilmotiv. Das Publikum sieht darin keinen Unternehmenshinweis, weshalb ihm jegliche Unterscheidungskraft fehlt, was gleichermassen gilt, wenn man sich das Zeichen als abgegrenztes Quadrat vorstellt (E. 6, 7, 9).
MSchV 10. Soweit aus der Darstellung der Marke nicht hervorgeht, ob es sich um ein abgegrenztes oder konturloses Bildzeichen handelt, kann es auch als konturloses Zeichen qualifiziert werden (E. 8).
BV 29 I; MSchG 2 a. Das bei der Frage der Gleichbehandlung anzuwendende Kriterium, wonach Sachverhalte «ohne weiteres» vergleichbar sein müssen, ist restriktiv anzuwenden (E. 10, 11).
BV 29 I; MSchG 2. Der Umstand, dass ein Zeichen im Ausland eingetragen wurde, darf beim Eintragungsentscheid mitberücksichtigt werden. Dennoch ist er für die Registrierung in der Schweiz nicht massgebend, da jedes Land die Voraussetzungen für die Eintragung einer Marke nach seiner eigenen Gesetzgebung und Verkehrsanschauung prüft (E. 12). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 a. Des signes tels que des éléments figuratifs primitifs et banals que le public ne perçoit pas comme un renvoi à une entreprise déterminée ne peuvent pas servir à identifier des produits ou des services et font par conséquent partie du domaine public (consid. 4, 5).
LPM 2 a. Un motif à carreaux simple est un signe banal et constitue un motif ordinaire pour les produits revendiqués. Le public n’y reconnaît pas un renvoi à une entreprise, raison pour laquelle le signe n’a pas de caractère distinctif. Tel est également le cas lorsque le signe est présenté sous la forme d’un carré délimité (consid. 7).
OPM 10. Dans la mesure la reproduction de la marque ne permet pas de savoir s’il s’agit d’un signe figuratif délimité ou sans contours, on peut également le traiter comme un signe sans contours (consid. 8).
Cst. 29 I; LPM 2 a. Le critère applicable en matière d’égalité de traitement, selon lequel les faits doivent être comparables «sans autre», doit être interprété de manière restrictive (consid. 10, 11).
Cst. 29 I; LPM 2. Lors de l’examen d’une marque, le fait qu’elle ait été enregistrée à l’étranger peut être pris en compte. Ce n’est toutefois pas déterminant pour son enregistrement en Suisse, dans la mesure où chaque pays examine les conditions d’enregistrement selon ses propres dispositions légales et ses propres conceptions (consid. 12). [texte complet]



Abweisung der Beschwerde im Eintragungsverfahren; Akten-Nr. MA-AA 27/03

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