sic! 2005 Ausgabe 4

"Firemaster". Bundesgericht vom 25. November 2004

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

OG 105 II. Das BGer lässt in einem Beschwerdeverfahren gegen die RKGE neue tatsächliche Behauptungen oder Beweismittel grundsätzlich nur dann zu, wenn sie die Vorinstanz von Amtes wegen hätte erheben müssen und eine diesbezügliche Unterlassung eine wesentliche Verfahrensvorschrift verletzt (E. 1).
MSchG 2 a. Ob das angesprochene Publikum ohne besondere Denkarbeit und ohne Fantasieaufwand den beschreibenden Charakter einer Marke erkennt, beurteilt sich aufgrund der beanspruchten Produkte. Eine bei abstrakter Betrachtung allenfalls mögliche Mehrdeutigkeit eines Zeichens ist unbeachtlich, wenn wie hier «Firemaster» für flammenhemmende chemische Waren der Klasse 1 zweifelsfrei als rein sachliche Beschreibung erkannt wird (E. 2, 3).
BV 8 I. Wird einem Zeichen mit Gemeingutcharakter die Eintragung verwehrt, kann gestützt auf Art. 8 Abs. 1 BV nur noch die Gleichbehandlung im Unrecht verlangt werden. Hierzu ist eine ständige gesetzeswidrige Praxis erforderlich, die sich auf vergleichbare Zeichen und Produkte bezieht und von welcher die rechtsanwendende Behörde auch in Zukunft nicht abzuweichen gedenkt. Bloss vereinzelte möglicherweise gesetzeswidrige Eintragungen reichen nicht aus (E. 4.3).
MSchG 2 a. Ausländischen Entscheidungen kommt bei der Beurteilung des beschreibenden Charakters grundsätzlich keine präjudizierende Wirkung zu. Zwar kann bei einem Grenzfall die ausländische Praxis unter Umständen berücksichtigt werden. Bei englischsprachigen Marken ist dann aber zu berücksichtigen, dass denselben Zeichen in der EU und in den USA, wo das Englische Amtssprache ist, aufgrund erhöhter Sprachkompetenz der massgeblichen Verkehrskreise ein mehrdeutiger Sinn zukommen kann. Beim Zeichen «Firemaster» handelt es sich nicht um einen Grenzfall, weshalb die Praxis der EU und der USA am Gemeingutcharakter nichts zu ändern vermag (E. 4). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

OJ 105 II. En procédure de recours contre une décision de la Commission de recours en matière de propriété intellectuelle, le Tribunal fédéral n’admet en principe de nouveaux allégués de faits ou moyens de preuve que s’il s’agit de questions que la dernière instance aurait dû examiner d’office et s’il en résulte une violation d’une règle essentielle de la procédure (consid. 1).
LPM 2 a. Pour déterminer si le pu-blic concerné reconnaît le caractère descriptif d’une marque sans effort intellectuel ou imaginatif particulier, il faut examiner les produits revendiqués. Le fait qu’un signe puisse avoir plusieurs sens d’un point de vue abstrait ne revêt aucune portée lorsqu’il est incontestablement compris, comme en l’espèce «Firemaster», en tant que désignation purement générique pour des compositions extinctrices chimiques de la classe 1 (consid. 2, 3).
Cst. 8 I. Lorsque l’enregistrement d’un signe appartenant au domaine pu- blic est refusé, seule l’égalité de traitement dans l’illégalité peut être invoquée, sur la base de l’art. 8 al. 1 Cst. Pour cela, il faut que l’on soit en présence d’une pratique constante, contraire à la loi, qui se rapporte à des signes et produits comparables, et dont l’autorité d’application n’envisage pas de s’écarter même à l’avenir. De simples enregistrements isolés qui seraient cas échéant contraires à la loi ne suffisent pas (consid. 4.3).
LPM 2 a. Des décisions étrangères ne peuvent en principe servir de référence lors de l’examen du caractère descriptif. Dans des cas limites et selon les circonstances, il est certes possible de tenir compte de la pratique étrangère. S’agissant toutefois de marques de langue anglaise, il ne faut pas perdre de vue que dans l’UE et aux USA, où l’anglais est une langue officielle, les mêmes signes peuvent avoir plusieurs sens en raison des connaissances linguistiques accrues des milieux concernés. Le signe «Firemaster» ne constitue pas un cas limite, et la pratique de l’UE et des USA ne modifie donc en rien l’appartenance du signe au domaine public (consid. 4). [texte complet]



I. Zivilabteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A.5/2004

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